Test • Gainward GTX 1070 & 1080 Phoenix GLH |
————— 11 Octobre 2016
Test • Gainward GTX 1070 & 1080 Phoenix GLH |
————— 11 Octobre 2016
Nous avons eu l'opportunité de nous procurer deux cartes en provenance de Gainward : les GTX 1070 et 1080 Phoenix GLH c'est à le dire le sommet de gamme du constructeur avec ces Goes Like Hell. Commençons par la première citée qui arbore un design à deux ventilateurs axiaux de 10 cm de diamètre. Le carter métallique mêle le noir aux teintes rouge et bronze, pas forcément du meilleur goût même si ceci reste bien entendu subjectif. La carte est plus large que l'équerre de fixation avec +2.6 cm. Côté longueur on obtient 28.5 cm sachant que le PCB, recouvert d'une backplate en aluminium, se "contente" de 26,7 cm. On trouve également sur la face arrière le switch permettant de basculer entre les 2 bios (OC par défaut et standard en secours) qu'embarque la carte. Enfin, elle accuse 1200 g sur la balance ce qui en fait un poids "très" lourd, mais contrairement à KFA², Gainward n'a pas prévu ici de support télescopique pour soulager le connecteur PCIe. Attention donc à bien coucher la tour, voir démonter la carte lors des déplacements.
Gainward GTX 1070 Phoenix GLH - Cliquer pour agrandir
Le panel de connexion est similaire à la FE avec un HDMI 2.0b, 3 DP (1.3/1.4 ready) et un DVI(-D). L'alimentation électrique additionnelle est assurée par un seul connecteur 8 pins à l'instar de la carte de référence du caméléon. Le logo Gainward sur la tranche est bien entendu rétroéclairé par LED et les variations de couleurs sont censées représenter le niveau de sollicitation de la carte (en fait sa température), tout cela étant bien entendu modifiable/pilotable via le logiciel Expertool de Gainward. Enfin, il est nécessaire de prévoir 3 slots pour son installation du fait de la proéminence de son refroidisseur.
Connecteurs vidéo et d'alimentation - Cliquer pour agrandir
En démontant le refroidisseur, on aperçoit deux radiateurs en aluminium raccordés par le biais de 3 caloducs en cuivre d'un diamètre de 8 mm. Deux autres caloducs de 6 mm répartissent la chaleur au sein du radiateur surplombant le GPU. La base de contact avec ce dernier est constituée de cuivre, les puces mémoires et les éléments de puissance s'appuient sur des pad thermiques pour profiter eux-aussi du dissipateur. La carte dénudée laisse apparaître le GPU, la mémoire et l'étage d'alimentation plus travaillé que celui des Founders Editions.
Radiateur et PCB - Cliquer pour agrandir
Le GPU en révision A1 est identifié comme étant la version 200, indiquant une puce amputée de 5 SM. Son packaging est protégé aux extrémités par un cache en plastique, probablement pour éviter les "accidents" lors de la phase d'assemblage vu la taille du refroidisseur ! Les puces mémoires l'accompagnant sont fournies par Samsung et d'une capacité individuelle d'un Go certifié à 8 Gbps. L'étage d'alimentation est constitué de 8 phases dédiées au GPU et une pour la mémoire.
GPU et VRM - Cliquer pour agrandir
Poursuivons avec la 1080 Phoenix GLH cette fois : elle arbore exactement le même design à deux ventilateurs axiaux de 10 cm et les couleurs "maisons" du carter... La carte reprend les mêmes dimensions à savoir +2.6 cm en largeur par rapport à l'équerre de fixation, 28.5 cm en longueur et un PCB à 26.7 cm toujours recouvert d'une backplate en aluminium laissant apparaître les connecteurs SLi et le switch pour le dual Bios. La carte prend 10 g à 1,21 kg en tout, sans qu'aucun support additionnel ne soit fourni non plus.
Gainward GTX 1080 Phoenix GLH - Cliquer pour agrandir
Le panel de connexion est identique à celui de sa petite soeur avec un HDMI 2.0b, 3 Display Port 1.3/1.4 ready, un DVI(-D) et reprend les découpes type "nid d'abeilles". L'alimentation électrique additionnelle est assurée cette fois par deux connecteurs : un 8 pins auquel Gainward a adjoint un 6 pins soit 300 W en tout. La tranche est décorée par le logo Gainward rétroéclairé via des diodes électroluminescentes de couleur (vert pour la carte froide, bleu lorsque la température est "intermédiaire" et rouge pour chaude, modifiable/pilotable via Expertool). A l'instar de la 1070, 3 slots sont nécessaires pour son installation.
