Nous avons essayé • Cooler Master MM720 |
————— 21 Décembre 2020
Nous avons essayé • Cooler Master MM720 |
————— 21 Décembre 2020
Le désassemblage de la MM720 en rappelle un autre, celui de la MM71x, et pour cause, le concept est parfaitement identique : un PCB, un diffuseur et la coque en deux portions, et quelques vis ici et là pour attacher le tout. 3 vis retiennent la partie inférieure à la partie supérieure et la MM720 ne rechigne absolument pas pour se laisser se faire déboîter. On reviendra encore une fois sur le point que le plastique ABS de ce modèle est un peu moins épais que celui de la MM71x, ce qui implique une petite faiblesse structurelle accentuée au niveau des ouvertures en cas d'appui très fort, mais ce n'est pas gênant dans l'immédiat et le plastique semble toujours de bonne qualité. L'assemblage dans l'ensemble est propre et simplifié au possible avec une bonne finition, sans traces visibles de colle, les soudures sont propres et tout tient très bien en place.
Vue explosée du duo !
Assez semblable au PCB de la MM71x, le PCB de la MM720 n'en est pas moins légèrement différent, notamment par le fait qu'il est certifié IP58, indiquant une protection contre les poussières et autres résidus microscopiques et que le matériel est carrément submersible jusqu'à 1 mètre et pendant 30 minutes, rien que ça ! Cooler Master affirme ainsi qu'il est tout à fait possible de plonger la MM720 dans un bassinet pour la laver (mais aussi qu'il vaut mieux en prendre soin autrement avant d'en arriver là). On constate bien la présence des interrupteurs optiques LK pour les boutons principaux et d'origine Huano pour tout le reste. La molette est convenablement logée. Au centre, la puce ARM Cortex et le contrôleur PMW 3389 de Pixart — c'est donc bien lui.
Il n'y a rien de plus à dire, c'est du travail propre et la qualité correspond à ce que l'on peut attendre aujourd'hui d'un mulot dans cette tranche. On regrettera un peu le plastique ABS peu épais de la coque, mais cela ne porte pas particulièrement préjudice à l'ensemble. Concernant la certification IP58, figurez-vous qu'elle est effective et efficace ! Même submergée (dans notre cas pendant 10 minutes), la souris fonctionnait encore parfaitement, y compris son RGB et Windows la détectait immédiatement sans problème, bravo !
Oui, on a fucking essayé !
On retrouve grosso modo le même logiciel que nous avions déjà abordé avec les MM71x et que la marque utilise désormais pour la gestion sur PC de la majorité de son catalogue, des périphériques aux AIO. La différence, c'est que le logiciel unificateur a été finalisé et se nomme désormais MasterPlus+ 1.0.
Cooler Master | MasterPlus+ v1.0.6 |
---|---|
Taille téléchargement /installateur | 208 Mo |
Taille sur disque après installation | 720 Mo |
Consommation CPU App ouverte / réduite (avec i9-9900K) |
+/- 1 % |
Consommation mémoire App ouverte / réduite / fermée |
170 à 480 Mo + 1,6 Mo/ idem/ 1,6 Mo |
Nombre de services et tâches |
MasterPlusApp (32 bit) cm-blackhawk (32 bit) (toujours actif en arrière-plan) |
Qualité perçue de l'interface |
Claire, simple et bien organisée Facile à prendre en main Mais bloquée en ultrawide ? Fenêtre non redimensionnable... |
Dernière màj | 6 Novembre |
L'interface n'a pas tellement évoluée depuis notre test des MM71x, dans l'ensemble c'est toujours la même idée, avec une barre latérale où s'affichera tout le hardware Cooler Master compatible branché au pc, et une barre horizontale comportant plusieurs onglets pour les différents types de réglages du matériel. Difficile de faire plus simple ! Cooler Master y a toutefois ajouté une section fixe « Cooler Master System », qui donnera une vue d'ensemble de la machine et des informations de monitoring, comme les températures du CPU et du GPU. Il n'y a pas d'option pour faire une recherche manuelle de mise à jour pour le logiciel et les périphériques. Le logiciel vous informera dès le démarrage si une nouvelle version est disponible pour lui-même ou le firmware de la MM720.
