Nous avons essayé • ROCCAT Nyth |
————— 18 Mars 2016
Nous avons essayé • ROCCAT Nyth |
————— 18 Mars 2016
C'est dans la boite !
Pour bien commencer avec la Nyth, il faut s'intéresser à son bundle. On trouve dans la boite une petite mallette comprenant une série de touches ou caches pour la partie gauche de la souris et un profil différent pour la partie droite. Comme ROCCAT l'annonce sur son site, la souris se veut modulaire et la livrer avec de quoi bricoler semble être une bonne idée. Pour les mieux équipés (ou ceux qui n'ont pas peur de passer commande), il est aussi possible d'imprimer des boutons pour l'engin, les plans étant disponibles sur le site du constructeur. Du coup, à quoi ressemble-t-elle ?
Trapue la bestiole (ça se clique ma bonne dame)
La Nyth est un de ces engins qui a suivi le design pensé pour le MMO de la Naga de Razer. Le but est plus que simple, offrir un maximum de boutons sous le pouce (d'un droitier, les gauchers ne jouant pas aux MMO c'est bien connu) pour que la main gauche soit libre de faire autre chose. Sa forme suit bien la gamme du constructeur et reprend en grande partie les traits de l'étrange Tyon. Elle mesure 129 x 44 x 78mm (71mm de large avec la partie latérale fine) pour 120g et son poids est fixe (dommage). On retrouve le revêtement gris anthracite doux fidèle à la gamme et du plastique noir pour les parties qui ne sont pas en contact avec la main. Elle a le droit à un câble tressé assez fin, qui fait correctement son boulot.
L'acné du mulot (ça bouge !)
Dix-huit boutons la bestiole. En fait, jusqu'à dix-huit boutons puisque vous pourrez configurer le côté à votre convenance (grâce à un simple poussoir situé sous la souris). Ca en fait un maximum de douze pour le pouce et six sur le haut du mulot (clic gauche, droit, molette, aileron gauche, droite et EasyShift devant la molette), le bouton EasyShift permettant de donner une deuxième fonction à tous les boutons, soit un maximum de trente-quatre commandes disponibles. Tout ce petit monde est assez bien placé, même si l'engin ira difficilement dans les plus petites mains avec ses 44mm de haut. L'activation des boutons est assez audible, surtout au niveau de l'aileron ou de la molette, sans que le bruit soit excessif. On pourrait lui reprocher la difficulté d'utilisation des douze boutons de pouce (surtout lorsqu'on a un gros doigt), mais avec la possibilité de modifier la bête, il devient aisé de trouver une configuration qui convient et surtout de virer les boutons qui empêchent une prise en main de type Finger. Tout ceux qui "miss-cliquent" en attrapant leur souris sauront de quoi il est question. En parlant de sa prise en main, elle est livrée avec deux profils (un fin et un plus large) qui permettront à pas mal de monde d'y trouver son compte.
Fin ou épais, au choix de l'utilisateur (clic-clic)
De quoi satisfaire les adeptes de Finger ou Palm Grip, ceux qui ont une prise en main de type Claw peuvent par contre passer leur chemin, car ils perdront la possibilité d'utiliser l'aileron dorsal. On peut se passer de deux boutons lorsqu'on en a douze sous le pouce, mais à ce compte là il vaudrait mieux partir sur un engin qui tombe mieux sous la main en Claw.
Une fois sur le dos, on a le droit à trois patins en teflon de dimension plus que correcte et un quatrième dont la taille change en fonction du profil choisi. Un bien long pour le plus gros et un petit déporté vers l'arrière pour le plus fin. Le capteur est en position centrale et fera son taf avec précision, quel que soit le support choisi. Nous l'avons testé sur différents revêtements (bois, mélaminé, plastique, revêtement opaque, tapis de souris souple ou rigide) et le bestiau est polyvalent. Juste au-dessus, on retrouve le poussoir qui permet de "libérer" l'intégralité des boutons de pouce. Pour remonter un nouveau jeu, il suffit de les placer à l'horizontale sur leur emplacement et une fois tout en place, on fait glisser un coup et hop, ça rentre ! Vous pourrez trouver une démonstration de la chose dans la vidéo page suivante.
Le bas en fonction des profils, avec le fameux poussoir de libération des boutons de pouce (cliquable)
Pour en apprendre plus sur l'engin, on l'ouvre et il y a pas mal de monde à l'intérieur. Quatre PCB différents enchâssés dans un assemblage bien fixé qui ne devrait pas bouger avec le temps et résister aux déplacements. Le PCB du bas comprend le processeur ARM 32-bit (Turbo Core v2 à 72MHz), la mémoire (576ko), le capteur laser Twin-Tech R1 (12000 DPI réglables par paliers de 1 DPI), les deux commutateurs de chez Omron pour les clics principaux, celui générique du bouton DPI et la DEL qui rétroéclaire le cul du mulot. Le deuxième PCB se colle sur le premier et comprend la molette ainsi que les commutateurs génériques de l'aileron. Le troisième petit PCB ne sert qu'au rétroéclairage du logo arrière (tout à fait dispensable puisque sous la pogne, en plus d'être assez moyen avec un balayage de couleur sans nuance et saccadé) et le quatrième comprend les douze commutateurs qui permettront de jouer du pouce. Les plus curieux pourront jeter un oeil au détail du PCB principal à la suite.
Le dedans et le dedans du dedans (clic-clac)
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1 • Préambule |
2 • |
3 • En vidéo et en logiciel |
4 • Compte rendu |