Nous avons essayé • Cherry MX Board 1.0 Backlight complet & MX Silent |
————— 13 Mai 2019
La partie la plus fun ou la plus chiante, et aussi celle que l'on ne recommandera à personne de faire si ce n'est pas vraiment nécessaire, d'autant plus que le MX Board 1.0 n'était pas particulièrement facile à démonter. Non pas que le constructeur ait particulièrement cherché à empêcher la chose, toutes les vis sont ainsi parfaitement visibles et accessibles directement au dos du clavier, et non pas cachées sous les patins ou des autocollants comme c'est parfois le cas. Par contre, une fois toutes les vis retirées (de leurs pas en plastique), le clavier ne donne absolument toujours aucun jeu, la coque en plastique grise et la partie supérieure noire étant encore solidement encastrée l'une dans l'autre avec l'aide de crochets également en plastique. Il a donc fallu user de nos quelques muscles pour les séparer tout en essayant tant bien que mal de faire preuve de finesse pour ne rien casser.
Il faudra ensuite retirer trois vis supplémentaires (les pas toujours en plastique) attachant le PCB à la coque supérieure noire. On se retrouve ensuite avec trois morceaux bien distincts, en sachant qu'il n'est pas possible de séparer la plaque en aluminium du PCB, ceux-ci constituent donc un bloc fusionné bien mastoc. Toujours est-il que l'ensemble fait solide et respire la bonne qualité de fabrication, néanmoins il sera aussi très difficile de réellement réparer quoi que ce soit, en tout cas autre que le simple remplacement (très aisé ici) du câble USB 4 pins standard. Heureusement, réassembler le clavier était beaucoup moins un parcours du combattant et tout se loge à nouveau en place relativement facilement.
Retirer les capuchons des interrupteurs n'était pas non plus une grande partie de plaisir, c'est aussi (un peu) pourquoi on s'est arrêté à la portion de droite plutôt que de prolonger la souffrance faute d'avoir l'outil approprié autre que des doigts pourtant pas si gros, mais visiblement un poil trop dans ce cas de figure de capuchons standards, de manque d'espace entre les touches et avec la coque du clavier. Bref, au moins chaque capuchon tient solidement en place ! On notera aussi que Cherry n'a pas utilisé de tiges métalliques pour les touches longues comme c'est parfois encore le cas chez d'autres, et les a donc pourvus de deux petits interrupteurs supplémentaires. C'est plus moderne et aussi plus silencieux.
Finalement, étant donné qu'il n'y a absolument aucune partie logicielle (ouf) ni de RGB à aborder avec ce clavier - ce qui n'est pas un mal vu les usines à gaz voraces que l'on nous sert parfois ailleurs -, on terminera sur une petite vidéo façon timelaps pour mieux mettre en évidence l'éclairage du clavier, son intensité et le niveau de réglage permis par le MX Board 1.0. Comme attendu, ce n'est rien de vraiment très disco, mais ça fait le taf assez efficacement de nuit comme de jour !
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