Nous avons essayé • ASUS K7 TUF Gaming |
————— 02 Avril 2019
Nous avons essayé • ASUS K7 TUF Gaming |
————— 02 Avril 2019
ASUS TUF K7 Gaming | |
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Dimensions |
Clavier 439 x 131 x 37 mm Repose-poignet 439 x 77 x 18 mm |
Poids | 794 + 194g |
Format | AZERTY complet |
Commutateurs |
TUF Gaming Optomécanique Lineaires ou Tactiles |
Rétroéclairage |
RGB |
Logiciel |
ROG Armoury II Aura Sync |
Tarif | 139,90€ |
Garantie |
2 ans |
Dévoilé une première fois au CES 2019, le K7 TUF Gaming ne vous tapera pas dans l’œil comme avait peut-être su le faire le ROG Strix Flare, le design étant aujourd'hui beaucoup plus sage et discret, mais c'est tout à fait dans l'esprit de la gamme TUF jouant en général plutôt sur un aspect solide et durable. Justement, les finitions du clavier n'en paraissent pas moins de bonnes factures et prêtes à survivre l’épreuve du temps. Le K7 TUF se veut aussi moins imposant et encombrant que certains des autres modèles plus costauds de la marque, par exemple le TUF K5, et s'insère plutôt dans une logique de minimalisme assez courante chez des constructeurs - comme Cooler Master, Logitech et les derniers modèles Vulcan de Roccat -, ses dimensions restent relativement conservatrices, et c'est une bonne chose ! Enfin, les fonctionnalités offertes sont assez ordinaires, le minimum attendu d'un clavier moderne se voulant d'un certain standing : N-Key rollover, anti-ghosting, touches programmables, macros et RGB individuel par touche.
Comme mentionné auparavant, le clavier respire bon le solide, mais provoquera difficilement un effet "waouw" son design étant assez quelconque et peu travaillé. L'avantage, c'est qu'il sera cependant aussi bien plus facile à planquer sur le bureau et c'est aussi un peu le but de la gamme. Le logo TUF Gaming et son slogan sont assis gentiment en haut à droite, sans rétroéclairage aucun. La plaque supérieure en aluminium mat est très fine et assez discrète, l'absence de l'effet brossé souvent usité sur ce genre de produit ne la met pas vraiment en valeur - on pensera par exemple à celle du Vulcan 120 de Roccat. On notera tout de même la bonne surprise d'un repose-poignet magnétique en mousse à mémoire de forme, confortable et avec un magnétisme correct, revêtu d'un faux-cuir qui nous a semblé d'assez bonne qualité. Ce dernier en profite pour ajouter au passage quelques éléments décoratifs supplémentaires de camouflage digital et un autre slogan TUF, mais ça reste encore une fois très contenu. On lui reprochera toutefois de manquer quelques centimètres en largeur; en ce qui nous concerne, le repose-poignet n'était réellement utile et confortable dès lors qu'il se trouvait à 2-3 cm du clavier, c'est un peu dommage. La faute à des mains un peu trop longues ?
Hormis une plaque en aluminium d'un petit millimètre d’épaisseur à peine, le reste du clavier est entièrement fait d'un plastique noir, un peu granuleux, mais d'assez bonne facture et pour lequel on ne se fera pas trop de soucis quant à sa durabilité; ce qui est par exemple moins le cas pour les claviers avec un revêtement soft-touch. Bref, il est solide, léger et tient bien en un seul morceau. Les capuchons noirs mats installés sont de forme traditionnelle comme on en a l'habitude sur 99% des claviers, et sans surprise, ils sont en ABS. Oui, du PBT aurait été plus souhaitable, mais si l'ABS utilisé est bien de bonne qualité, la durabilité sera tout autant de mise. Autre point plus ou moins important, le clavier est certifié IP56, c'est-à-dire qu'il est résistant à la poussière et à l'eau, un bonus toujours appréciable.
