Faire des économies sur des puces hardware n'est pas toujours une bonne idée...

Voilà la morale de cette petite histoire qu'a vécu l'US Navy et qui aurait pu très mal tourner. La marine américaine avait en effet besoin de se procurer 59000 puces électroniques pour leurs missiles et leurs transpondeurs, et dans ce type de situation que font-ils : en bons économes un appel au plus offrant, il n'y a pas de petite économie qui ne soit consentie même pour l'armée...

Le plus offrant fut une société chinoise, la transaction se passa sans encombre sauf que la Navy s'est finalement (et heureusement) rendu compte au dernier moment qu'il s'agissait purement et simplement de contrefaçons ! Et pas seulement au niveau de la qualité, puisque ces puces contenaient également un Cheval de Troie qui permettaient à des personnes mal intentionnées de tout simplement les désactiver à distance.

La puce ayant pour but de signaler avec précision la position de l'engin, imaginez ce que cela aurait pu donner sur des missiles ou avions de la Navy un tel "trojan", associé de plus aux risques de pannes supplémentaires dus à la mauvaise qualité des composants. Du coup chez l'US Navy, on y réfléchira certainement à 2 fois désormais avant de vouloir à tout prix faire des économies. L'IARPA (Intelligence Advanced Research Projects) est de son côté en train de plancher sur des moyens efficaces de découvrir ces Chevaux de Troie en cas de récidive... (Source : Wired)