À quoi pourrait bien ressembler la future gamme de GPU Xe ? |
————— 28 Août 2019 à 10h35 —— 7433 vues
À quoi pourrait bien ressembler la future gamme de GPU Xe ? |
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Intel qui se lance dans les GPU, cela a bien fait marrer au début - le dernier essai, Larrabee, ne s'étant pas déroulé comme prévu avec des performances anémiques en rendu graphique, a fini reconverti en Xeon Phi pour les centres de calcul - puis cela intrigue. Avec Raja Koduri, un ancien architecte ayant fait ses preuves chez AMD, les spéculations vont bon train quant aux cartes à venir.
Durant les multiples conférences dédiées à Ice Lake, nous avons eu des explications foisonnantes sur la partie graphique Gen11 des futurs APU. Nous vous avions d'ailleurs compilé les informations dans un sympathique article disponible ici, histoire d'y voir clair sur ce fameux TFLOPS de performance annoncé.
Or, nos confrères de chez Techspot sont allés plus loin. Partant de l'organisation logique de la Gen11 (des Execution Units multithreadées à sept voies rassemblées en Subslices, elles-mêmes formant une Slice complète) et d'une fuite remontant au mois dernier dans un driver graphique de bleus indiquant trois noms de code - iDG2HP512, iDG2HP256 et iDG2HP128 - ces petits malins sont allés inférer ce que ces puces auraient dans le ventre.
Rappelons que l'image ci-dessus n'est rien de plus qu'un concept de fan... Les informations officielles n'abondent pas !
En tripatouillant les chiffres et en restant sur des Slices à 512 EU, nous arrivons à ceci :
Nom | iDG2HP128 | iDG2HP256 | iDG2HP512 |
---|---|---|---|
Nombre d'EU / équivalent en coeurs | 128 / 1024 | 256 / 2048 | 512 / 4096 |
Puissance FP32 @ 1,15 GHz | 2,25 TFLOPS | 4,5 TFLOPS | 9 TFLOPS |
Une telle organisation serait cohérente avec la technologie EMIB permettant de réaliser des ponts en silicium au niveau du substrat (le PCB sur lequel est déposé la partie en silicium du GPU) afin de relier différents dies d'une puce. D'autant plus qu'Intel avait déjà annoncé utiliser sa technologie sous peu dans ses GPU.
Cependant, la fréquence en retrait (basée ici sur celle annoncée pour la Gen11) semble être le frein principal aux performances. En effet, une RTX 2080 Ti, cadencée à 1350 MHz, réalise 13,4 TFLOPS (FP32 toujours). Difficile de se projeter sur un chiffre certain étant données les difficultés de mise au point du 10 nano chez les bleus, mais il faudrait que Xe atteigne les 1700 MHz pour dépasser le flagship vert. Cela n'est pas impossible puisque le GPU se passe des synchronisations avec la partie CPU qui incombent à la Gen11, d'autant plus que l'agencement interne des EU sera revu pour cette génération.
Rappelons tout de même que ces chiffres sont directement sortis du chapeau et n'ont en soi aucune valeur prédictive, outre de montrer qu'Intel a la capacité de nous sortir des puces qui dépotent. Ce n'est pour autant pas suffisant pour faire un succès commercial, le produit fini étant ce qui importe ! Et ce dernier comprend également de la VRAM, de l'électronique analogique, un système de dissipation... autant d'inconnus dont il vaut mieux se méfier avant tout verdict !
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