Test • ASUS Prime B550M-A

• mise à nue de la belle

La Prime B550M-A reste très simple, se contentant du minimum syndical, que ce soit en équipement ou en esthétique.

ASUS fait dans le très sobre et épuré avec cette Prime B550M-A, puisque l'objectif est d'aller à l'essentiel : les fonctionnalités. Pas de carnage en plastique ou en aluminium, pas de gros radiateurs, pas de RGB à outrance, bref, de l'utilitaire un point c'est tout. Et pour autant, les ports d'extension restent corrects, avec un total de 4 slots pour 4 barrettes DDR4, un PCIe x16 4.0, 2 PCIe x1 3.0 lié au chipset, de quoi rajouter une petite carte d'extension comme des ports USB supplémentaires ou une carte son. Côté emplacements pour les SSD, nous avons un port M.2 en PCIe x4 4.0 et 1 port M.2 en PCIe x4 3.0.

Notre petite analyse rituelle du PCB avant, comprenant les principaux éléments électroniques associés à cette mobale.

L'analyse du PCB reste simple ici, puisque la carte reste assez basique et se repose en partie sur les fonctionnalités de la plateforme B550. Toutefois, nous notons tout de même qu'ASUS utilise quelques contrôleurs dédiés pour les prises USB situées à l'arrière ou pour gérer les affichages vidéos, ce qui reste pas mal. Dans l'ensemble, la double-face n'est pas utilisée ici pour le placement des composants, mais il n'est pas nécessaire, puisque la carte reste très épurée.

Pas d'innovation pour l'architecture de l'alimentation chez ASUS, mais la prestation reste correcte, avec 6 VRM pour le CPU et une dose plus que suffisante de condensateurs.

Au niveau de l'alimentation, ASUS reste dans ses classiques en utilisant la puce ASP1106 - aka Richtek RT8894A - configurée en 3 * 2 (CPU) + 2 phases (SoC), les VRM du CPU étant mises en parallèle deux à deux. Par contre, les MOSFET sont des modèles classiques, pas de DrMOS ici, pas de capteur de température ou autre, nous restons dans le très basique. Cependant, les selfs sont de taille correcte, et les condensateurs restent nombreux, un point qui a parfois tendance à faire défaut sur les cartes d'entrée de gamme. L'alimentation sera donc largement adaptée à une utilisation avec des CPU peu gourmands, comme les Ryzen 3 et 5, ce qui sera suffisant pour réaliser une configuration gaming abordable.

Le circuit audio servira surtout de dépannage, car celui reste basique et fera pas de miracles.

Par contre le système audio est très basique ici, avec une simple puce ALC887 et quelques condensateurs chimiques, il ne faudra donc pas s'attendre à des miracles. De même, exit les améliorations logicielles avancées ou la possibilité d'utiliser du 5.1, le circuit servira surtout à vous dépanner si vous n'avez pas d'autres choix, car il sera très vite le point faible dans la qualité de restitution du son.

La connectique est très légère, mais nous avons tout de même le droit à une puce Wi-Fi 6.

Concluons cette fouille sur l'analyse de la connectique, qui est bien entendu légère, puisque nous avons à faire à une carte à petit budget. Ainsi, la façade arrière dispose de 4 ports USB 3.1, 2 port USB 3.2 Gen 2 Type-A (mais pas de Type-C), de la vidéo avec 1 HDMI, 1 DVI et 1 VGA, accompagné d'une puce Ethernet Gigabit. Cependant un bon point sur le sans-fil, qui est basé sur une puce Intel AX200 et apporte donc le Wi-Fi 6 et le Bluetooth 5.2. Il est possible aussi de flasher le BIOS depuis une clé USB si celui-ci est corrompu, ce qui s'avère pratique si une mauvaise manipulation est faite.

La connectique interne se contente du strict minimum, nous n'aurons donc pas une pléthore de prises pour les ventilateurs, les ports USB ou le RGB, et la carte ne dispose pas de header pour l'USB 3.2 Gen 2, ce qui limitera les possibilités de connexion rapide.