Test • Ryzen 3 3100 / 3300X & B550

• Ryzen 3 3100 & 3300X

Pour ce test, AMD nous a fait parvenir les Ryzen 3 3100 et 3300X. Débutons par le premier cité : physiquement, il reprend logiquement les dimensions exactes des CPU de cette gamme, seule la sérigraphie permet de différencier les puces entre elles. La face arrière comprend toujours les 1331 pins destinées au socket AM4.

Ryzen 3 3100 recto et verso

Son grand frère ne diffère pas physiquement, et ce en toute logique.

Ryzen 3 3300X recto et verso

Voyons ce que CPU-Z peut nous apprendre sur nos processeurs. Commençons cette fois par le 3300X. Le TDP officiel est fixé à 65 W, mais les concepteurs de CPU ont tendance à tordre sérieusement le cou à cette notion, surtout depuis l'introduction du PPT (Package Power Tracking) qui sera dans ce cas >= 88 W. Les 4 uniques cœurs permettent une fréquence de base relativement élevée pour un tel TDP, à 3,8 GHz. En charge modérée, nous avons noté jusqu'à 4,35 GHz, soit davantage que les 4,3 GHz annoncés par AMD (probablement désireux d'éviter une polémique comme il a connu au lancement de Zen 2 où il était parfois délicat d'atteindre le maximum annoncé). Sous charge sévère par contre, la fréquence baisse quelque peu, à 4,225 GHz au minimum par moment (mais à 4,25 GHz la plupart du temps), ce qui reste modéré, le TDP ne limitant pas tant que ça. Notez que le L3 est correctement reporté comme un bloc de 16 Mo.

Fréquences CPU-Z Ryzen 3 3300X

Qu'en est-il de son petit-frère maintenant ? Tout d'abord, CPU-Z détecte correctement les deux partitions de 8 Mo pour le cache de niveau 3, correspondant au 2 CCX actifs (et castrés). Les fréquences sont en baisse notable par rapport au 3300X, toutefois le Boost maxi s’accommode parfaitement du TDP, ce qui lui permet d'être systématiquement maintenu, et ce quelle que soit la charge que nous lui avons fait subir.

Fréquences CPU-Z Ryzen 3 3100

A noter d'ailleurs que ces fréquences contenues s'accompagnent de tensions d'alimentation plus faibles, puisque nous mesurons ici un peu moins d'1,24 V, alors que son grand frère frôle les 1,4 V. Qu'en est-il à présent de l'impact de l'organisation interne du CPU sur les performances ? Pour vérifier ce point, nous cadençons notre Ryzen 3 3300X à 3,9 GHz en charge et ce quel que soit le nombre de cœurs sollicités, afin d'aligner ce point avec le R3 3100. Nous exprimons ensuite les performances obtenues en pourcentage de celles mesurées avec le véritable 3100. A titre informatif, nous avons également ajouté les résultats du 3300X dans sa configuration standard (4,3 GHz max.). Enfin, une latence mémoire en baisse est un point favorable, il est toujours utile de s'en souvenir afin de ne pas interpréter incorrectement le graphique "tests mémoire".

Du côté applicatif, pas de différence flagrante, hormis au niveau d'AsmFishW (6%). La moyenne des 8 applications testées montre un écart de moins de 2%, induit par cette différence de configuration interne. C'est somme toute logique puisque nous utilisons des applications fortement parallélisables, chaque cÅ“urs étant saturés de manière "uniforme", disposer de 2 x 8 Mo ou 16 Mo de L3 ne change pas grand chose, seule la latence en baisse permet de légers gains. Côté ludique c'est par contre beaucoup plus notable, puisque l'écart moyen est de 10% avec des pointes proches de 14%.

C'est la conséquence d'un double effet : une latence mémoire en baisse significative du fait de l'unique CCX. Les jeux sont plutôt friands de cela. La seconde raison est liée au cache L3. Les jeux étant beaucoup moins threadés que les autres applications testées, ils peuvent profiter d'un cache L3 plus important dédié à un seul cœur si les autres ne sont pas ou peu sollicités. Ce L3 étant privé à chaque CCX depuis Zen 2, il n'est pas possible de profiter de l'intégralité (16 Mo) dans le cas du Ryzen 3 3100 (8 Mo max par CCX). Voilà, c'est terminé pour cette partie, passons au protocole de test page suivante.