Orange présente sa nouvelle Livebox, dispo pour février 2013

Au terme d'une bonne séance d'auto masturbation satisfaction retransmise en direct sur dailymotion à grands coups de musique épique, d'une tonne de superlatifs à la gloire d'Orange le tout puissant, de sourires hollywoodiens ou encore de clichés bien franco-français sur fond de keynote, l'opérateur a annoncé un tas de choses ce matin entre 4G, Joyn, partenariat Facebook, fibre optique, services cloud... Plus globalement un renouvellement massif sur son offre sur la communication IP, et notamment sa nouvelle box internet : la Livebox Play.

Arrivant tardivement sur le marché et notamment après les Freebox Revolution il ya quasiment deux ans déjà (!), emboitées par Bbox sensation et autres La box de Numericable, la Livebox nouveau cru ne change pas le look angulaire amorcé par la Livebox V2, si ce n'est sa robe qui passe du blanc au noir glossy, à l'image de sa déclinaison V3 destinée aux entreprises.

Nous nous retrouvons donc avec deux boîtiers séparés, à l'instar de Free, un boitier modem et un boîtier TV : une bonne chose. Sur le premier, la Livebox Play, on trouve un écran OLED monochrome affichant 128x32 pixels, 2 ports USB 2.0, du WI-FI 5ghz 802.11 a/n et un switch 4 ports Ethernet normalisés en gigabit. Tout cela étant mû par un cochon d'Inde processeur de communication ultra-basse consommation Fusiv Vx185 fabriqué par Ikanos. Il est compatible ADSL2+, VDSL2 et FTTH et supporte bien sûr les fonctionnalités DECT, Samba, UPNP et DLNA.

Coté Livebox TV, c'est un atom CE4257 de génération Groveland couplé à 2Go de RAM qui se retrouve aux affaires, déjà aperçu sur la Bbox et sur La Box, alors que son successeur le Berryville est déjà sur les rails depuis quelques mois, proposant une finesse de gravure de 32nm (contre 45 pour Groveland) et d'une architecture à double coeur + HT (monocoeur pour Groveland). Un choix un brin rétrograde de la part d'Orange, sans doute par souci d'économie... Et pas franchement orienté pour l'avenir. 2Go de mémoire flash et 320Go (80Go actifs par défaut, le reste débloquable en option) de disque sont intégrés au boîtier, ainsi que deux démodulateurs TNT, trois antiques RCA, un S/PDIF, trois ports USB 2.0, un HDMI 1.4, et un seul port Gigabit.

Si vous utilisez le module TV éloigné du module modem et avez d'autres périphériques connectés, il faudra donc garder un switch à proximité, là encore une économie bien regrettable. Un écran OLED monochrome 128x32 est toujours de la partie, ainsi qu'un lecteur slot-in BluRay 3D, le tout piloté par une télécommande double face (coucou Numericable) dotée d'un gyroscope, d'un joystick et d'un clavier, ou encore via votre smartphone avec un lot d'applications prévues à cet effet. Et de l'ergonomie, il en faudra pour une boîboîte très orientée vers les services sociaux et ludiques plus ou moins pompés sur la concurrence (plutôt plus dirons nous), en plus du traditionnel panel multimédia.

Le mini site dédié à la nouvelle livebox chez Orange