Notez que MasterPlus+ est plus lourd qu'avant, probablement le prix à payer pour un logiciel dédié à un catalogue assez large. À l'ouverture, il consomme d'emblée 170 Mo et la sélection de la souris fait s'envoler ce chiffre vers les 480 Mo ! Il nous était également impossible de réduire confortablement la taille de la fenêtre, qui se laisse mettre en plein écran ou s'élargir, mais pas l'inverse, ce qui fait que le programme s'étalait pratiquement sur toute la longueur de notre écran Ultrawide 34". Par ailleurs, le logiciel a du mal à fonctionner s'il se trouve sur un écran secondaire, l'interface souffre de ralentissement et les menus de réglages répondent aléatoirement. Des problèmes qui disparaissent immédiatement lorsque le programme est retourné sur l'écran principal. Enfin, le logiciel n'est pas capable de distinguer deux MM720 individuellement, mais n'en voit toujours qu'une seule, et en débrancher une fait donc disparaître l'autre. Bref, il reste donc visiblement un peu de travail à faire.
Et alors, que peut-on y faire et que permet la MM720 ? « Boutons » permet de modifier la fonction de base de chaque bouton de la souris, y compris les directions de défilement de la molette et l'interrupteur DPI situé dans la base, et de donner à chacun une autre fonction de souris, clavier, multimédia, macros, profil, DPI, etc. Seul le bouton gauche principal de la souris n'est pas modifiable, ce qui semble assez normal.
« Performance » est la section des réglages de sensibilité, du taux d'échantillonnage, du temps de réponse, réglage de la surface ou de la vitesse du double clic. Le capteur PMW 3389 permet également d'activer le verrouillage d'angle et de l'ajuster, dont l'intérêt est de permettre au capteur de dessiner plus facilement une ligne droite lors du déplacement horizontal du curseur. Pour du jeu, il vaut mieux ne pas y toucher, puisqu'il est préférable que le capteur interprète le signal de manière parfaitement neutre. Notez que Cooler Master autorise également de pousser le DPI — toujours par pas de 100 — au-delà des 16 000 d'origine du capteur, jusqu'à 32 000, comme c'est déjà le cas avec les MM71x. Pourquoi pas ?
« Éclairage » est dédié au RGB de la souris. Attention, par « 2 zones », CM n'entend pas deux zones personnalisables individuellement, mais juste deux zones avec des LED. Ainsi, les réglages sont pour l'ensemble de la souris. Le logiciel offre seulement 4 modes et l'option de personnaliser avec la couleur de votre choix, ou de tout éteindre. Rien de très extraordinaire, mais en faut-il vraiment plus ?
Enfin, « Macro » sert à l'enregistrement de macros si vous en avez l'utilité et « Profils » pour définir jusqu'à 5 ensembles différents de réglages, si le cœur vous en dit. Et c'est tout ! On vous l'avait bien dit, le logiciel est d'une simplicité exemplaire (à défaut d'être léger…), ce qui fait aussi qu'il ne propose probablement pas toutes les options que l'ont peut parfois trouver ailleurs, mais l'essentiel pour paramétrer une souris est bien là.
Le marché de la MM720 est celui des souris dites « ultras légères », elle secondera donc les MM71x de Cooler Master et s'opposera à la même concurrence de souris allégée, comme la Model D de Glorious et la Burst PRO de Roccat (qui utilise aussi des interrupteurs optiques). Celles-ci sont d'ailleurs disponibles à un tarif identique d'environ 60 €. Mais à 49 g sur la balance, la MM720 n'a pas encore de concurrente directe dans sa catégorie, encore moins avec des interrupteurs optiques.
Pour du capteur PMW-3389 sans les trous autour, il faut lorgner du côté d’HyperX et sa Pulsfire FPS Pro, Lioncast et sa LM60, ThermalTake et les TM5 et Level 20, ainsi que Razer et les Mamba Elite, DeathAdder Elite et Naga Trinity, par exemple. Hormis pour Razer toujours plus cher que la moyenne, les autres modèles sont parfois au même niveau de tarif que les mulots Cooler Master, voire un peu en dessous.
|
Un poil avant ?Eh beh té, une RTX 3070 à blower ! | Un peu plus tard ...Live Twitch • Preview Immortals Fenyx Rising |