Test • Infomax Weapon Case Ultimate

• LE PROTOCOLE

Afin que vous puissiez positionner la machine testée, nous avons pioché quelques benchmarks dans nos protocoles. Ainsi, avant que nous ayons une base de données fournie, il sera facile de comparer les machines selon le processeur utilisé et la carte graphique installée, aux modèles que vous avez déjà vu passer par le Comptoir, dans nos rubriques consacrées aux tests CPU ou GPU.

La première partie de notre dossier est réalisée en deux temps. Nous commençons par faire l'environnement de la machine. Est-ce que ça chauffe ? Est-ce que ça fait du bruit ? Pour cela, nous mesurerons les températures au repos puis selon trois scénarios de travail : multitâche léger, jeux et charge lourde. Vous aurez ainsi quatre données de températures et de nuisances sonores.

Dans un second temps, nous réaliserons une première série de tests en utilisant des benchmarks synthétiques. Tout cela est ensuite complété par des cas pratiques en applicatif et en jeux. Nous n'oublierons pas de passer par Linux en faisant abstraction de l'urticaire que cela peut provoquer. La suite de logiciels que nous utilisons est celle-ci :

Bien entendu, nous utilisons les dernières versions disponibles pour chaque logiciel, Windows 10 Pro (1903) 64-Bit et tous les pilotes, carte mère et graphiques, à jour. Le protocole complet est disponible ici, dans sa version la plus récente. 

• Température, nuisances sonores et consommation

Commençons par le commencement ! Ici vous trouverez tout ce qui concerne le bruit, les températures et la consommation des machines testées. PC allumé, après 30 minutes de repos, nous effectuons le relevé de référence : température du CPU et du GPU, nuisances sonores et consommation à la prise. Ensuite, nous relevons les mêmes informations pendant une petite session multitâches, puis en jeu (BF V, QHD Ultra, Tirailleur) et enfin pendant une charge OCCT en mode "Alimentation". Un relevé infrarouge est également réalisé pendant cette dernière tâche. Voici les résultats :

Le kit de watercooling semble suffisant pour maîtriser le Ryzen 5 3600X dans tous les cas imposés. La température au repos est correcte, sachant que les ventilateurs soufflent au ralenti. En cas de légère sollicitation, on entend le rythme s'accélérer au fur est à mesure que la température grimpe. Nous sommes toujours à un niveau correct ici, avec un delta de 32 °C.

En jeux, ça souffle puisque la température monte. Elle fait un bond de 13 °C ici, forçant l'AIO à souffler un peu plus. Enfin, lorsqu'on déchaîne les enfers, nous parvenons à faire monter le delta de température de 6°C de plus. Le kit souffle un peu plus fort encore dans ces conditions.

La RTX 2080 Super est plutôt à l'aise elle aussi. Moins sollicitée lors du premier test, son delta ne varie que d'un degré. Le GPU sera bien exploité dans les phases de jeu. Nous enregistrons près de 52 °C de delta ici. Cela reste convenable, la carte graphique étant dans les clous.  Lors de la charge OCCT, le delta mesuré est moins élevé puisque GPU Boost veille à ne pas la faire surchauffer.

Gros carton rouge par contre sur les nuisances sonores que génère le système de refroidissement, seule source de bruit dans le boîtier ! Les ventilateurs émettent un bruit désagréable même à bas régime. Le ronflement est audible en toute circonstance. Nous notons près de 37 dB alors que la machine est au repos. La régulation est à revoir puisque nous constatons des oscillations assez brutales, génératrices de nuisances elles aussi. La pompe glousse assez rarement, ce qui permet de l'exclure des suspects. L'arrêt complet des ventilateurs  confirme également ce que nous soulignons.
Lors de la charge légère, nous subissons les oscillations des ventilateurs, avec des pics qui atteignent les 43 dB cette fois. Dites-vous que c'est suffisant pour perdre la certification WAF ! En jeu, le modèle sera tout aussi désagréable, avec près de 48 dB émis cette fois-ci. Enfin, la charge OCCT ruinera complètement votre vie de couple en balançant jusqu'à 50.1 dB !!!

