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Fichier TES, le retour de l'affrontement final 2

Ah le fichier TES, c’est un peu comme un feuilleton qui n’en finit pas, des rebondissements, des trahisons, du suspens, cette fois c’est le CNNum (Conseil National du Numérique) qui s’autosaisie et attaque le projet, l’accablant de critiques. Le fichier des titres électroniques sécurisés rassemble de nombreuses données biométriques de l’individu (incluant la couleur de son slip), créé depuis 2008, il contient 15 millions de jeux de données.

 

Selon le CNNum des failles dans le fichier ont été découvertes, ces dernières sont d’ailleurs présentes depuis plusieurs années et n’excluent pas des fuites de données des concitoyens. Le conseil indique également que l’utilisation détournée de ce fichier pourrait permettre d’identifier les individus par exemple grâce à leurs empreintes, ce qui éloigne donc de sa portée première : l’authentification.

 

Dans son rapport, le CNNum invite le Gouvernement à détailler son plan d’action et appelle les candidats à l’élection présidentielle à s’exprimer sur ce sujet. Comme déjà évoqué, le Conseil propose de chiffrer les données, grâce à un tiers de confiance possédant la capacité de les déchiffrer. Ou même de conserver les données biométriques sur un support individuel détenu par le propriétaire (de ces données). Ce qui est d’ailleurs, également, recommandé par la CNIL.

 

Quoi qu’il en soit se pose la question du droit de propriété des individus sur leurs données biométriques. Notamment, dans un contexte où les fuites de données ne sont pas rares et pour le moment sans aucune solution proposée pour sécuriser la création de ce système, dans une situation géopolitique variable...

 

futurama privacy

 

C’est ici pour s’informer et prendre connaissance dudit rapport.
Un poil avant ?

Un PC-O11 à double compartiment chez Lian Li

Un peu plus tard ...

Pentium G4560, la bonne affaire en entrée de gamme ?

Les 6 ragots
Les ragots sont actuellement
ouverts à tous, c'est open bar !
par Un médecin des ragots du Languedoc-Roussillon, le Jeudi 16 Février 2017 à 09h52  
Ca me rapelle l'ancetre d'ibm, ses cartes perforées et leur gestion du genocide pedant 1930 -1945
par Un ragoteur du Centre, le Lundi 13 Février 2017 à 09h40  
A cette heure, 5 ragots (dont celui-ci) concernant peu ou prou les libertés individuelles et une vingtaine de ragots pour un gugus à la limite de se tripoter devant un ventirad + CPU qui virent au cramoisi.
Pourquoi donc certaines personnes haut-placées se priveraient de se caresser lascivement en chantonnant "Maréchal, nous voilà !"
Non, pas de point de Godwin en l'occurence : faites un minimum de recherche et vous saurez qu'il y a un lien direct avec la couleuvre (que dis-je, le python géant) qu'on cherche à nous faire avaler.
par Un ragoteur du Centre, le Vendredi 10 Février 2017 à 15h23  
par ryoushi, le Vendredi 10 Février 2017 à 14h35
Et pourtant l'ANSSI a émis un rapport sur le TES en mettant en avant les vulnérabilités du système, mais maintenant c'est l'état qui semble ne pas vouloir en tenir compte.
Effectivement, l'ANSSI comme la CNIL et la CNNum n'a qu'un rôle consultatif et la levée de boucliers de la part des organismes (véritablement) compétents ne suffira sans doute pas.
par ryoushi, le Vendredi 10 Février 2017 à 14h35  
par Un ragoteur du Centre, le Vendredi 10 Février 2017 à 13h25
Il me semble qu'à l'instar de la CNIL et de l'ANSSI, la CNNum n'a aucun pouvoir décisionnaire.
Il suffit d'une poignée de psycho-rigides (pour égard à l'équipe du site, je préfère utiliser le terme scientifique) bien placés au gouvernement et l'Assemblée pour que le fichier TES se fasse malgré les récriminations des uns et des autres.
Dans cette histoire, le problème le plus criant est bien la centralisation des personnelles (et biométriques).
1) mise en place d'une arme déterminante pour un éventuel état totalitaire contre la population
2) les risques majeurs de vol et/ou de corruption du fichier
3) des restrictions très permissives concernant la consultation du fichier
Visiblement, ces inconvénients (majeurs) ne semblent pas émouvoir outre mesure les décideurs ; consulter des organismes n'ayant aucun pouvoir de décision n'est pas une preuve de bonne foi de leur part.
L'incompétence ne dédouane pas l'absence de bon sens !
Et pourtant l'ANSSI a émis un rapport sur le TES en mettant en avant les vulnérabilités du système, mais maintenant c'est l'état qui semble ne pas vouloir en tenir compte.
par Un ragoteur du Centre, le Vendredi 10 Février 2017 à 13h25  
Il me semble qu'à l'instar de la CNIL et de l'ANSSI, la CNNum n'a aucun pouvoir décisionnaire.
Il suffit d'une poignée de psycho-rigides (pour égard à l'équipe du site, je préfère utiliser le terme scientifique) bien placés au gouvernement et l'Assemblée pour que le fichier TES se fasse malgré les récriminations des uns et des autres.
Dans cette histoire, le problème le plus criant est bien la centralisation des personnelles (et biométriques).
1) mise en place d'une arme déterminante pour un éventuel état totalitaire contre la population
2) les risques majeurs de vol et/ou de corruption du fichier
3) des restrictions très permissives concernant la consultation du fichier
Visiblement, ces inconvénients (majeurs) ne semblent pas émouvoir outre mesure les décideurs ; consulter des organismes n'ayant aucun pouvoir de décision n'est pas une preuve de bonne foi de leur part.
L'incompétence ne dédouane pas l'absence de bon sens !
par Un ragoteur qui passe de Bretagne, le Vendredi 10 Février 2017 à 13h12  
Etrange la façon dont le gouvernement refuse obstinément les solutions pourtant simples (surtout celle du chiffrement de la base de données avec un algorithme asymétrique, permettant ainsi l'authentification par comparaison des données chiffrées, mais pas l'identification par déchiffrement des données biométriques), qui permettraient pourtant de répondre à 100% au besoin d'authentification des documents, sans pour autant risquer le flicage systématique des citoyens...

Cela prouve, s'il en était besoin, la présence d'arrières pensées... Imaginez donc: un fichier de police regroupant les données biométriques et l'identité, l'adresse, etc, de toute une population: George Orwell l'a rêvé, les gouvernements français (de droite car c'est une loi de la droite, et de gauche car c'est un décret d'application de la gauche) l'ont fait !