Test • ASRock X570 Taichi Razer edition |
————— 18 Janvier 2021
Test • ASRock X570 Taichi Razer edition |
————— 18 Janvier 2021
Procédons à notre fouille intégrale habituelle, afin de voir ce que nous cache cette carte remastérisée :
ASRock s'éloigne du style original des cartes Taichi pour revenir au standard gaming, qui est certes plus "sobre", mais moins remarquable.
Nous avons le droit à un changement visuel majeur pour cette nouvelle édition, qui a été faite avec Razer, donc on retrouve les codes visuels de ce fabricant : gris mat, RGB en bande et un rappel de la marque sous forme d'inscriptions et de logo au cas où vous auriez oublié le partenariat ASRock/Razer. Un choix qui permettra d'obtenir une carte visuellement passepartout, toutefois cela reste dommage à notre gout d'avoir totalement supprimé le style Taichi avec les engrenages et peinture métallisée, un tout qui donnait un cachet particulier à cette gamme. Pour ce qui est des extensions possibles, vous aurez un total de 4 slots pour 4 barrettes DDR4, 2 ports PCIe x16 4.0 (en 2x8 si les deux sont actifs), un port PCIe x16 (qui fonctionne en x4) 4.0 et port PCIe x1 4.0. Côté emplacements pour les SSD, nous avons 3 ports M.2 en PCIe x4 4.0 dont l'un est partagé avec le port PCIe 4x 4.0. La puce Wi-Fi est montée sur un port M.2 key E, ce qui permettra de le changer selon vos besoins.
Notre petite analyse rituelle du PCB avant et arrière, comprenant les principaux éléments électroniques associés à cette mobale.
La carrosserie est imposante, et une fois celle-ci démontée, nous pouvons voir que la carte est proche des dernières ASRock Taichi qui sont sorties avec Z490 et B550. L'électronique globale est complète, sans pour autant être remplies de contrôleurs USB par exemple, en laissant la plateforme AMD gérer la plupart des éléments. Nous avons donc surtout de quoi gérer correctement le PCIe 4.0, avec les horloges, switchs et drivers adéquats, et quelques contrôleurs dédiés comme pour le RGB par exemple. La double face est bien exploitée, permettant de laisser de l'espace entre les circuits (notamment pour l'audio), ce qui réduit toutes les perturbations possibles.
ASRock fournit une alimentation solide ici, mais avec une topologie et des composants qui datent un peu.
Niveau alimentation, ASRock fait dans le solide ici, en proposant un système à 16 phases sur le papier. Cependant la réalité est moins flatteuse, puisque nous avons finalement seulement 8 phases - 7 CPU + 1 SoC - dédoublées numériquement, ce qui n'est pas la même chose : la PWM est deux fois plus lente et deux fois plus large, donnant une tension de ripple plus forte que si le système se basait sur 16 vraies phases. Chaque VRM est basée sur du SIC634 de Vishay et peut tenir 50 A en continu, ce qui permet d'obtenir en théorie 700 A pour le CPU et 100 A pour le SoC, ce qui reste largement suffisant, même en incluant les pertes de transformation.
Le contrôleur est un RAA229004 de chez Renesas, une des puces les plus récentes du marché permettant de gérer 8 phases de manière numérique et avec deux sondes de température indépendantes. Par contre, nous sommes déçus, aucune sonde de température n'est disponible pour les VRM, ce qui limite énormément le monitoring et les contrôles disponibles sur les régulateurs de tension pour les fans d'overclocking extrême.
ASRock réalise un circuit audio de très bonne qualité, rivalisant avec les cartes son dédiée d'entrée de gamme.
Le circuit audio est retravaillé aussi, ASRock commençant à adopter l'utilisation de DAC et de condensateur film type WIMA sur ses cartes haut de gamme. La puce employée est un ES9218P de chez ESS, qui permet de traiter la quasi-totalité du son en dehors des traditionnels ALC1220 : filtres, volume, alimentation et même amplification, une puce qui fait tout et qui semble faire le travail sur le papier, grâce des amplificateurs intégrés analogiques et un régulateur en charge pump, ce qui donne des tensions négatives depuis le 5V habituel et donc une sortie sans condensateur de liaison, source de plusieurs soucis de qualité audio. Toutefois cela s'avère vrai uniquement pour les sorties stéréo - casques et enceintes frontales - et il faudra se contenter des sorties classiques de la puce ALC1220 pour les autres éléments des kits 2.1, 5.1 et 7.1.
Puisque nous parlons du son, le chipset X570 "oblige" l'utilisation d'un ventilateur afin de dissiper correctement sa puissance. La X570 Taichi Razer Edition n'est pas un modèle silencieux, et même à basse vitesse le ventilateur produit un bruit très présent dans le registre des médiums, vers les 1 à 3 kHz. Toutefois, après observation du BIOS, nous avons pu constater que le ventilateur est à l'origine réglé en mode performance, alors que le mode silencieux s'avère plus que suffisant pour une grande partie des utilisateurs. Ce paramètre permet un mode semi-passif du ventilateur, qui ne s'enclenche que très rarement alors, et devient donc moins gênant. À noter, cela reste supérieur au moulin d'origine de la X570 Taichi, qui se basait sur un blower réputé bruyant.
Les puces utilisées par ASRock sont parmi les plus récentes, et la connectique reste dans la norme des cartes haut de gamme X570.
Terminons notre traditionnelle étude par l'observation de la connectique. La façade arrière n'évolue pas vraiment sur la connectique et reste proche de la première version : 4 ports USB 3.1, 1 port USB 3.2 Gen 2 Type-A, 1 port USB 3.2 Gen 2 en Type-C, et 2 ports USB 2.0 pour les périphériques souris/clavier ainsi qu'un port PS/2, un port HDMI 2.1, le tout accompagné d'une puce Ethernet Killer 3100G - qui est une Realtek RTL8125 probablement - en 2,5 Gbit/s et du Wi-Fi 6 via une puce Killer AX1650x, basé sur une puce de chez Intel. Si vous voulez en savoir plus sur ce que représentent réellement ces puces, nous avions fait un Hard du Hard à ce sujet. La fameuse option permettant de flasher votre BIOS depuis une clé USB sans démarrer le PC est aussi présente.
La connectique interne est tout autant chargée et nous vous en épargnons la liste, vaste et longue, excepté notre mention spéciale pour le connecteur USB 3.1 Gen2 Type-C qui est légèrement mieux placé que sur la X570 Taichi première du nom. Pour ce qui du RGB, la carte est bien illuminée via du rétroéclairage au niveau des radiateurs, du chipset et sur l'arrière, ce qui donnera un effet intéressant si vous aimez transformer votre PC en boule disco lors de vos marathons World of Warcraft.
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1 • Préambule |
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3 • Protocole & côté BIOS |
4 • Stabilité, audio et verdict |