En fermant les yeux, on s'y croirait !

La seule solution est de changer la ventilation. Reste à voir si l'ensemble des kits est de même facture ou si notre modèle est touché par un dysfonctionnement. Préférez alors l'AIO Corsair optionnel ou le ventirad proposé si vous souhaitez partir sur un kit que vous aurez choisi.

Un ventilateur en aspiration sur l'arrière ne fera pas de mal

Terminons ce chapitre par la consommation électrique. Les efforts faits ces dernières années permettent d'avoir une machine très performante qui au final offre une consommation correcte. Notre machine n'aura pas besoin de plus de 80 W pour fonctionner au repos et nous dépasserons légèrement les 125 W en charge modérée. Le jeu tirera un peu plus sur la mule avec moins de 350 W engloutis pour cela. Quant à la charge OCCT elle sera la plus gourmande avec un relevé à 385 W.

Dans l'ensemble la machine se place bien. Elle nécessite cependant des améliorations sur la ventilation du kit de watercooling pour éviter de casser les oreilles de tout le monde.

• Le stockage

En ce qui concerne le stockage, nous testons la ou les unités livrées. Nous utilisons un lot de neuf fichiers d'un Go chacun que nous transférons depuis un SSD de stockage vers les unités installées, puis en sens inverse. Nous réalisons ensuite un relevé avec CrystalDiskMark sur chacun des disques durs. Voici les résultats :

Le benchmark nous promet de très bonnes performances. Le SSD Samsung frappe fort avec plus de 3500 Mo/s en lecture et 2300 Mo/s en écriture. Nous sommes dans les clous en ce qui concerne la lecture et l'on enregistre 1000 Mo/s de moins en écriture que ce qu'indique la fiche technique du produit. Mais vous le verrez, ce n'est pas très important. Le disque mécanique s'en sort lui aussi assez bien lors du test synthétique, avec 150 Mo/s environs en lecture et 140 Mo/s en écriture. Mais ça, ce n'est que de la théorie.

En pratique, ils sont loin les milliers de Mo/s promis par le SSD NVMe. Notre échantillon de test ne nous permet pas de dépasser les 551,8 Mo/s en lecture. En écriture on perd en performance comme sur le benchmark, avec cette fois 490 Mo/s mesurés. Quant au disque mécanique, s'il permet d'écrire à près de 120 Mo/s, la phase de lecture est moins rapide puisque nous ne mesurons pas plus de 100 Mo/s cette fois. Vous ne cherchez pas la performance ultime ? Préférez un SSD SATA. Le NVMe apportant un confort relatif, mais à un coût un peu plus élevé. Quant au Western Digital Blue, il servira au stockage pur. On ne saurait vous conseiller de passer à 2 To pour plus de confort et de carrément opter pour un SSD 2.5" d'1 To si vous voulez que ça booste !

• Un petit coup de benchmarks avant de passer à la pratique

Partons un instant du côté des benchmarks 3DMark et PCMark 10. On lance une passe de chacun des benchmarks afin de positionner la machine testée dans un classement, lorsque le panel sera un peu plus fourni. Voilà ce qui ressort pour le modèle du jour :

Pour l'heure nous avons peu de points de comparaison. 3DMARK permet de confirmer le potentiel de la machine de chez Infomax. Les différentes passes custom seront exécutées sans difficulté et permettent de dire que jusqu'en QHD le PC n'aura aucun effort à fournir. Quant à la passe en UHD, traduisons cela par le fait qu'il faudra faire certaines concessions dans certains cas. Nous verrons cela lors du cas pratique.

Sous PCMARK la machine montre de bonnes aptitudes en production. En usage quotidien, vous n'aurez également aucun problème, la machine disposant de beaucoup de ressources pour toutes les "petites" tâches que l'on peut effectuer chaque jour sur un PC. Enfin, le test confirme les premières impressions sous 3DMARK avec une partie gaming qui crève le plafond. Le jeu, c'est son rayon.