Test • SSD OCZ core |
————— 26 Septembre 2008
Test • SSD OCZ core |
————— 26 Septembre 2008
Avant de nous embringuer dans une fouille plus approfondie des SSD, rappelons les deux grandes familles qui existent dans le monde merveilleux de la mémoire NAND Flash. Nous avons tout d’abord la mémoire SLC (Single-Level Cell), très onéreuse mais qui propose les meilleures performances que ce soit en terme de débits de lecture/écriture, d’entrées/sorties ou encore de durée de vie avec 100000 cycles d’écriture/effacement. Nous avons ensuite la mémoire MLC qui est nettement plus abordable mais qui dispose en contrepartie de moins bonnes performances en débits d’écriture et en entrées/sorties. La durée de vie est également bien à la baisse avec seulement 10000 cycles d’écriture/effacement.
Observons maintenant les parties intimes du SSD dans un strip-tease qu’aucun chippendale n’oserait effectuer. L’OCZ Core nous dévoile …ses entrailles :
Voila donc ce qui constitue notre SSD, seulement 8 puces Samsung de type Flash et un contrôleur JMicron, le tout sur une seule face du PCB, l’autre face demeurant désespérément vide. Le SSD ne dispose pas de puce de type DRAM faisant office de cache comme nous avons l’habitude d’en voir sur les disques durs.
Intéressons nous d’abord aux 8 puces Samsung que l’on imagine de 4 Go (32/8 = 4, c’est qu’il y en a là dedans !). La référence est K9LBG08U1M, un petit tour sur le site de Samsung pour savoir à quoi correspondent tous ces caractères (cf image de droite). Tout n’est pas vraiment compréhensible mais il suffit de retenir que les puces utilisées sont de type Flash NAND utilisant la technologie MLC (Multi-Level Cell).
Notre SSD OCZ dispose donc de mémoire MLC mais les performances annoncées rappellent fortement les SSD les plus haut de gamme basés sur de la mémoire SLC. L’OCZ Core se permet même d’annoncer des performances supérieures à son grand frère à mémoire SLC proposé à 430€ et 900€ pour les versions 32GO et 64GO ! Où est le piège ?
Il n’y a pas de secret, le seul moyen d’atteindre de tels débits avec de la mémoire MLC est l’enregistrement parallèle sur plusieurs puces. Tâche déléguée au contrôleur JMicron que voici.
Le contrôleur est un JMicron JMF602. Il est extrêmement difficile de trouver des informations sur ce produit. Cependant, une information ressort souvent, il s’agit de la mémoire embarquée de 16 Ko. Ces 16 Ko seraient donc la seule mémoire tampon du SSD pour les requêtes de lecture/écriture. Nous verrons plus loin l’influence de cette petite quantité de cache.
Dernier point à observer. Comme l’OCZ Core en version 2, notre Core V1 dispose d’un emplacement pour un port USB, celui-ci est même relié au contrôleur JMicron mais le connecteur est absent. Si vous vous sentez l’âme d’un bidouilleur et que l’idée de perdre votre SSD ne vous fait pas peur, vous pouvez vous amuser à souder un connecteur USB et flasher le SSD avec un firmware de V2 (si OCZ se décide à en proposer un) car matériellement, rien ne distingue un V1 d’un V2, les puces mémoire et le contrôleur sont les mêmes ! Bon, c’était une idée en passant. Evidemment, vous êtes seuls responsables de vos actes et nous ne pourrons être tenus responsables en cas de pépin même si vous avez péché l’idée ici.
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Un poil avant ?Le Core i7, du Intel à la sauce AMD ? | Un peu plus tard ...Le mode Turbo du Core i7 a désormais un nom |
1 • Préambule |
2 • Présentation |
3 • Protocole de test |
4 • |
5 • Les dessous des SSD 2/2 |
6 • HD Tach |
7 • HD Tune |
8 • ATTO |
9 • H2B : Débit séquentiel |
10 • Débit d'nterface et temps d'accès |
11 • IO Meter |
12 • PC Mark 2005 |
13 • Tests de copies |
14 • Impression générale |
15 • Conclusion |