Un p'tit rappel qu'avec le SSD NV1 de Kingston, c'est aussi la lotterie du hardware |
————— 31 Décembre 2021 à 09h55 —— 18205 vues
Un p'tit rappel qu'avec le SSD NV1 de Kingston, c'est aussi la lotterie du hardware |
————— 31 Décembre 2021 à 09h55 —— 18205 vues
Ces derniers temps, bon nombre de fabricants de SSD se sont déjà fait prendre à avoir fait circuler des SSD dans le commerce dont les spécifications ne correspondaient plus systématiquement à celles aperçues lors du lancement, et ce sans avoir réellement fait l'effort d'en informer clairement le consommateur, d'où quelques mauvaises surprises. WD, Crucial, ADATA, Patriot, Samsung... Eh oui, même les meilleurs ont failli et égratigné la confiance de certains utilisateurs. Que les composants puissent changer n'est en soi pas un gros problème, d'autant plus en ce temps où tout le monde joue des coudes pour s'approvisionner. On ne demande pas la lune, mais un minimum de transparence serait plus que bienvenu... Seul Intel a affirmé ne jamais avoir joué à ce jeu, ce qui nous fait finalement une bien belle jambe, considérant qu'Intel se retire de toute façon à présent du marché du SSD avec NAND au profit de SK Hynix.
En tout cas, il faut en rajouter un à la liste aujourd'hui, il s'agit de Kingston et plus spécifiquement de son SSD NVMe M.2 d'entrée de gamme, le NV1. Un modèle attractif du fait de son tarif assez contenu et des performances modestes. Par contre, TPU a pu découvrir après avoir mis le SSD à nu que ses spécifications ne correspondaient pas à ce que d'autres testeurs avaient reçu. En effet, tandis que la plupart des tests du NV1 présentaient jusqu'à un présent un SSD avec un contrôleur Phison E13T et de la NAND QLC ou TLC selon la capacité, TPU avait reçu un exemplaire 1 To équipé d'un contrôleur SM2263XT avec de la NAND QLC 96L de chez Micron, a priori une première pour cette version. Une variabilité qui n'est évidemment reflétée d'aucune manière sur la fiche technique officielle ni avec l'endurance ni les chiffres de performances.
Toutefois, à la défense du fabricant, ce dernier n'a justement jamais garanti de combinaison spécifique de hardware pour son NV1, ayant repris la même stratégie adoptée pour son A400 et comme Anandtech l'avait d'ailleurs clairement noté dans son test en mars dernier. En somme, le NV1 peut exister avec n'importe quel mélange contrôleur + NAND, peu importe sa capacité.
La bonne nouvelle, c'est qu'il serait toutefois possible apparemment de distinguer les versions Silicon Motion et Phison du NV1, et sans avoir à ouvrir l'emballage. En effet, le contrôleur Silicon Motion est une belle grosse puce brillante dépassant légèrement de dessous l'autocollant, tandis que le Phison est noir et bien caché sous le sticker. À savoir que les deux sont des contrôleurs DRAM-less (qui commencent à se faire assez vieux, il faut le dire aussi), mais le SM2263XT de Silicon Motion est donné pour un maximum théorique de 2400/1700 Mo/s en lecture/écriture séquentielle et 280K/250K IOPS (avec HMB) en aléatoire, tandis que le Phison PS5013-E13T vante dans le même ordre 2500/2100 Mo/s et 230K/390K IOPS. Clairement, y'en a un des deux qui est meilleur, sur le papier.