TPM 2.0 : un nouveau prérequis pour les jeux en ligne ? |
————— 07 Septembre 2021 à 13h07 —— 19704 vues
TPM 2.0 : un nouveau prérequis pour les jeux en ligne ? |
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Le TPM, ou Trusted Platform Module, est une puce servant à la sécurité d’un ordinateur en contenant des clefs utilisées pour déchiffrer le disque dans le cas d’un système verrouillé, notamment avec Bitlocker, ainsi que pour garantir l’intégrité de l’OS une fois couplée au Secure Boot. Bien que peu récente (le TPM 2.0 datant tout de même de 2013), la technologie connaît un fort gain d’intérêt du fait de son obligation pour faire tourner Windows 11, ou, tout du moins, pour être équipée d’une version capable de se mettre à jour.
Si l’utilité d’un tel module est disputée — notamment car son caractère obligatoire, couplé au Secure Boot, rend d’autant plus compliqué le changement de système d’exploitation — certains y voient déjà comment servir leurs intérêts. C’est le cas de Riot Games, la firme éditant et développant le célèbre MOBA League of Legends, mais également Valorant, un FPS multijoueur également fortement orienté e-sport. Or, qui dit pratique compétitive dit triche, et le jeu s’est fait tristement célèbre par son anti-cheat, Vanguard, qui prend place au sein d’un module noyau, actif dès l’allumage de votre PC — en jeu ou non.
Une annonce qui ne manquera pas de faire... des émeutes ?
Est-ce donc surprenant de voir Rito (pls) profiter de cette nouvelle opportunité de pister contrôler un peu plus l’intégrité de leur jeu ? Pas vraiment, et il y a même fort à penser que les autres systèmes anti-triche, Easy Anti-Cheat (EAC, utilisé notamment sur Fortnite, ainsi que BattleEye, pour ne citer que les principaux) suivent le mouvement. Pour le moment, la firme est restée silencieuse quand à cette découverte réalisé par des joueurs, mais l’opération devrait par exemple permettre de rendre les bannissements plus efficaces et définitifs. Une intention en apparence tout à fait valide, mais qui ne manque pas, une fois de plus, de lever le débat sur l’intérêt du contrôle des machines et des informations offertes aux éditeurs sous couvert de protection. À voir si la pratique se généralise... (Source : WindowsLatest)
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