Test • Corsair Voyager a1600 |
————— 17 Novembre 2023
Performances applicatives
Continuons l'analyse en abordant le volet applicatif pur. Nous avons effectué des tâches courantes, d'autres qui le sont moins (comme la compilation Linux ou TensorFlow), pour évaluer les performances du modèle en test. Nous comparons ses résultats à ceux obtenus par d'autres processeurs de chez Intel et AMD, avec des concurrents plus haut de gamme testés via le même protocole.
Les performances du Voyager a1600 sont plutôt bonnes pour un laptop. Rappelons qu'il est équipé d'un processeur Ryzen 9 6900HS (8c/16t) cadencé à 3.3 GHz et que cela lui permet de venir titiller des processeurs haut de gamme d'ancienne génération, comme le i9-11900K chez Intel ou le Ryzen 5 5600X chez AMD.
Pour les taches courantes, notre machine s'en sort bien. Les résultats sous 7zip, ou VeraCrypt, valident ce propos. Si vous cherchez une machine pour travailler une peu plus intensivement, ce sera possible. Seulement, il faut garder en tête que cela sera accompagné de bruit et d'une chauffe un peu plus importante. Les systèmes de sécurité se mettant en marche, les actions d'encodage ou de traitement d'images seront bien plus longues que sur une machine de bureau bien équipée. On reste tout de même dans une mesure acceptable, si c'est pour dépanner.
Le jeu vidéo
Continuons nos investigations par la partie qui vous intéresse sans doute le plus et celle qui devrait mieux convenir à notre machine, le jeu. Comment se comporte le modèle en test lorsque l'on fait tourner un MOBA, un Battle Royal et un gros FPS ? Ainsi, pour ce dossier nous testons le PC sous DOTA 2, Apex Legends et Battlefield V en FHD, QHD et UHD toutes options à fond.
Les tests en jeu sont réalisés dans la définition d'origine de la dalle, toutes les options graphiques disponibles à fond. Sous Apex Legends, notre BR de prédilection, le PC s'en sort convenablement, avec un score de 92 ips. Dans ces conditions, n'espérez pas exploiter les 240Hz de la dalle. Il faudra réduire la définition et les options graphiques, jouer dans le fichier de config, pour atteindre des valeurs nettement au-dessus des 140 ips sur ce jeu. Il aurait peut-être été plus judicieux de proposer un écran à 144Hz pour les jeux compétitifs de ce genre.
En passant à DOTA 2, le nombre d'ips reste confortable pour jouer. Nous notons un petit (par rapport aux derniers tests) 70 ips. On n'a pas besoin de plus ici. BFV sera le plus gourmand, avec 57 ips environ, dans cette définition.
En d'autres termes, il sera possible de jouer, sans pouvoir réellement exploiter la dalle, mais en profitant de valeurs qui restent confortables, en sacrifiant quelques options graphiques.
L'autonomie
Quelques mots sur l'autonomie avant de conclure. Corsair annonce un temps de batterie de 2 heures en jeu, en mode éco. Il faut avouer que ce score est relativement honnête, sachant qu'en appliquant notre protocole de charge lourde, le PC a tenu 1h50 environ. Pour des taches plus courantes, comme le visionnage des six épisodes la quatrième saison d'une série qui se passe dans les années 1920, sur une plateforme qui fait toudoum, le temps de vie sur batterie est plus long. Partant de 100 % de charge, il a fallu rebrancher l'appareil avant la fin du cinquième épisode. Sans faire d'économie d'énergie, à savoir RGB tout allumé, il a tenu un peu moins de 5 heures. Slip confortable et bières étaient de rigueur pour mener à bien ce test !
La conclusion
Qualité et matériaux
Equipement
Performances
Clavier méca
Touchpad géaaant
Manque de connectique
Prix élevé
Webcam WTF
Autonomie ?
Le Voyager a1600 de Corsair propose une conception robuste et un assemblage de qualité. L'aluminium de la carcasse apporte une certaine solidité à ce modèle de 2,4 kg, mais laissera apparaitre vos traces de doigts. L'équipement proposé est conséquent, le modèle étant équipé d'un Stream Deck intégré, d'un bel écran IPS QHD+ de 2560x1600 au taux de rafraichissement indécent de 240hz, qu'il sera difficile d'exploiter. Le clavier mécanique est agréable, tout comme le large touchpad, bien qu'il se montre parfois trop sensible. On retrouve ensuite une connectique moderne, proposant de l'USB 4.0, mais un seul port USB Type A. L'absence de port Ethernet est déroutante, tout comme l'impossibilité de brancher un second écran faute de HDMI/DP.
