Test • Corsair A500 |
————— 11 Février 2020
Test • Corsair A500 |
————— 11 Février 2020
Commençons par les mesures de performances brutes du ventirad. Ces mesures sont réalisées sur notre nouvelle plateforme Intel, en limitant la vitesse de rotation de la ventilation de 100% à 25%, par tranche de 25%. Voici les résultats :
Le A500 passe sur notre banc de test. Son poids nous fait oublier qu'il s'agit d'un gros modèle de 120 mm et les premiers résultats sont intrigants. Finalement, nous sommes en cohérence avec les modèles équivalents en équipement, disposants de 4 caloducs. Noctua domine tout de même avec insolence, depuis l'arrivée de son très compact NH-U12A. Le A500 est un peu en retrait, avec deux degrés de plus sur le delta lors du test à 95W et à 100% de ses capacités de ventilation.
À 75% de la ventilation, on remarque que la perte est minime comparé au test précédent. Le delta grimpe de deux degrés, avec un écart de 19,6°C par rapport à la température ambiante cette fois-ci. En réduisant encore la vitesse des ML120, le A500 reste sur sa position, avec un delta de 22,6°C dans ces conditions. Lorsque la vitesse est réduite à 25%, on dépasse alors les 33°C de différence, mais le modèle de Corsair reste campé sur sa position.
Le prochain exercice nous permet de bien positionner le modèle testé face à du gros concurrent. Voici la référence testée ce jour face à un watercooling prêt à l'emploi au rapport performances/prix imbattable et notre gros NH-D15 toujours dans la course. Que vaut le modèle testé aujourd'hui face à ces monstres sur le processeur de 140W ?
La comparaison avec nos deux références aircooling et watercooling ne laisse pas trop de chance au A500. Nous avons d'ailleurs changé le modèle de kit AIO, remplacé ici par le Freezer Liquid II 240 qui est devenu notre référence d'entrée de gamme. Cette parenthèse refermée, le ventirad de Corsair reste malheureusement en retrait sur ce test.
Bon... que dire ? Si nous devions mettre ça sur un menu, on l'appellerait Duo de ML120 sur son lit de débés. On pourrait s'arrêter là, mais nous allons détailler. Avec ses deux turbines, le A500 dispose d'une grosse quantité de puissance de souffle, puisque chacune délivre jusqu'à 4.2 mm-H2O de poussée à 2400 tpm. Et bien entendu, cela n'est pas possible sans ajouter le bruit qui va avec. Comptez sur un très gros 60 dB si vous sollicitez la ventilation à pleine puissance. À 75%, les performances sont peu impactées, mais le A500 reste audible avec près de 54 dB mesurés. Il faudra réduire la vitesse à 50% pour atteindre un seuil acceptable, mais toujours au-delà de 44 dB. Au minimum enfin, le ventirad est presque inaudible, ce qui est une bonne chose si vous ne poussez pas votre CPU constamment.
Fort heureusement pour nos oreilles, les deux ventilateurs sont régulés. Le profil silencieux de notre carte mère est bien calibré et le ventirad ne donne absolument pas dans l'excès pendant notre essai (32.5 dB au repos, 41.9 dB à 1180 tpm en charge pour un delta de 30.4 °C).
Pour conclure ce test, que pense-t-on du A500 de Corsair ? Tout d'abord, l'engin est massif et ça saute aux yeux. Il occupe un volume un peu plus important que celui d'un ventirad double tour de 140 mm ! Plus haut que le NH-D15, plus profond que le NH-D15 et plus large que le NH-D15, il est aussi plus lourd que ce dernier; pourtant l'un des plus massifs que nous aillons eu. Le A500 passe un cap en s'approchant des 1500 g ! Toutes ces données font que l'on oublie qu'il s'agit d'un modèle de 120 mm. La tour de dissipation propose un format un peu hybride avec son intérieur évidé qui diminue la surface d'évacuation. Le ventirad est équipé de deux ML120, ventilateurs de 120 mm qui dispose d'une grosse marge de vitesse et d'une pression statique élevée. Cela ne se fait pas sans contrepartie, nous avons vu que le A500 devenait bruyant s'il est fortement sollicité. La régulation PWM est là pour le calmer heureusement pour nous. Venons-en aux performances. Malgré sa taille, le ventirad n'intègre que quatre caloducs, et bien que deux d'entre eux font 8 mm de diamètre, cela ne suffit pas pour venir titiller l'insolent NH-U12A de Noctua, qui reste leader sur ce segment haut de gamme de 120 mm ! Le modèle reste bon, assez pour s'en prendre aux modèles de be quiet!. Il permet de supporter un overclocking de bonne dimension, avec bien entendu les conséquences en termes de bruit. La marque indique clairement s'attaquer au marché haut de gamme et elle s'en donne les moyens. Le ventirad bénéficie d'une qualité de fabrication et d'une finition exemplaire. La base, bien qu'en direct-touch, est uniforme et profite d'une finition nickelée, tout comme le reste de la surface de dissipation. Les ventilateurs sont sur des rails, ce qui permet de régler leur hauteur, et le haut de tour est en aluminium brossé. C'est beau, ça tape à l'oeil et ça tapera aussi au porte-monnaie. Comptez un gros 99,90 € pour ce modèle, qui vient clairement se frotter aux ténors ! à l'issue de notre test, nous quittons le Corsair A500 avec trois étoiles. On attend d'un ventirad de 120 qu'il soit le plus compatible possible. Ce n'est pas le cas. On attendait aussi d'un monstre de ce gabarit plus de performances, il est bon sans impressionner. Le look il l'a, la qualité de fabrication il l'a, la facilité d'installation il l'a également, c'est pourquoi il part également avec un coup de coeur mérité puisqu'on a la place dans notre boîtier !
Nous remercions naturellement nos partenaires pour la mise à disposition du matériel de test
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