Test • Cooler Master Sileo 500 |
————— 29 Septembre 2009
Test • Cooler Master Sileo 500 |
————— 29 Septembre 2009
• L'extérieur
Voici notre Sileo 500, fraîchement déballé et qui prend la pose le temps de ces premiers clichés en vue d'ensemble. Un style sobre, mais Cooler Master n'a pas souhaité en faire non plus une tour sans la moindre personnalité. Pour cela deux éléments principaux qui lui donnent une petite touche spéciale : tout d'abord le fait que la face avant soit en aluminium brossé, au contraire des autres panneaux qui sont eux en acier "classique", et ensuite cette petite bande verticale que l'on voit en bas de la face avant, que nous regarderons de plus près tout à l'heure.
Bref du sobre, mais pas non plus impersonnel. C'est sûr qu'il n'y a pas vraiment de quoi sauter au plafond et crier au génie du design, mais nous ne sommes pas non plus en présence d'une tour dont on pourrait se demander s'il ne s'agit pas d'un "noname ou assimilé" juste rebadgé.
Nous voici donc face-à-face avec... la face de ce Sileo 500. On voit bien le rendu particulier de l'aluminium brossé, et les quelques éléments de design distillés par Cooler Master, comme ces grosses barrettes verticales sur les côtés, en plastique et plus longues que la face avant elle-même. Ce n'est pas grand chose, mais permet de casser une impression de forme trop rectangulaire et massive. Cooler Master souhaitait visiblement que son boîtier, tout en restant très discret, ne donne pas non plus l'impression d'un gros pavé noir, et c'est juste ce qu'il fallait.
Autre détail, et là bien plus "tape-à-l'oeil", les boutons Power et Reset. Comment des boutons peuvent-ils être voyants ? Eh bien par exemple en les mettant comme ici sous forme de petite barrette, avec une diode bleue derrière. Une touche lumineuse que certains trouveront sympathique et que d'autres accueilleront avec moins d'enthousiasme, mais pas de souci pour eux : il leur suffira de ne pas relier l'alimentation électrique des diodes, totalement indépendante du fonctionnement des boutons eux-mêmes.
Un dernier point sur cette face avant : elle masque la présence du premier des deux ventilateurs de 120mm de diamètre, placé juste derrière ces boutons Power et Reset. Afin que l'air puisse lui arriver, les barres en plastiques sur les bords latéraux sont ajourées, permettant donc de préserver un style de face avant "fermé", sans négliger la ventilation. Un point qui chagrine tout de même : pas de filtration de la poussière en bonne et due forme, résultat elle va s'incruster sous cette face avant et les nettoyages nécessiteront de retirer celle-ci. Cela n'aurait pas constitué un souci si un système d'ouverture aisé avait été mis en place mais non, ce sont les habituels gros ergots en plastiques, et retirer cette façade n'est pas une partie de plaisir car si le principe est simple : attraper le bas de la façade et tirer vers soi, en pratique les ergots résistent, et on croise les doigts pour ne pas entendre le bruit du plastique qui casse en tirant...
La face arrière est des plus classiques, ancestrale diront peut-être même certains car, sacrilège, Cooler Master n'a pas avec le Sileo cédé à la mode du moment d'avoir l'alimentation en bas de la tour. Nous en reparlerons lors de nos tests thermiques car il s'avère qu'effectivement ce placement en haut de la tour a à la fois un impact positif sur les prestations du boîtier et... un impact négatif également... Il vous faudra poursuivre votre lecture pour en savoir plus !
En dehors de ce point qui saute de suite aux yeux, quelques éléments moins visibles sont à noter. Tout d'abord la grille, percée à même la tôle de la face arrière de manière assez fine, laisse apparaître le ventilateur de 120mm arrière. Une particularité : il n'est pas fixé par des vis, mais des clips en plastiques. Autre détail plutôt appréciable : on devine au niveau des brackets PCI la présence d'un système de montage sans vis. Un constat sympathique car force est de constater que ce type de solution est rare sur des boîtiers d'à peine plus de 60€ comme le Sileo 500.
Comme nous l'avons vu en présentation, le Sileo 500 offre les connectiques de base habituelles, à savoir 2 ports USB 2.0 et les prises casque et micro, mais y ajoute également, et là c'est une bonne nouvelle, l'eSATA. On voit de plus en plus de tour privilégier cette solution au firewire, mais ce n'est pas si récent que cela et le Sileo a déjà lui près d'un an d'existence. Un bon point donc.
Il fallait bien qu'il y ait une réelle fausse note sur l'aspect extérieur du Sileo 500, et la voilà sous nos yeux. Non nous ne parlons pas de la laideur de l'association du blanc et du gris, encore que c'est vrai que ce blanc pour les pieds est en totale contradiction avec tout le reste du design, mais c'est surtout sur le matériau utilisé pour ces pieds : du simple plastique, dur...
Là nous avons l'impression d'avoir affaire en regardant le dessous du Sileo 500 à un vulgaire boîtier noname vendu à moins de 30€ avec une alimentation bonne à tester l'efficacité de votre disjoncteur. C'est d'autant plus désagréable que nous sommes censés être en présence d'un boîtier optimisé pour le silence, et on ne peut pas imaginer pire que des pieds en plastique dur pour cette quête de l'insonorisation. Un carton jaune là de notre part, des petits patins noirs en caoutchouc, même pas bien gros ni de qualité extraordinaire, nous auraient semblés plus logique, et même indispensable pour éviter cette déconvenue que bien des acheteurs ne manqueront pas de remarquer.
Il est temps maintenant pour nous d'ouvrir le panneau latéral gauche pour examiner l'intérieur de ce Sileo 500. Deux petites vis à main à enlever et un panneau à tirer vers l'arrière pour le sortir de ses charnières, le temps pour vous de changer de page.
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1 • Préambule |
2 • Présentation |
3 • |
4 • Intérieur |
5 • Le montage |
6 • Le protocole |
7 • Tests dinsonorisation |
8 • Nuisances sonores de la ventilation |
9 • Performances en refroidissement |
10 • Verdict |