Le Voyager a1600 propose une configuration solide pour un PC portable, à base de Ryzen 9 6900HS et Radeon RX 6800M. Cette débauche nécessite une soufflerie importante pour évacuer la chaleur accumulée, ce qui génèrera du bruit lors des périodes de charges intensives. Le format et les contraintes font chuter les fréquences pour préserver le tout dans l'enveloppe thermique définie. Les performances proposées par ce modèle équipé d'un SSD PCIe 4.0 de 2 To et de 32 Go de DDR5 4800 MT/S sont convenables, mais on s'attend à mieux d'un PC portable à 3000 €.
Toute la ribambelle de logiciels Corsair / Elgato est présente sur ce modèle. Il faudra faire un peu de gymnastique pour ne pas s'y perdre. Ce qui nous a le plus intéressés c'est iCUE, qui permet entre autres de gérer l'éclairage, mais aussi la soufflerie et les périphériques sans fil, du moment qu'ils proviennent de chez Corsair. Le module SlipStream permettra par exemple d'appairer un casque Virtuoso en s'affranchissant du dongle, et ça tombe bien puisqu'il n'y a qu'un port USB Type A. La caméra intégrée à l'écran reste un mystère. On se retrouve avec une image digne d'un PC d'entrée de gamme du début du siècle. Difficile de comprendre ce choix... Le bon côté de la chose, c'est que si vous faites hacker votre webcam, le hacker ne pourra pas faire grand chose de cette bouillie de pixels.
Corsair fait une entrée remarquée sur le segment avec un Voyager a1600 d'excellente qualité et à la finition exemplaire. L'équipement est à son avantage, tout comme les performances proposées dès lors qu'on ne tire pas sur la mule. Le petit couac de la caméra intégrée peut être pardonné, tant le reste est à la hauteur. Si vous pouvez vous passer de cet appendice, d'un port Ethernet et d'un HDMI, le modèle n'a presque plus de défauts. L'autonomie sur batterie sera un réel problème, tout comme le bruit en cas de charge soutenue. On aime le design et l'ergonomie, moins ses turbines quand elles se mettent en branle, mais gaming oblige, difficile d'en faire fi.
Le Voyager a1600 propose une configuration solide pour un PC portable, à base de Ryzen 9 6900HS et Radeon RX 6800M. Cette débauche nécessite une soufflerie importante pour évacuer la chaleur accumulée, ce qui génèrera du bruit lors des périodes de charges intensives. Le format et les contraintes font chuter les fréquences pour préserver le tout dans l'enveloppe thermique définie. Les performances proposées par ce modèle équipé d'un SSD PCIe 4.0 de 2 To et de 32 Go de DDR5 4800 MT/S sont convenables, mais on s'attend à mieux d'un PC portable à 3000 €.
Toute la ribambelle de logiciels Corsair / Elgato est présente sur ce modèle. Il faudra faire un peu de gymnastique pour ne pas s'y perdre. Ce qui nous a le plus intéressés c'est iCUE, qui permet entre autres de gérer l'éclairage, mais aussi la soufflerie et les périphériques sans fil, du moment qu'ils proviennent de chez Corsair. Le module SlipStream permettra par exemple d'appairer un casque Virtuoso en s'affranchissant du dongle, et ça tombe bien puisqu'il n'y a qu'un port USB Type A. La caméra intégrée à l'écran reste un mystère. On se retrouve avec une image digne d'un PC d'entrée de gamme du début du siècle. Difficile de comprendre ce choix... Le bon côté de la chose, c'est que si vous faites hacker votre webcam, le hacker ne pourra pas faire grand chose de cette bouillie de pixels.
Corsair fait une entrée remarquée sur le segment avec un Voyager a1600 d'excellente qualité et à la finition exemplaire. L'équipement est à son avantage, tout comme les performances proposées dès lors qu'on ne tire pas sur la mule. Le petit couac de la caméra intégrée peut être pardonné, tant le reste est à la hauteur. Si vous pouvez vous passer de cet appendice, d'un port Ethernet et d'un HDMI, le modèle n'a presque plus de défauts. L'autonomie sur batterie sera un réel problème, tout comme le bruit en cas de charge soutenue. On aime le design et l'ergonomie, moins ses turbines quand elles se mettent en branle, mais gaming oblige, difficile d'en faire fi.
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