Connecteurs vidéo et d'alimentation - Cliquer pour agrandir
En démontant le refroidisseur, on constate que ce dernier est strictement identique à celui de la 1070 Phoenix GLH. La carte dénudée laisse apparaître un PCB également similaire, hormis quelques détails au niveau de l'étage d'alimentation.
Radiateur et PCB - Cliquer pour agrandir
Le GP104 en révision A1 est identifié comme étant la version 400 cette fois, c'est-à-dire la puce complète, là-aussi protégée aux extrémités de son packaging. Les puces mémoires l'accompagnant sont fournies par Micron, GDDR5X oblige, et font chacune 1 Go certifié à 10 Gbps. L'étage d'alimentation passe à 8+2 phases pour alimenter le GPU et la mémoire.
GPU et VRM - Cliquer pour agrandir
Poursuivons la description de nos cartes au travers de GPU-Z : la 1070 dispose d'une puce "castrée" à 1920 unités de calcul et 120 TMU. Les 64 ROP sont bien présents pour exploiter le bus mémoire 256-bit animant les 8 Go cadencés à 2127 MHz soit +6% par rapport à la FE. La 1080 utilise de son côté un GP104 intégral (2560 unités de calcul et 160 TMU), avec le même nombre de ROP et une largeur de bus identique, par contre la mémoire est de type GDDR5X cadencée à 1314 MHz soit là-aussi un overclocking par rapport à la FE (+5%). Du côté des fréquences GPU, la 1080 GLH propose de base 1747 MHz et un boost à 1886 MHz (+153 MHz). La 1070 GLH atteint respectivement de 1671/1873 MHz (+190 MHz).
GPU-Z Gainward GTX 1070 & 1080 Phoenix Goes Like Hell
Au repos, la fréquence GPU diffère légèrement des FE en se stabilisant respectivement à 316 et 291 MHz au lieu de 135 MHz... Pour la mémoire, la GDDR5 de la 1070 reprend la fréquence au repos du modèle de référence (202,5 MHz), il en est de même pour la 1080 GLH avec sa GDDR5X fonctionnant à une fréquence de 101,3 MHz.
Fréquences au repos
Du côté des fréquences maximales, le grand ordonnanceur de ces dernières, à savoir GPU Boost, implique un contrôle de la consommation et de la température pour fixer les valeurs. Ainsi, le GPU démarre à sa fréquence maximale (qui pour rappel fluctue selon la "qualité" de la puce) puis cette dernière se voit réduite pour rester dans l'enveloppe thermique allouée ou ne pas excéder une température donnée : dans sa version 2.0, le boost perdait ainsi un bin (13 MHz) au-delà de 63°C, puis un second au-delà de 73°C et enfin autant que nécessaire à partir de 80 ou 83°C (selon la carte) pour ne pas outrepasser cette température de consigne.
A présent, GPU Boost 3.0 introduit un changement notable par rapport à la précédente version. Il s'agit d'une limitation plus drastique de la température du GPU qui s'active dès 37°C et réduit par paliers la fréquence (un bin tous les 5°C) afin de retarder la montée en régime de la ventilation et donc les nuisances sonores. Sous forte charge, le GPU atteindra (moins vite) toujours la température de consigne maximale (82°C sur les GTX 10x0) sur une FE et perdra à ce moment autant de bins que nécessaire pour la conserver. En définitive, la valeur max. du boost n'est jamais effective bien longtemps y compris pour des cartes customs...
En tout état de cause, notre exemplaire de Gainward GTX 1070 Phoenix GLH atteint par défaut la valeur astronomique de 2090 MHz même si ce n'est que quelques instants avant que, la température augmentant, GPU Boost 3.0 ne la bride. Sa grande soeur se "contente" de 2051 MHz au mieux (malgré des fréquences officielles supérieures (la magie de la variabilité des échantillons avec GPU Boost selon leur "qualité") avant de subir elle-aussi le dictât du turbo-frein en troisième révision. Notons pour enfoncer le clou que les valeurs max. indiquées précédemment ne sont possibles qu'au démarrage, car au repos les cartes coupent leurs ventilateurs et le GPU dépassent les 37°C.
Exemples de fréquences en charge
C'est tout pour les cartes de Gainward, voyons page suivante le protocole de test et les performances !
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Un poil avant ?Mafia 3 : Lincoln fait fausse route et se crashe | Un peu plus tard ...Chrome 55 et la RAM : plus d'eau et moins de Pastis |
1 • Préambule |
2 • |
3 • Prestations & nuisances sonores |
4 • Températures / IR / Consommation |
5 • Overclocking & Verdict |