Test • ASUS ROG Strix Z490-I |
————— 10 Novembre 2020
Test • ASUS ROG Strix Z490-I |
————— 10 Novembre 2020
Bien que des boosts automatiques soient disponibles sur la carte mère, nous préférons utiliser des paramètres maison sur le Core i7-10700K afin d'obtenir des résultats reproductibles et stables :
Le nouveau refroidissement utilisé par ASUS semble légèrement moins performant qu'auparavant, toutefois il faut noter que la sonde des VRM prend la valeur la plus élevée, et les sondes intégrées des MOSFET peuvent être plus précises que par le passé. En effet, les températures du PCB et des selfs sont bonnes, grâce à une structure de VRM sur deux rangées orthogonales, permettant une meilleure répartition de la chaleur de ce côté-là. Par contre, l'utilisation d'un caloduc n'a pas l'air de satisfaire les VRM, et ce malgré le ventilateur présent pour le refroidissement. Il est probable que celui-ci ne refroidit pas assez les VRM situées en haut de la carte, mais nous n'avons pas la possibilité d'expliquer précisément l'origine de la montée en température. Cependant, la carte ne dépasse pas les 72 °C à 150 W, ce qui laisse encore une marge correcte pour pousser le boost un peu plus haut.
De gauche à droite : images infrarouges de la carte mère au repos / en charge à 95 W / en charge à 150 W .
Basée autour d'un chipset ACL1220, deux amplificateurs opérationnels de bonne qualité et d'une alimentation régulée, la carte devrait offrir de bons résultats sur RMAA :
Du côté des résultats numériques, nous pouvons voir que c'est bon, sans toutefois que le système fasse des folies. Nous restons ici dans la moyenne haute pour le bruit de fond ou la dynamique, mais cela reste logique, puisque l'ajout de composants analogiques comme les amplificateurs rajoute un léger bruit de fond. Par contre, les dégradés harmoniques sont plus intéressants : le THD dispose d'un dégradé correct, bien que sur des harmoniques de plus haut rang les rangs impairs sont plus importants, et les IMD s'atténuent très vite, donnant un son plus épuré, moins brouillé par des fréquences parasites.
THD (Taux de Distorsion Harmonique) - IMD (Taux de Distorsion d'Intermodulation)
En utilisant un cache-oreille sonorisé connecté sur l'un des deux ports - qui ont le droit au même traitement analogique - nous pouvons entendre que le son est propre, clair et précis. La dynamique reste bonne, le bruit de fond est inaudible et chaque élément sonore existe sans perturber les autres. Par contre, le son est légèrement acide dans les aigües, à cause des distorsions de haut rang, toutefois il n'est pas insupportable à l'oreille, que ce soit pour la musique, en jeu ou devant un film. Parfois, les limites du chipset ALC1220 se font sentir, le son paraissant compressé par le traitement analogique basique de la puce.
Nous remercions naturellement nos partenaires pour la mise à disposition du matériel de test.
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1 • Préambule |
2 • La carte, elle raconte quoi ? |
3 • Protocole & côté BIOS |
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