En cabine • MSi Optix MEG381CQR Plus |
————— 21 Juillet 2022
En cabine • MSi Optix MEG381CQR Plus |
————— 21 Juillet 2022
Derrière ce nom à coucher dehors, se cache un moniteur 38" au format 21:9, même si la définition fixée à 3840 x 1600, correspond plus précisément à 21,6:9. Les dimensions sont conséquentes, avec le corps de l'écran (sans le pied) affichant 89,7 cm x 42,2 cm x 12,2 cm. L'épaisseur relativement importante n'est pas entièrement due à l'épaisseur du boitier (qui est notable), mais aussi à la courbure de ce dernier. Celle-ci n'est toutefois pas très prononcée (2300R = courbure correspondant à un arc d'un cercle de 2,3 m de rayon). L'utilisation du pied fera passer la profondeur à 32,6 cm, il faudra donc prévoir la place en conséquence sur le bureau. Si la face avant laisse apparaître des bordures relativement fines, ce n'est pas le cas de celle inférieure, créant un petit "menton" façon iMac à ce moniteur.
Un moniteur au monton prononcé !
MSi a en effet intégré sur la face avant un bandeau de LED RGB, ainsi qu'un petit écran OLED dans le coin inférieur gauche. Nous détaillerons ce dernier un peu plus bas. Autant vous le dire clairement, nous ne sommes pas de grands fans des LED et encore moins de l'idée d'en coller sur la face avant. Cela a tendance à distraire l'utilisateur de l'afficheur en lui même, la bonne nouvelle vient du fait que ces diodes sont désactivables. Cela désactive cependant celles arrière situées au niveau des évents également, et qui auraient pu avoir pour le coup une utilité façon ambilight, mais il faudra faire sans si vous ne supportez pas celles à l'avant du moniteur. Dernier point, une Webcam 720P est présente juste au-dessus du bandeau lumineux. La qualité n'est pas excellente et l'angle de vision surprenant du fait de sa position, mais elle pourra dépanner.
Le pied est bien conçu, puisqu'il permet un ajustement en hauteur (10 cm), en inclinaison (-5° / + 15°) et en rotation (+/- 30°). Son assemblage est aisé, puisqu'il suffit d'installer 4 vis pour que la colonne se solidarise à l'écran par le biais de la fixation VESA 100 x100. Le pied se fixe ensuite à la colonne par une seule vis à main et le tour est joué. Un petit cache en plastique est fourni pour masquer la fixation arrière et un orifice dans la colonne permet de faire passer les différents câbles. On regrettera juste l'absence d'un support à casque rétractable à l'arrière, comme on peut le retrouver par exemple sur la gamme Odyssey de Samsung. A noter enfin la présence d'un petit joystick pour gérer l'OSD, et d'une roulette cliquable pour les actions liées à l'écran OLED en façade.
Un pied bien fichu et des LED RVB
La connectique est plutôt bien fournie avec un DisplayPort 1.4A et deux HDMI, malheureusement limités au 2.0B. En conséquence, il ne sera pas possible de dépasser les 85 Hz avec ce type de connecteur à la définition native. En sus de l'alimentation, on retrouve une entrée micro et un port USB 3.2 Gen 1 pour le raccordement à l'unité centrale du Hub USB fournissant 3 ports, dont un type A juste à côté. Enfin, le bouton de mise sous/hors tension est lui aussi possitionné sous le moniteur.
Une connectique riche et complète, mais pas aux dernières normes !
On notera également 2 séries de 2 encoches sous la tranche. Il s'agit de l'endroit ou vous pourrez fixer ce que MSi nomme un bungee, c'est à dire un passe câble destiner à guider celui de votre souris filaire, les ressorts permettant de suivre les mouvements de cette dernière. La présence des 2 emplacements permettant de satisfaire autant les droitiers que les gauchers.
Un "bungee" pour votre mulot
Le côté gauche du moniteur abritent les 2 ports USB 3.2 Gen 1 restants ainsi qu'une prise jack 3.5 mm pour connecter le micro et une seconde pour le casque.
Des ports USB et casque sur le flanc gauche
MSi fourni également un petit accessoire à clipser au sommet du moniteur et permettant de fixer un appareil photo ou une caméra numérique par le biais du filetage, le tout disposant d'une rotule bien pratique pour trouver l'angle de visée optimal. De quoi remplacer avantageusement la Webcam intégrée.
