Test • Cooler Master Mastercase SL600M |
————— 30 Octobre 2018
Test • Cooler Master Mastercase SL600M |
————— 30 Octobre 2018
L'excitation un peu retombée et la fin de notre dossier arrivant, nous allons pouvoir statuer sur nos impressions à propos du Mastercase SL600M de Cooler Master. Qu'en est-il à l'issue de nos différents tests ?
Le look du Mastercase SL600M est parfaitement réussi. Les éléments en aluminium sont bien travaillés, ajustés au poil et de très bonne facture. Les plastiques que l'on peut apercevoir sont également d'une qualité exemplaire comme le propose souvent Cooler Master. Sur ce point nous n'avons que très peu de choses à redire sur le SL600M, si ce n'est la présence d'un panneau noir qui coupe un peu le look épuré du modèle. N'était-il pas possible de proposer un panneau de couleur assortie ou carrément en aluminium ? Mis à part cela, nous ne reprocherons rien à ce boîtier qui reprend les codes externes déjà employés par la marque, en les poussant à l'extrême pour offrir ce design à la limite de la perfection. Mais le look ne fait pas tout.
L'agencement interne s'il est innovant pour la marque, ne l'est pas vraiment dans le monde des boîtiers PC, puisque l'on avait déjà vu ce type de configuration et même testé des modèles en disposant. Là où l'on peut se questionner, c'est sur la position de la carte mère, laissée en l'état. Afin de limiter les contraintes de positionnement du GPU et le surcoût induit par l'achat du riser nécessaire pour l'opération, pourquoi ne pas avoir proposé de plateau pivotant comme sur d'autres modèles de la marque ...ou tout simplement un plateau de carte mère à 90° ? Il faudra donc composer avec cette contrainte et faire le choix d'installer des ventilateurs en plus sur le haut ou d'investir dans le riser. Pour finir, sur le management des câbles, Cooler Master aurait pu laisser la plaque de protection derrière le plateau, qui aurait permis à n'en point douter une meilleure finition de ce côté-là.
Le boîtier propose pas mal d'équipement. On compte dans la liste les ports USB 2.0/3.0 en façade, l'USB Type-C à la norme 3.1 Gen 2, les deux ventilateurs, les gros filtres à poussières, les quatre supports de disques durs (3.5"/2.5") qui permettent également d'installer du watercooling, ou encore les quatre emplacements dédiés aux petites unités de stockage.
La marque ajoute sa touche high-tech en proposant un capteur de mouvement qui permet d'illuminer les ports USB lorsque l'on s'approche. Cette option n'est pas indispensable, mais fort appréciée lorsque l'on est dans le noir complet (et on ne vous demandera pas ce que vous faites !!). On perd par contre les touches tactiles pour la régulation, au profit d'un switch plus classique. Il permet de régler la ventilation sur trois positions ou de la synchroniser avec les réglages de votre carte mère. Pour que cela soit possible, vous trouverez un hub de gestion dans le boîtier. Il saura contrôler jusqu'à quatre ventilateurs PWM (obligatoire pour profiter de la régulation synchronisée ou pas). En terminant notre tour, nous avons remarqué que la plaque de protection initialement présente sur les exemplaires exposés ne l'est plus sur notre version de production. Tant pis, on fera avec, enfin sans.
Si sur la question des nuisances sonores nous tombons d'accord avec Cooler Master, ce sera moins évident pour ce qui concerne les performances en refroidissement.
Le SL600M s'est révélé très agréable à l'usage, même si largement audible, lorsqu'il tournait à fond. L'engin parvient à contrôler les bruits que génère notre configuration et devient complètement discret dès que le tout est régulé. Bon point pour Cooler Master.
Les capacités de refroidissement du boîtier sont complètement castrées si on laisse la carte graphique en position horizontale. L'air chaud transite par le GPU puis vers le ventirad, ce qui engendre une hausse de la température sur notre processeur comme l'on peut le constater sur les mesures effectuées. C'est parfaitement logique puisque la chaleur monte et on le sent d'ailleurs sur la plaque d'aluminium du dessus lors des phases de chauffe. Là, différentes possibilités sont offertes à l'utilisateur et même conseillées pour certaines. La première sera de positionner le ventirad dans le sens du flux (bas vers haut), ce qui n'a rien d'illogique. La seconde sera de soulever ou retirer complètement la plaque du haut pour permettre à un maximum de chaleur de s'évacuer. Enfin, la troisième, et la plus coûteuse, sera d'opter pour l'achat d'un riser et un positionnement du GPU à la verticale, qui se montre aussi le choix le plus judicieux et celui que conseille la marque sur ce modèle.
Annoncé à un tarif au plus proche des 200€, le Mastercase SL600M n'est clairement pas donné. L'équipement, le travail sur le design et les capacités d'insonorisation justifieraient le tarif s'il ne fallait pas se coller 25€ de plus pour s'offrir l'amélioration offerte par l'ajout du riser PCIe sur ce boîtier. L'innovation se paye le prix fort ici, alors que certaines contraintes auraient pu être évitées.
Nous remercions naturellement nos partenaires pour la mise à disposition du matériel de test.
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1 • Préambule |
2 • Présentation |
3 • Protocole et tests d'insonorisation |
4 • Performances en refroidissement |
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