Test • HWLabs Black Ice GTX 480

• Déballage, le radiateur

Lorsque l'on acquiert un radiateur qui flirte, hors promotion, avec les 150€, on s'attend à juste titre à du très haut de gamme. Pour autant, l'emballage nous laisse un peu sur notre faim puisqu'il ne s'agit que d'un vulgaire carton sans imprimés ou quelques autres artifices esthétiques. On reste dans le sobre à l'excès, et l'ouverture du carton n'y change rien puisque sous un second rabat on trouve le radiateur et dans un petit logement 16 vis (un peu râteau là, 32 n'auraient pas couté beaucoup plus cher) permettant d'installer des ventilateurs d'une épaisseur de 25mm, grâce aux filetages prévus à cet effet sur le radiateur.

Passée la première déception de l'emballage et du bundle, on se décide à prendre en main le radiateur et l'on ressent toute de suite la qualité du produit intégralement composé de cuivre, matériau adapté s'il en est à la conduction thermique. Le principe de fonctionnement est toujours le même, à savoir des canaux en cuivre conduisant le liquide sur toute la longueur du radiateur et sur lesquels se rattachent d'innombrables ailettes permettant d'augmenter significativement la surface d'échange avec l'air ambiant.

C'est sur ce point qu'HWLabs dit avoir particulièrement amélioré sa gamme GT par rapport à la précédente, ce qui devrait conduire à des performances de tout premier plan. Par contre, lorsque la densité d'ailettes est élevée, il est souvent nécessaire d'avoir un flux d'air assez soutenu pour profiter aux mieux de ces dernières. Cela aura donc une incidence sur le choix des ventilateurs et indirectement le bruit généré.

Il parait interminable vu comme ceci, non?

Un paramètre important, également à prendre compte avant l'acquisition d'un tel radiateur, c'est bien son encombrement et tout particulièrement sa longueur. Ainsi, un radiateur simple voir double sera relativement facile a intégrer au sein d'un boitier pour peu que l'on soit bricoleur, pour un quadruple c'est une autre paire de manches même dans de vastes boitiers LianLi. Jugez plutôt de sa longueur face à des radiateurs plus conventionnels (BI GT Stealth 120 et BI Xtreme²). Impressionnant:

Le plus simple reste donc d'opter pour deux trépieds à fixer aux extrémités du radiateur et de conserver ce dernier à l'extérieur du boitier (ça c'est la version économique, on peut toutefois concevoir une watercase pour l'accueillir). L'inconvénient est plus d'ordre esthétique (certain aiment toutefois la vue d'un radiateur) et ergonomique. Le radiateur étant forcément relié à la tour par les tuyaux, le déplacement une fois le circuit en eau de l'un ou l'autre sera limité à la longueur des tuyaux ou imposera le déplacement simultané des 2 éléments.

Avantage toutefois, le radiateur est à "l'air libre" et n'est donc pas réchauffé par l'air chaud produit par les éléments de la configuration. Ceci étant dit, nous avons opté pour la première solution à savoir une pied métallique de part et d'autre du radiateur. Voyons cela :