C'est la journée internationale contre les DRM |
————— 03 Mai 2016 à 16h45 —— 12527 vues
C'est la journée internationale contre les DRM |
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Les DRM (Digital Restrictions Management) sont un sujet qui a fait couler pas mal d'encre ces dernières années. Tout joueur y a un jour été confronté et ces verrous logiciels se sont souvent montrés plus nuisibles pour l'utilisateur que sécuritaire pour l'auteur (pertes de performances en jeu, impossibilité d'installer sur telle ou telle plateforme...). Des exemples tout simples comme la pression d'Adobe, Microsoft et Google sur Firefox pour l'ajout de DRM (ce qui avait froissé la Free Software Foundation) ou encore le récent DRM sur Battlefield Hardline qui empêchait de trop réinstaller le jeu (le bloquant 24 heures), pour le plus grand bonheur des testeurs.
Des mesures qui vont à l'encontre d'un internet libre et du droit à la propriété des utilisateurs. C'est pourquoi de nombreux groupes oeuvrent pour informer au sujet de ces pratiques et pour former les usagers à l'utilisation de plateformes exemptes de ces "sécurités". Le monde des logiciels et jeux vidéo a prouvé que les DRM n'avaient pas lieu d'être. A peine sorti, chaque nouveau DRM se fait dézinguer et aucun ne résiste aux petits génies du code (sauf lorsqu'on les paie assez apparemment, vu que les nouveaux Ultra HD Blu-Ray risquent de tenir un moment).
Le 3 mai, c'est la journée internationale contre les DRM. Lancée par la Free Software Foundation dans la campagne Defective by Design, elle a pour but de sensibiliser le maximum de personnes à la chose, de leur enseigner comment agir et éviter d'accepter des DRM sans même le savoir. Une action que l'on ne peut que relayer, car ces outils n'ont pour but que de verrouiller ce qui ne devrait pas l'être. CD Projekt Red l'a bien montré avec ses jeux, même lorsqu'on sort un titre très attendu comme The Witcher, ajouter un DRM n'aide en rien les ventes et gêne même plus l'utilisateur qu'autre chose. A ce sujet, on se permet d'ajouter que pirater c'est faire le jeu du monde des DRM en prouvant qu'ils ont le droit (et presque besoin) d'exister. Faites donc le choix d'outils exempts de ces cadenas numériques et surtout, dites non au Tipiak !
Une image par Johan "Nohjan" Dréo que vous pouvez retrouver sur son site.
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