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L'IGP bientôt classé au rang des reliques

Ce n'est pas nous qui le disons, mais Jon Peddie Research, l'institut en charge d'étudier les marchés. En effet ce dernier prédit la mort des IGP, ces puces graphiques intégrées aux chipsets pour 2014 au plus tard, d'ailleurs la décru a largement commencé puisque grosso modo entre 2010 et 2011 les IGP ont perdu la moitié de leur part.

 

Parallèlement à ça, on comprend aisément la raison : les CPU ayant une puce graphique intégrée. Intel depuis fin 2009 avec le lancement de Lynnfield et AMD depuis peu avec les APU incorporent systématiquement pour le premier en tout cas un p'tit GPU qui supplante facilement l'IGP en terme de performance. Cette part là connaitra en 2012 son vrai essor qui sera poursuivi jusqu'en 2016 de manière assez outrageuse.

 

Pour autant, la part des cartes graphiques entrée de gamme n'en pâtit pas, et n'en pâtira pas puisque celle-ci reste stable dans le temps. La raison invoquée est que ces GPU peuvent s'apparier avec les GPU intégrés aux CPU, et proposent quand même un tout autre niveau de performance que ces derniers, notamment parce que le secteur du GPU évolue beaucoup plus rapidement que celui du CPU. A chaque génération de CPU correspond un GPU entrée de gamme qui reprend le large par rapport au GPU intégré au CPU. Par évolution, Jon entend par là un grand niveau de complexité, y compris sur le plan de la consommation et du refroidissement,  tandis que le CPU a déjà atteint avec le x86 sa limite en conception, obligeant à développer du multicoeur. Voilà le graphique adequat : (Source THFR)

 

oct2011_gpu.png  

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