Test • Streacom DB4 |
————— 31 Janvier 2017
Test • Streacom DB4 |
————— 31 Janvier 2017
Le haut et le bas du Streacom DB4
Streacom DB4 | |
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Couleur | Gris sablé |
Famille |
Mini tour |
Dimensions (en mm) |
270 x 260 x 462 |
Poids |
7.5 kg |
Matériaux | Aluminium et PVC |
Formats de carte |
Mini ITX |
Baies 5,25" | 1 optionnelle (ODD kit) |
Baies 3,5" | Jusqu'à 5 |
Baies 2,5" | Jusqu'à 12 |
Restrictions |
CPU : N/A GPU : 200 mm (116 de largeur !) PSU : Externe ou format propriétaire |
Connectique en façade | N/A |
Ventilation fournie |
Aucun |
Prix officiel |
399€, alim ZF240 Fanless incluse |
L'appareil livré est un cube dont les dimensions sont de 270mm de hauteur pour 260mm de côtés. L'ensemble assez lourd pour le gabarit, et accuse tout de même un bon 7.5kg sur la balance. Tout de gris vêtu (ça change des briques noires que produit généralement Streacom), le design est réussi. Le revêtement est en aluminium de première qualité, à la finition sablée du plus bel effet.
Au-dessus se trouve l'accès vers l'intérieur du boîtier. Il s'agit d'un panneau en PVC noir, rien de plus. L'ensemble de la connectique est placé sous le châssis. Là vous trouverez deux slots d'extension, l'I/O Shield de la carte mère et c'est tout. D'origine, le DB4 ne présente qu'un trou pour une alimentation externe en lieu et place du connecteur d'alimentation. Vous verrez aussi le bouton Power sur cette face, dont la position est indiquée par un logo sur le pied du boîtier histoire de ne pas le chercher durant des heures.
Pour accéder à l'intérieur, il faut retirer le panneau en PVC à l'aide de la clé à six pans livrée. On découvre un espace aussi dépouillé que l'extérieur. Il faut se débarrasser de quatre vis à main pour libérer les parois. Vous apercevrez d'abord l'usinage des lourds panneaux, ainsi que leur système de fixation. Chaucun d'eux est équipé d'entretoises qui s'encastrent dans des encoches prévues à cet effet. La fermeture est totale lorsque vous resserrez les vis à main et que le panneau du haut est vissé sur ses supports.
Les parois s'encastrent les unes dans les autres pour rigidifier l'ensemble et se désolidarisent en les tirant vers le haut. Le châssis cubique accueille les supports du plateau amovible pour la carte mère (Mini ITX), ainsi que tout le nécessaire pour fixer alimentation, disques durs et dissipateurs.
Selon la configuration choisie, le DB4 peut accueillir jusqu'à douze SSD ou cinq disques durs de 3.5". Si vous utilisez l'alimentation interne optionnelle, on perd en place avec la possibilité de n'installer que neuf SSD ou quatre DD. Vous avez également la possibilité d'ajouter un support de lecteur optique slot-in si vous utilisez encore ces supports.
L'appareil est prévu pour accueillir une carte graphique de 200mm de longueur et 116mm de largeur. Il faudra prendre soin de vérifier l'orientation des câbles d'alimentation puisque la capacité d'accueil en dépendra également. Pour être plus clair, le connecteur doit-être vers le haut..
Boîtier ouvert et petite vue sur l'intérieur des panneaux
C'est la partie la plus laborieuse puisqu'il faut faire preuve de minutie pour ne rien louper. On commence par la préparation de la carte mère, plus longue que d'ordinaire. Il faut pour cela réunir les douze pièces qui composent le dissipateur; rien que ça.
Kit de refroidissement et carte mère prête à prendre place
On commence par installer les caloducs dans le support de fixation en aluminium qui prendra place sur le processeur. On étale ensuite pas mal de pâte thermique (allez-y franchement) sur les caloducs puis on installe la plaque en cuivre qui fera contact avec votre CPU. Là, vous pouvez fixer l'ensemble sur le socket, sans oublier la pâte thermique sur le processeur. La mise en place se fait à l'aide de quatre vis.
Lorsque votre carte mère est prête, placez là sur le plateau amovible puis insérez l'ensemble dans le boîtier. En face du dissipateur vous trouverez un support destiné à accueillir la plaque de contact. Fixez-la sur le support en question, sans oublier de placer le long pad thermique sur les caloducs, afin que la chaleur dégagée soit bien transférée
L'alimentation requiert également un peu de manutention. Streacom nous a fourni un bloc ZeroFlex ZF240 Fanless de 240W. Pour l'installer, il faut retirer la plaque du fond pour fixer le connecteur externe. Il y a deux vis, ça va vite. On met ensuite le bloc en place en le vissant sur l'un des supports disposés dans le boîtier (les supports DD/SSD). Lorsque c'est fait, placez le gros pad thermique livré avec le boîtier sur la tranche de l'alimentation. Il fera contact avec le panneau et permettra de dégager l'éventuel trop-plein de chaleur.
L'alimentation ZF240 Fanless de 240W
Terminez en câblant l'ensemble des éléments et roulez jeunesse. On replace les panneaux, on ferme le capot et l'on branche la bête. Alors là il va falloir le renverser pour y connecter clavier, souris et autre câble HDMI et d'alimentation. Il y a suffisamment de place pour ce faire, mais l'accès n'est pas des plus aisés. Quand c'est fini, vous pouvez démarrer. Attention, le boîtier n'émet aucune nuisance. Si vous loupez quelque chose, vous allez attendre longtemps un signe de vie de sa part. La place manquant pour notre carte graphique (120mm de largeur), nous avons installé un Raptor histoire d'avoir une indication sonore.
Les supports de stockage et le DB4 prêt à fonctionner, si tout se passe bien !
Le produit étant exclusif dans sa conception et sa qualité de fabrication, il est logique de s'attendre à un tarif haut perché. Chez CaseKing par exemple l'engin est affiché à 299.90€ nu. Un kit comprenant l'alimentation ZF240 Fanless est disponible si vous ajoutez 100€ tout de même, ce qui porte le tarif à 399.90€ pour l'ensemble. Ce n'est pas donné, effectivement.
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