Nous avons essayé • ROCCAT Ryos MK FX |
————— 24 Juin 2016
Nous avons essayé • ROCCAT Ryos MK FX |
————— 24 Juin 2016
Comme on en a pris l'habitude, voici une petite vidéo qui vous présentera les possibilités du rétroéclairage ainsi que le bruit des touches. Tout est fait via ROCCAT SWARM sur une petite machine qui a eu du mal à suivre lorsqu'on lui demandait un son et lumière digne de Jean-Michel Jarre. On vous en dira plus dans la rubrique qui suit.
Déjà découvert dans nos autres tests de produit de chez ROCCAT (comme la Nyth ou la Kova), ROCCAT SWARM est un logiciel relativement complet et à la prise en main assez aisée. C'est un logiciel unifié, ce qui permettra à tous vos appareils du constructeur de venir se mettre à jour et d'être configurés au même endroit. Un bon moyen d'économiser des ressources, sauf quand ledit logiciel est déjà gourmand (ce que nous verrons par la suite).
Menu personnalisé, paramètres et configuration des touches (faut cliquay)
Chez ROCCAT, le premier onglet (en forme d'épingle) permet de configurer le logiciel à votre convenance, vous permettant de retrouve ce qui vous intéresse directement sur la première page. Ils proposent de base un petit cocktail des paramètres les plus facilement bidouillés. En deuxième onglet, vous avez les paramètres de base de l'engin, en troisième la configuration de toutes les touches et sur le bas, l'affichage des profils, au nombre de cinq.
Gestion du rétroéclairage, des profils et des macros
Le quatrième onglet est entièrement dédié à la gestion du rétroéclairage. Contrairement au Ryos MK Pro, des profils sont préconfigurés pour vous permettre de donner des effets divers et variés à votre appareil. Arc-en-ciel, vagues, effets à la frappe, égaliseur audio, tout y est, mais avec un prix comme on va bientôt le voir (long le suspens hein ?). Les deux captures suivantes vous présentent le gestionnaire des profils et celui des macros, qui en comprend un bon nombre pour un paquet de jeux plus ou moins récents.
Paramêtres SWARM
Pour ne rien rater du logiciel, voici les menus de paramétrage de ce dernier. Cela permet de le tenir à jour, de vérifier qu'on a bien le dernier firmware en date dans nos appareils ou de contacter ROCCAT en cas de pépin. C'est devenu courant sur ce type de logiciel et c'est une bonne chose tant ça facilite la vie des utilisateurs. Maintenant, intéressons-nous à ce qui cloche avec ce clavier.
Côté consommation de ressources, ça n'est pas la joie
C'est bien joli d'avoir un tas d'effets rigolos sur son clavier, mais tous ne vont pas faire plaisir à votre machine. Pour commencer, le démon de l'application prend 48Mo de mémoire et l'application en ajoute plus de 80Mo, ce qui est lourd pour ce type de logiciel. Avec des machines pour joueur à plus de 4Go de RAM, on pourrait passer outre ce petit défaut, mais ça ne s'arrête pas là. Lorsqu'on active un arc-en-ciel défilant sur le clavier ou que l'on met de la musique en lançant le mode "égaliseur", la consommation de ressources devient complètement folle avec un processeur à 100% et des processus qui bouffent des ressources à tort et à travers. Certes la machine en question n'est qu'un petit ordinateur portable à base d'Athlon X2 et Windows 7 32-bit, mais à quoi bon embarquer deux puces Cortex ARM si c'est pour que le PC soit obligé de mouliner pour des gadgets ?
Aussi aberrant que cela puisse être, le marché des périphériques à rétroéclairage RGB ne fait que s'agrandir. On en est au point ou des tapis de souris RGB se vendent sans problème et tous les constructeurs s'en donnent à coeur joie. Pour autant, le rétroéclairage ne fait pas tout, même si ROCCAT vient directement concurrencer les plus grands noms Gaming avec son Ryos MK FX. G.Skill Ripjaws KM780 RGB (que nous avons testé), Logitech G910, SteelSeries Apex M800 ou Razer BlackWidow Ultimate Chroma sont autant de concurrents à cet engin au prestation et tarif similaires. Mais on cherche encore l'intérêt d'y mettre autant alors que sans le RGB et les effets d'éclairage on peut s'offrir tout aussi bien.
Rien qu'en restant chez ROCCAT, on peut se payer un Ryos MK Glow pour moins de 100€ avec des prestations identiques, un port USB 2.0 en plus au prix d'un rétroéclairage bleu simple. Pour moins de 90€, on trouve un Logitech G710+ et c'est sans compter le fait que ces claviers à 170€ coûtent plus cher que des Ducky ou carrément aussi cher qu'un Cherry MX Board 6.0 (que nous avons testé) et qui n'ont simplement rien à voir en termes de prestations (les premiers résistent aux codeurs et le second a un châssis en aluminium en plus d'embarquer un contrôleur par touche pour un vrai N-key rollover).
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