Test • ASUS Prime X570-Pro |
————— 11 Octobre 2019
Test • ASUS Prime X570-Pro |
————— 11 Octobre 2019
Comme d'habitude, passage à la fouille intégrale pour commencer l'inspection avant de faire rougir et chanter cette carte mère :
Un duo simple de noir et de blanc couplé à l'aluminium brossé donne un look plutôt sympa et glacé à cette ASUS Prime X570-Pro, mais l'équipement reste plus léger que les modèles ROG
Si la carte reprend le concept minimaliste des modèles Prime de chez ASUS, celle-ci est plus travaillée que les anciennes générations avec un aspect plus sobre et avec moins de RGB, tout en gardant le blanc éclatant. De même la carte paraît mieux équipée au premier coup d'oeil. Nous avons ici 4 slots pour 4 barrettes DDR4, question ports, comptez sur 1 PCIe x16 4.0, 1 PCIe x8 4.0 (partagé avec le x16), un PCIe x16 4.0 lié au chipset et 3 ports PCIe x1 4.0, les autres lignes étant dédiées aux 2 emplacements M.2, dont équipé d'un radiateur pour SSD.
Voici notre petite analyse rituelle du PCB, avec les principaux éléments associés à cette mobale. La carte est digne d'un modèle milieu de gamme et sans fioritures, comprenant tout ce qu'il faut pour vivre de longues années
La carte n'est pas en reste niveau équipement et nous retrouvons ce qui a l'air d'être le minimum syndical sur cette génération X570 : alimentation renforcée, ventilation maison et une gestion du refroidissement améliorée avec plus de prises ventilateurs et plus de sondes thermiques. Dans son ensemble la carte est correctement fabriquée et les composants sont plutôt bons, le constructeur ayant préféré multiplier les contrôleurs plutôt que de se reposer sur une solution tout-en-un, permettant de mieux isoler les composants sensibles (BIOS, horloges) du reste.
Choix étonnant et pas totalement recommandable, ASUS utilise de vieilles puces pour la gestion des VRMs et se contente de 4 phases triplées, pas forcément le mieux pour la durabilité
Par contre niveau alimentation le choix de ASUS est plutôt surprenant et le fabricant fait au plus simple en réutilisant ses contrôleurs ASP1106 qui fonctionnent en 4 phases pour le CPU et 2 phases pour le SOC. De par ce choix, les VRMs dédiées à l'alimentation du CPU sont triplées, ce qui fait que les 14 unités visibles sont réparties en 3x4 phases pour le CPU et 1x2 phases pour le SOC. Tripler les phases permet -en théorie- d'augmenter la quantité de courant disponible et de mieux répartir la chaleur, mais étant donné que les composants sont imparfaits, il y a un risque élevé que les VRMs ne tirent pas une quantité égale de jus et que certaines s'usent plus que d'autres. C'est étonnant qu'ASUS n'a pas choisi une solution à 2x6 phases ici, qui aurait été plus judicieuse que d'écouler le fond de stock des ASP1106.
Le circuit audio est d'une simplicité et d'un minimaliste qui n'est pas rassurant pour nos oreilles
Pour ce qui est de la partie audio rien de bien exceptionnel, le fabricant se contente ici d'utiliser une puce Crystal Sound qui est tout simplement un ALC1220 renommé et entoure d'un capot métallique. Le circuit est minimaliste et d'apparence pauvre, cependant celui-ci dispose d'une isolation correcte et peut donc avoir de bonnes performances sur le rapport signal à bruit.
Tant qu'à parler son, le système de refroidissement du chipset X570 est silencieux, ce qui est rassurant. Il est techniquement censé être semi-passif, mais les paramètres de chez ASUS sont codés en dur et la carte déclenche facilement la rotation, même si au final nous n'entendons rien. Dommage que nous ne puissions au moins choisir un profil prédéfini entre silencieux et standard, là vous devrez faire confiance au fabricant et espérer que les périphériques PCIe 4.0 ne feront pas trop chauffer le chipset... Et que les roulements du 40mm tiendront la route sur la durée.
Pour une carte X570 abordable, la connectique est plutôt bien fournie et la ventilation décente
Pour terminer notre fouille en profondeur, on va parler connectique. La façade arrière est chargée avec 4 ports USB 3.1, 3 ports USB 3.1 Gen 2 Type-A et un port USB 3.1 Gen 2 Type-C ainsi que 1 puce Ethernet Intel Gigabit, sans oublier les connecteurs vidéos HDMI 2.0 et DP 1.2. Par contre pas de fonctionnalité pour flasher le BIOS directement sans processeur ou RAM, ce système étant réservé aux cartes plus coûteuses du fabricant.
La connectique interne est chargée, la liste est vaste et longue, mais nous remarquons la présence d'un connecteur pour port USB 3.1 Gen2 Type-C et des branchements aRGB, le RGB restant discret et sobre ainsi que l'éclairage du logo de la carte et du chipset qui parait moins prononcé et impactant que par le passé.
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Un poil avant ?Et voilà, la Kone Pure devient Ultra ! | Un peu plus tard ...Explosion de bits et d'octouilles pour deux jeux AAA, report pour le troisième ! |
1 • Préambule |
2 • |
3 • Protocole & côté BIOS |
4 • Stabilité, audio et verdict |