La fixation optionnelle pour APN
En termes de courbure, les 2300R ne risquent pas de perturber énormément l'utilisateur. En comparaison du 1000R d'un Odyssey G9, la sensation est bien moins enveloppante. Si c'est moins immersif en jeu, c'est par contre bien plus pratique pour un usage bureautique, où les lignes d'un tableur vont être plus facile à suivre avec la perspective.
Une courbure légère
Un mot sur l'OSD. Ce dernier dispose d'une traduction en français et s'avère très ergonomique du fait de l'usage du petit joystick au dos. De nombreux réglages sont disponibles, allant de la gestion de l'image à la réactivité de la dalle, en passant par les sources d'entrée où les réglages des LED, etc. On notera en particulier la présence d'un mode anti lumière bleue qui pourra aider certains à retrouver le sommeil, mais également la possibilité d'ajouter au centre de l'écran un réticule de visée que certains petits malins pourront utiliser dans les jeux ne l'autorisant pas. Dernier point, il faudra se rendre dans le menu Setting puis overclocking DP pour pouvoir déverrouiller l'accès aux 175 Hz, sans quoi vous serez limités à 144 Hz.
Un OSD complet et ergonomique
Quid du petit écran OLED ? On passera sans commentaire sur sa dénomination HMI (Human Machine Interface ou Interface homme machine) purement marketing. Par défaut, ce dernier affichera de manière successive la définition, la fréquence de rafraîchissement verticale et la source d'entrée vidéo. La roulette située à gauche permet de faire défiler les informations et de sélectionner les menus, un click long permettant d'en sortir. A noter que certaines actions (gestion du RVB, couleurs, etc.) possible par le biais de cet afficheur et de la roulette, ne seront fonctionnelles qu'après avoir installé le logiciel MSi. Cela fait souvent double emploi avec l'OSD, tout en étant moins réactif et complet, il ne sera donc que peu utile en tant qu'afficheur déporté pour les réglages. A noter pour finir que notre afficheur souffrait d'un petit défaut, une "saleté" étant présente (en bas du S et du O) sur la face intérieure de la protection d'écran.
Un mini afficheur OLED nommé HMI
Nous ne sommes pas vraiment fan des logiciels propriétaires pour les cartes graphiques/mères, alors vous imaginez pour les périphériques ! Toutefois, si vous voulez tirer davantage parti de l'écran, et en particulier de son petit afficheur OLED et des zones de LED RVB, il faudra impérativement passer par là, et en l'occurrence MSI Center. Ce dernier va communiquer avec l'écran par le biais de la connexion USB, mais la réactivité ne sera pas de mise, puisqu'il faudra parfois attendre 2 à 3 secondes pour voir apparaitre certains éléments demandés.
MSi Center
Une fois Gaming Gear sélectionné, vous allez pouvoir choisir les différents menus qui seront accessibles à l'aide de l'afficheur OLED. On notera plus particulièrement les différents effets liés aux LED RVB, mais aussi le monitoring de certains éléments tels que les fréquences, températures et taux d'utilisation du CPU et du GPU.
Le menu Gaming Gear
Une bonne idée en pratique, malheureusement cela ne fonctionnait pas lors de notre test. S'il est effectivement possible de choisir les éléments à afficher et voir ces derniers apparaitre dans le menu "contrôler" nouvellement ajouté à l'OLED, les valeurs reportées étaient systématiquement nulles. Compte tenu du temps imparti réduit pour ce test, nous n'avons pas poussé plus loin nos investigations sur le sujet (accessoire dans l'évaluation de ce moniteur), toujours est-il que cela n'a pas fonctionné de manière plug & play dans notre cas.
Le monitoring via l'afficheur OLED
Le menu True Color vous proposera différents profils jouant sur la colorimétrie suivant l'activité à réaliser. Cette option existe toutefois déjà dans l'OSD et à part être réellement allergique à ce dernier, il n'y a pas grande plus value à le faire par le biais du logiciel.
True Color
Mystic Light enfin, vous permettra de paramétrer tout ce qui est lié à l'activité des LED RVB. Il sera ainsi possible de définir précisément les couleurs et effets puis sauvegarder tout cela au travers de 3 profils différents. On notera également la fonction Ambient Link qui permettra d'adapter les LED RVB au contenu du jeu, ce qui peut conduire à améliorer l'immersion. Il faudra toutefois que les jeux soient compatibles, et il n'y en a pour l'heure qu'une poignée.
Mystic Light ou le paradis du RVB
Voilà pour une brève présentation de la bête, que vaut-elle à présent en pratique ?
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