Nous avons essayé • Corsair K70 RGB |
————— 05 Janvier 2015
Nous avons essayé • Corsair K70 RGB |
————— 05 Janvier 2015
Côté rétroéclairage, les dix niveaux disponibles annoncés sont par contre de l'ordre du mensonge puisque la touche dédiée ne permettra de régler ce dernier qu'à 33%, 66%, 100% ou de le laisser éteint. Logiciellement c'est une autre affaire, mais c'est déjà un premier point légèrement exagéré. Les quatre images de gauche présentent l'intensité du rétroéclairage de couleur jaune avec ZQSD en blanc, le tout est pris sous lumière ambiante. Comme on l'a dit dans la vidéo, les modes 66% et 100% sont très corrects et seront certainement les plus utilisés. (faut cliquer pour du HDay)
Pour les 16,8 millions de couleur, pas d'exagération, mais tout produit RGB peut se vanter de la même chose et un pet de licorne en fait tout autant. L'intensité de l'ensemble est correcte, les couleurs vives tout en n'agressant pas trop l'oeil, comme vous pouvez le voir en image. La dernière image correspond à un mode faisant défiler un arc-en-ciel constant sur le clavier (comme la trainée de Nyan Cat dans la vidéo), pas de saccade ou de heurt au moment de boucler l'animation. Le hardware suit la cadence et fait ça de manière fluide. Suite à différents problèmes avec les DEL RGB de ce modèle sur différents fora par des utilisateurs mécontents, on a laissé l'engin branché plus que de raison et il a été testé un peu plus longuement que les autres, mais rien à signaler, toutes les DEL sont toujours fonctionnelles. Alors coup de chance ou mauvais lot on ne saurait dire, en tous les cas Corsair prend ça en retour garantie, même si certains se sont retrouvés avec le même problème avec l'exemplaire reçu en remplacement. De notre côté tout va bien, mais ces mauvais retours pourront jouer sur sa note.
On en vient aux fonctionnalités, il ne faut pas oublier que ce clavier est le plus sophistiqué au monde et avec deux connecteurs USB a brancher on peut s'attendre à beaucoup. Mais en fait, ça n'est pas le cas. Pas de hub USB ou de prises jack audio sur cet engin (encore que l'audio ne manquera à personne). S'il y a deux connecteurs USB c'est qu'il faudra deux ports USB 2.0 ou un USB 3.0 pour alimenter l'engin et profiter de ses capacités d'éclairage.
Sur la tranche arrière, on a le droit à un switch permettant de régler son temps de réponse (poling rate) sur 1ms, 2ms, 4ms, 8ms ou de laisser le BIOS le faire pour nous en le glissant tout à droite. En haut à droite du clavier, on va trouver des touches multimédias et une molette de réglage du son, un ensemble très bien placé et la molette est vraiment agréable à utiliser (on l'a dit qu'elle est bien foutue ? Vous êtes sûrs ? Non parce qu'elle est vraiment sympa cette molette). A ça s'ajoutent deux touches, une pour la gestion du rétroéclairage et l'autre que vous pourrez programmer comme bon vous semble qui porte le logo du Store de Windows 8, sans pourtant avoir cette fonctionnalité lors de la configuration initiale de l'engin. Ca reste beaucoup plus pratique qu'une association de touches, genre Fn + Fx, et l'essentiel est là.
Côté fabrication, c'est solide grâce à la plaque en aluminium du dessus. Pour être certain qu'elle ne se détache pas, 24 vis (cachées sous les touches, le logo et le renfort droit de la molette) la maintiennent à sa base en plastique. Le plastique reste du plastique, mais ça fait le boulot. Les plus voyeurs curieux d'entre vous pourront se rincer l'oeil découvrir ce qui se cache derrière la coque de l'engin avec les deux photos qui suivent.
La pudeur n'est pas nécessaire pour faire un bon corsaire ! (clic moussaillon !)
Arudj Reïs se servait de CUE pour régler la couleur de sa barbe !
