Test • ASRock X570 Steel Legend |
————— 01 Novembre 2019
Test • ASRock X570 Steel Legend |
————— 01 Novembre 2019
Sur le 3900X, les réglages automatiques prévus par ASUS sont bien présents, mais nous allons tabler sur une consommation standard du processeur pour l'OC - chose réglable via le Ryzen Master - afin de garder les mêmes conditions de chauffe des VRM. Le graphique suivant montre les écarts de température selon différentes consommations :
Il faut bien se l'avouer, vu le prix de la carte mère nous sommes déçus des performances en température de ce modèle de chez ASRock. Si jusqu'à 95 W c'est bon et très correct, mais arrivé à la charge de 150 W, ça commence à être la panique à bord, les températures dépassant les 80 °C sur plusieurs composants. Un comble, car avec les dernières mises à jour du BIOS cela correspond à 10 W près à la consommation du 3900X en plein boost. Mais le plus gros problème vient surtout de la très mauvaise répartition de la chaleur : les phases ne partagent pas toutes la même température à cause de la disposition vis-à-vis du socket. Au final, cela va faire que celles-ci n'auront pas forcément les mêmes caractéristiques, ce qui peut provoquer des instabilités dans la gestion des tensions ou du courant, rendant l'OC quasiment irréalisable.
De gauche à droite : images infrarouges de la carte mère au repos / en charge 95 W / en charge 150 W
Basée autour d'un chipset ACL1220 et d'un amplificateur NE5532, la carte dispose d'un système mieux fourni que certains de ses concurrents comme le montre l'analyse RMAA :
Dans l'ensemble la carte reste bonne et stable sur les trois paramètres fondamentaux, ce qui permet d'obtenir un son bien dynamique et spatialisé. La diaphonie de bonne qualité est apportée par l'utilisation du NE5532, qui permet de bien séparer chaque piste audio. Par contre l'étude des distorsions est moins sympathique et montre les défaut de l'amplificateur utilisé : basée sur une amplification de classe AB - séparation du traitement de la partie positive et négative du signal - l'amplification annule les harmoniques paires et amplifie les harmoniques impaires, rendant le son plus dur et métallique. Un prix à payer pour réduire les autres distorsions peu agréables - comme les distorsions de croisement - amenées par les condensateurs de découplage.
THD (Taux de Distorsion Harmonique) - IMD (Taux de Distorsion d'Intermodulation)
L'écoute finale est correcte, avec un côté légèrement nasillard ou claquant, mais sans être insupportable. Le son n'est pas forcément le meilleur, mais il reste équilibré et bien défini, manquant juste de naturel. Il sera une bonne solution pour les joueurs ou les amateurs de films, dans le cas d'une écoute de musique faites attention aux musiques chargées naturellement en distorsions - cuivres, instruments amplifiés - qui pourront devenir plus dures, les autres styles paraissent juste plus secs.
Nous remercions naturellement nos partenaires pour la mise à disposition du matériel de test.
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1 • Préambule |
2 • La carte, elle raconte quoi ? |
3 • Protocole & côté BIOS |
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