Test • Antec Mercury 240 |
————— 28 Novembre 2017
Test • Antec Mercury 240 |
————— 28 Novembre 2017
Nous terminons notre voyage vers Mercure. Il a fait chaud, mais c'était calme. Voilà ce qu'il ressort de ce test. Nos impressions en détail :
Quand quelque chose marche aux yeux d'un constructeur, pourquoi le changer ? Le Mercury 240 ne révolutionne pas le monde des AIO et se permet de recycler les éléments de ses prédécesseurs. On trouve ainsi le radiateur 240mm, 12 canaux, 16 FPI, du H2O Pro 1200. Les tuyaux sont eux aussi empruntés à ce modèle (et à d'autres). La pompe est quant à elle retravaillée. Elle offre une grosse pression (pour ce type de produit). Elle promet également plus de silence de fonctionnement et une longévité accrue. Cerise sur le gâteau, elle est équipée d'un indicateur lumineux de température pour compléter son look sobre et blanc.
Les ventilateurs livrés promettent eux aussi de respecter le calme ambiant. Les deux 120 mm tournent à une vitesse raisonnée pour limiter les nuisances. Comme pour la pompe, vous disposerez d'un éclairage, bleu et fixe cette fois.
Nous regrettons qu'Antec n'ait pas travaillé ses fixations. Le montage du Mercury est laborieux, tant il y a de pièces à emboîter. La visserie semble aussi particulièrement fragile et ne résistera pas à de nombreuses manipulations. Les pas de nos vis ont été dégradés (sans être inutilisables !) après deux montages/démontages.
Pas de prouesses sur les températures, mais des nuisances "réduites"
Comme nous avons pu le voir lors de nos tests, le Mercury 240 peine à se distinguer. Il se heurte souvent au très performant Noctua Nh-D15, un gros ventirad toujours dans le coup. Il faudra vraiment envoyer du watt pour qu'il se montre à peine plus endurant. Nous l'avons mentionné plus haut, les ventilateurs sont conçus pour offrir le meilleur ratio performances/nuisances sonores et c'est ce que semble privilégier Antec ces derniers temps.
Les nuisances sonores sont bien "contenues" sur ce modèle. Certes, à pleine vitesse vous entendrez le Mercury 240 s'exprimer, mais il le fera moins fort que ces camarades ! La régulation est suffisamment efficace pour rester dans une ambiance supportable si vous ne chargez pas trop la mule, rassurez-vous. Il est possible de remplacer la ventilation comme nous l'avons fait. Il apparait alors que des ventilateurs plus véloces permettent de gagner quelques degrés, en dégradant par contre le confort d'utilisation à forte charge. L'option est envisageable, mais le Mercury 240 perd tout intérêt.
Compte tenu du fait que la marque effectue un recyclage en bonne et due forme et au regard des performances délivrées, nous trouvons la pilule un peu dure à avaler. Affiché à 99.90€, le Mercury 240 est cher. L'éclairage et l'indicateur de température du liquide ne suffisent pas à nous convaincre. L'aspect est sympathique finalement, mais un MasterLiquid 240 est plus séduisant, pour un tarif inférieur et une finition tout aussi soignée. Si par contre vous cherchez à tout prix le claquant et que le Mercury vous plait, une version RGB, certifiée Asus Aura Sync est également au catalogue. Elle se fait par contre assez discrète.
Nous remercions naturellement nos partenaires pour la mise à disposition du matériel de test
|
Un poil avant ?Et voici les RL07 de Silverstone ! | Un peu plus tard ...Création du NCGP : pour prendre le taureau du jeu vidéo par les cornes ? |
1 • Préambule |
2 • Présentation |
3 • Protocole de test |
4 • Performances et nuisances sonores |
5 • |