Leur fameux logiciel CUE a tout d'une usine à gaz. Facile d'installation, son interface est des plus basiques et vous laissera un peu partir à l'aventure à la recherche des options et configurations disponibles. Manque de bol, il y en a un tas et certains pourront en avoir marre avant d'avoir vraiment commencé à l'utiliser. Des images étant souvent plus révélatrices que des mots, voici un tour de vu de tout ce que vous pourrez y trouver
Ce ne sont pas les options qui vous manqueront, par contre les trouver sera une autre histoire. (clic ventrebleu !)
Tout est très simple, vraiment très simple. Mais il y en a beaucoup et il faudra se poser un petit moment pour bien comprendre le fonctionnement de l'ensemble. Les trois premiers onglets n'ont rien de sorcier, ils permettent de programmer les touches, d'activer ou désactiver les combos de touches Windows, de gérer le rétroéclairage et de tout sauvegarder dans des profils. Le premier pourra vous perturber par son manque d'indications, mais il suffit de cliquer sur la touche qui vous intéresse et de lui lier une commande ou action. De base, ces onglets ne vous permettront pas grand-chose. Pour que cela devienne intéressant, il faut d'abord aller créer des actions et règles d'éclairage à l'aide des deux onglets du haut Actions et Éclairage (screens 4 et 6). Une fois cela fait, vous pourrez les assigner dans les pages de profils (screens 5 et 7). Et ce pour chaque touche, ou groupe de touches (prédéfini ou que vous aurez créé) et chaque profil pourra être totalement différent. L'onglet réglage est le seul à être réellement simple et détaillé, chaque option porte bien son nom et ne nécessite pas de cogiter pendant trois plombes pour comprendre à quoi elle sert. En bref, ils ne mentent pas quand ils disent que la personnalisation est virtuellement illimitée, mais ils oublient de dire à quel point cela pourra être usant de bidouiller le moindre détail. Surtout les effets lumineux qui par la liberté qu'ils vous laissent pourront vous perdre à chercher pourquoi cela ne fait pas exactement ce que vous avez demandé.
Corsair ne joue pas de la flute dans l'annonce de son produit. Bon, on n'est pas sur le clavier de jeu le plus sophistiqué du monde comme ils le vendent, mais dans du produit bien fini et assez robuste. Au rang de ses qualités, on peut signaler son repose-poignet, ses quatre pieds réglables, sa surface en aluminium, ses boutons multimédias, sa superbe molette pour le son, l'utilisation de switchs CherryMX et le fait qu'il soit intégralement configurable. Par contre, on peut lui reprocher de ne pas avoir de hub USB, d'utiliser deux ports USB uniquement pour lui permettre de se transformer en arc-en-ciel et d'avoir un logiciel type usine à gaz qui pourra en décourager plus d'un. Maintenant, si on ajoute les mauvais retours utilisateurs sur la qualité de ses DEL et le fait qu'il se vende aux alentours des 175€, on s'éloigne du clavier de rêve que tout gamer attend. De plus Corsair fait comme tout le monde en faisant payer cher les switchs Cherry MX RGB (qui valent plus cher que les normaux, il est vrai), puisqu'on trouve le même modèle sans DEL RGB pour 115€ et que des claviers aux fonctionnalités équivalentes se vendent pour moins de 100€. Après, chez les concurrents il n'y a que Tesoro qui présente son Lobera RGB à un tarif moins violent, mais on oublie le Cherry MX pour du Kailh RGB. Trois petites étoiles pour ce clavier qui offre de très bonnes prestations à un tarif piratesque avec un logiciel qui aurait mérité d'être mieux travaillé au niveau ergonomie/traduction. De plus, il souffre d'une mauvaise réputation sur la qualité de ses DEL, en espérant toutefois que ce problème soit réglé sur ces nouveaux modèles.
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Un poil avant ?Un (petit) peu plus de GTX 980 Classified Kingpin | Un peu plus tard ...4K, 5K et 3D pour le nouveau catalogue d'écrans HP |