Test • D-Link ShareCenter DNS-345 Quattro

• ShareCenter

L'accueil chaleureux du ShareCenter

L'interface de gestion ne fait pas dans l'excentricité. C'est sombre, austère, mais finalement assez simple d'utilisation. La page d'accueil ne laisse pas de place à la personnalisation, vous pourrez simplement y déposer les raccourcis de vos programmes favoris.

L'onglet Management servira au paramétrage du NAS. Si vous ne l'avez pas déjà fait via le programme d'installation. Ici, on règle les paramètres de base du système : Langue (fichier à télécharger sur le site du fabricant), date et heure, nom de groupe, paramètres système (restauration, mise à l'arrêt, sauvegarde de configuration et gestion de ventilation), notifications mail et SMS, journal d'évènements, mise à jour du FW et enfin gestion du port USB (serveur d'impression, sauvegarde sur disque externe, onduleur...).

L'option "Disk Management" permet de gérer les volumes présents dans le système (EXT4). Suivez les étapes pour créer vos grappes RAID (0/1/10/5/5+Spare ou JBOB) ou encore créer un volume crypté. Il est possible via les options proposées de migrer vers d'autres solutions RAID plus tard si vous avez opté pour un formatage standard lors de l'installation. De là, vous pourrez migrer vers du RAID 1/5 ou si vous aviez choisi l'option RAID 1 et que vous souhaitez par la suite privilégier la sécurité, migrer vers le RAID 5. Toujours dans cet onglet, vous aurez accès à toutes les informations relatives à la bonne santé de vos disques durs et des systèmes de fichiers dans cette partie grâce au contrôle SMART et à l'analyseur de disque.

La création de groupes d'utilisateurs et de compte ne pose pas de réel problème, même si vous êtes néophyte. Cela se passe juste à côté, dans l'option "Account Management". Ici, un assistant vous guidera pour mener à bien votre tâche. Ne croyez pas que vous allez voir débarquer Guillaume, sorti de sa séance de bronzette en tongs et string. Non, c'est le logiciel de gestion de compte qui vous permet de créer 64 groupes qui se partageront jusqu'à 512 utilisateurs; tous pouvant être référencés dans plusieurs groupes. À chacun de vos utilisateurs, vous avez la liberté d'attribuer des droits de connexion (SMB/FTP/AFP/WebDAV) et un quota de téléchargement si vous le désirez. C'est très simple à mettre en oeuvre grâce à l'assistant d'installation (toujours pas de Guillaume en vue).

Via le "Network Management" vous aurez des informations sur l'adresse IP du NAS et la possibilité de la modifier (IPv4 et IPv6). Vous aurez également accès à la gestion des ports Ethernet, ainsi qu'au réglage Dynamic DNS pour accéder à votre serveur via le web en profitant d'un nom de domaine dédié.

La partie "Application Management" quant à elle permet de gérer le serveur FTP d'une part. Très simple à paramétrer, il permet d'autoriser ou non les transferts de serveur à serveur (sécurité intéressante), de limiter les connexions clients, d'allouer un quota de bande passante pour ne pas gêner le trafic ou de bloquer l'accès par IP. La ligne "FTP Server Status" reprend les options paramétrées et permet d'activer le Serveur FTP. D'autre part vous pourrez créer en un clic un serveur UPnP qui sera directement visible sur tous les équipements compatibles (PC, Player box internet et consoles par exemple), ainsi qu'un serveur iTunes. Les protocoles AFP et NFS sont également de la partie pour les linuxiens et les appeliens.

Gestionnaires par défaut : Dossiers, Musique et Photos

La gestion des modules complémentaire se fera également dans cette partie sur le DNS-345. Les modules ne sont pas légion et sont plutôt orientés web et multimédia (Transmission, Audio Streamer, Squeezecenter, phpMyAdmin, Joomla! phpBB). Un système de vidéo surveillance est disponible, ainsi que mydlink Cloud qui permet le partage de vos données la tête dans les nuages et directement sur vos périphériques compatibles (Android et iOS, sans oublier Windows phone). Une fois installés, les modules sont disponibles dans l'onglet "Applacations" de ShareCenter. Justement, dans cet onglet, vous aurez accès, en plus des modules que vous aurez installés, aux options de sauvegarde. C'est assez complet, avec la possibilité bien entendu de sauvegarder en local, mais aussi du PC vers le NAS, à distance (Rsync, Remote Snapshot, Apple Time Machine), sur périphérique USB et enfin dans le nuage (Amazon S3). Là également se trouve un serveur de téléchargement, ainsi qu'un client peer2peer. Les deux sont évidemment paramétrables, avec un système de calendrier plus poussé pour le second.

Avant de terminer, faisons un dernier petit tour dans le "System Status" qui fournira de précieuses informations sur le système (réseau, produit et volumes), les disques installés (noms, taille, températures), ainsi qu'un moniteur de ressources (usage CPU, mémoire, bande passante et processus en cours)

Nous avons fait le tour des options qui nous semblent importantes, place maintenant au test de l'engin.