Nous avons essayé • Happy Hacking Keyboard Professional 2 |
————— 24 Janvier 2020
Nous avons essayé • Happy Hacking Keyboard Professional 2 |
————— 24 Janvier 2020
Passé sous nos mains attentionnées, le HHKBII Pro révèle ses switchs à nu. Contrairement aux autres mécaniques, le plot fixant la touche en tant que telle est rond, l’assurance de ne pas pouvoir réutiliser un set personnalisé typé Cherry... Dommage !
Toujours en opposition à la concurrence, ces plots font en fait partie d’une plaque en plastique amovible qui, une fois retirée, laisse le PCB à libre, équipé seulement de la membrane et des ressors. Pratique pour changer des pièces, mais pratique également pour en perdre, puisque seule l’adhérence d’une légère colle à peine décelable maintient le restant du mécanisme en place.
Après une cargaison de vis, le PCB s’offre à nos yeux avides. Conception des années 2000, le vert est à l’honneur - en même temps, pas besoin de plus. La matrice des touches est séparée du switch en tant de tel, spécificité Topre, ce qui permet un accès grandement facilité à la membrane en cas de souci... sauf qu’il faudra la changer dans sa quasi-intégralité étant donné qu’elle ne se compose que de deux parties principales couvrant les touches les plus utilisées du clavier.
Quant à la partie inférieure, elle ne contient qu’un second PCB chargé de la gestion des interrupteurs de réglage et du « hub USB » : rien de bien croustillant !
Habituellement, nous poursuivons avec l’analyse du logiciel accompagnant le bousin, mais PFU a bien fait les choses : nul besoin de cela ici ! La configuration s’effectue au moyen de switchs disposés à l’arrière, normalement cachés derrière une pièce mobile en plastique. Les deux premiers permettent de choisir entre trois « dispositions » qui modifieront les raccourcis accédés via la touche Fn. Le premier, HHK, permet d’activer la touche « stop » (sur Fn + Super droit) et d’utiliser les classiques Insertion, flèches directionnelles et autres page suivante/page précédente ; là où le mode Light rajoute le pavé numérique ainsi que Verrouillage Majuscule. Le dernier mode est étrangement nommé Macintosh, de manière peu naturelle puisque, quel que soit l’OS (manchot ou fenêtre), il s’agit de celui de loin le plus recommandable puisqu’il reprend le raccourci du Light et rajoute les touches média. Un choix alambiqué, mais possiblement guidé par des compatibilités exotiques... Tant qu’un mode marche, difficile d’y trouver matière à reproche. Les quatre autres interrupteurs permettent d’échanger la touche Super gauche contre Fn, d’intervertir les touches Super gauche et Alt, et d’activer la prise en charge du réveil de l’ordinateur par pression ou non. Notez que pour ce dernier réglage, il peut être requis de passer faire un tour dans le gestionnaire de périphérique et modifier l’option de « gestion de l’alimentation », voire dans le BIOS.
Pour le reste, nous nous demandons bien pourquoi la firme n’a pas inclus l’OS libre dans sa liste de compatibilité, rien n’ayant posé souci lors du passage de ce clavier entre nos mains, alors même que cela fut son utilisation quasi exclusive. Certes, il arrive que la touche Fn reste activée lorsque le PC a été mis en veille la touche pressée, mais ce genre de problème s’est révélé aléatoire et peu fréquent, il est donc possible que l’OS soit en cause plus que le périphérique. Par ailleurs, il suffit de presser à nouveau la touche incriminée pour stopper le bug : clairement pas l’incompatibilité la plus marquante !
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