Test • ASRock Z490 Taichi |
————— 20 Mai 2020
Test • ASRock Z490 Taichi |
————— 20 Mai 2020
Sur le 10900K, les réglages automatiques prévus par ASRock sont bien présents, mais nous avons retravaillé certains paramètres pour rester dans des valeurs plus communes de consommation. Le graphique suivant montre les écarts de températures selon différentes puissances recherchées :
La carte est solide et peut tenir la route face au cador des Comet Lake sans broncher. La ventilation permet de garantir un refroidissement propre et stable même lorsque la charge en courant devient élevée, la carte se permet même de mieux faire sur certains points que... la MSI Godlike, rien que ça. Le prix à payer pour obtenir de tels résultats reste tout de même élevé : un souffle constant et aigu se fait entendre, et selon votre sensibilité au bruit il pourra devenir plus ou moins gênant, un point qui devient récurrent chez le constructeur. Cela dit la présence de ventilateurs permet de garder au frais l'alimentation : ils ont en effet la faculté de réduire la température des composants passifs et du PCB en plus des VRM, ce qui est plus difficile pour une ventilation classique lorsque les radiateurs sont trop volumineux. Vous pourrez donc espérer exploiter correctement un Core i9-10900K ici, dans l'hypothèse que vous disposez du refroidissement adapté bien entendu.
De gauche à droite : images infrarouges de la carte mère au repos / en charge 125 W / en charge 220 W
Basée autour de l'indétrônable chipset ACL1220, du fameux DAC ESS Sabre en 24 bits et de condensateurs WIMA, le résultat final devrait être plus que correct, analysons donc les résultats RMAA :
Si l'on suit les chiffres, les résultats ne sont pas forcément très encourageants, mais il faut observer les graphiques pour nuancer ce constat. En effet, même si le niveau de bruit est élevé, celui-ci ne contient quasiment pas de pics de fréquences, il s'agit donc de ce que l'on appelle un bruit blanc quasiment pur, moins perturbant à l'oreille humaine que des pics de fréquence localisés. Si la distorsion harmonique est bonne dans les premiers rangs, à plus haut rang celle-ci est principalement impaire, ce qui peut amener à des sons plus acides - qui ont tendance à être sifflants - sur les aiguës. Par contre les distorsions d'intermodulation sont bien maîtrisées, il n'y a donc pas de risques d'obtenir un son brouillon.
THD (Taux de Distorsion Harmonique) - IMD (Taux de Distorsion d'Intermodulation)
En écoute le résultat est propre, avec un son de bonne qualité sur les basses et médiums, mais qui parfois est un peu dur dans les aiguës. Sur les musiques, cela se ressent par une bonne présence des instruments rythmiques comme la batterie, la basse, certaines guitares, les trombones ou les saxophones, par contre les voix peuvent vite devenir sifflantes et les solos un peut trop secs. Le léger manque de dynamique s'entend aussi en film ou en jeu, lors des gros impacts ou des explosions, qui semblent dès lors étouffées. Mais dans l'ensemble, à moins d'être vraiment tatillon sur la qualité sonore, vous n'aurez pas besoin d'investir dans une carte son supplémentaire.
Nous remercions naturellement nos partenaires pour la mise à disposition du matériel de test.
• Côté street price, ça dit quoi ?
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Un poil avant ?Test • GIGABYTE Z490 Vision G | Un peu plus tard ...Test • Intel Core i9-10900K / i7-10700K / i5-10600K / i5-10400F & Z490 / B460 |
1 • Préambule |
2 • La carte, elle raconte quoi ? |
3 • Protocole & côté BIOS |
4 • |