Un p'tit mot sur le RGB, la seule vraie petite folie de ce clavier TUF. Chaque touche est éclairée individuellement, mais l'usage de capuchons traditionnels contribue évidemment a un éclairage forcément moins marqué que sur un Vulcan 120 ou un SK650. Toutefois, la plaque en aluminium remplis parfaitement son rôle de surface réfléchissante et contribue grandement à la visibilité de l’éclairage, mais rassurez-vous, celui-ci n’abîmera les yeux de personne, en tout cas pas en plein jour !
Sans surprise, le K7 fait l'impasse sur tout hub USB - c'est de toute façon assez rare, y compris sur les claviers plus haut de gamme. Pour le reste, il se connecte via une seule prise USB 2.0 au câble non tressé standard d'une longueur de 1,8m. Pas de raccourcis Macro en vue - là encore, ces derniers ont aussi tendance à disparaître de la surface des claviers modernes - ni de touches multimédias déportées. Certes, tous les raccourcis sont bien là planqués sur l'ensemble de la surface du clavier et accessibles depuis la touche FN, il est ainsi possible d'enregistrer les macros et d'ajuster les effets lumineux directement depuis le clavier, même si c'est forcément moins pratique. ASUS avait aussi eu la bonne idée de déporter les indicateurs lumineux de verrouillage au-dessus des touches directionnelles, mais ce n'était visiblement que dans le but d'y caser un logo TUF, alors que cet espace aurait par exemple largement pu accueillir au moins une molette pour le volume. C'est bien dommage ! Le bundle du clavier s'en tient par ailleurs aussi à l'essentiel, autant que le clavier lui-même, puisqu'on y trouvera tout juste le clavier (encore heureux), le repose-poignet, un manuel d'utilisation, et c'est tout !
Rappelons que le clavier sera essentiellement décliné avec les interrupteurs "hybrides" optomécaniques TUF d'ASUS, mais avec le choix entre une version linéaire ou tactile - en sachant que le modèle testé aujourd'hui est linéaire. Ce genre d’interrupteur s'actionne de la même manière qu'un autre mécanique à 100%, la différence est que l'activation se fait par interruption d'un laser au lieu d'un contact entre deux morceaux de métal. L'avantage, c'est que l'activation se fait bien plus rapidement à 0,2 ms avec un voyage de 1,5 mm seulement, contre 5 ms et 2 mm respectivement en moyenne sur les claviers mécaniques traditionnels.
Vous l'aurez compris, le K7 TUF est effectivement très réactif, les touches s'enfoncent sans effort et rebondissent presque instantanément. Par contre, le clavier est assurément audible, ça clique assez fort, peu importe la touche, et on peut même déceler en fin de frappe une petite résonance métallique pas super agréable (pour les oreilles sensibles comme les nôtres, c'est bof) certainement liée au ressort. Bref, pour du jeu seul dans une pièce avec un casque visé sur les oreilles, le clavier fait bien le taf, mais pour du traitement de texte en silence, on ira plutôt voir ailleurs ! Face aux solutions de Cherry, l'interrupteur d'ASUS correspondrait approximativement à un mélange entre les spécificités - hors celles sonores - des Cherry MX Red et MX Speed Silver.
On termine ce survol en détail de la surface du K7 TUF Gaming par le jet d'un p'tit œil sur la partie cachée du clavier. Malgré que celle-ci soit la plupart du temps bien à l'abri des regards, ASUS a tout de même bien soigné l'arrière de la coque du K7 TUF avec un bon gros logo TUF et quelques motifs de camouflage digital, même les pieds de rehausse sont habillés de "chaussettes" semi-intégrales en caoutchouc et marquées TUF GAMING, une petite attention au détail sympathique. Ça signifie aussi que le clavier tient bien en place, car en plus du caoutchouc des pieds de rehausse, le clavier dispose de 4 patins triangulaires assez larges dans chaque recoin. Enfin, le revers du repose-poignet n'a pas été laissé pour compte et dispose même de 6 patins en caoutchouc de taille similaire; autant dire que le K7 TUF est solidement arrimé !
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