Test • ASUS Prime Z390-A |
————— 18 Mars 2019
Test • ASUS Prime Z390-A |
————— 18 Mars 2019
Sur le 9700K, les réglages automatiques prévus par ASUS sont bien présents, mais nous allons tabler sur une consommation standard du processeur pour l'OC afin de garder les mêmes conditions de chauffe des VRMs. Le graphique suivant montre les écarts de températures selon si nous sommes sur les paramètres fournis par le fabricant ou en OC manuel :
Comme nous pouvons le voir, nos VRMs et selfs restent dans des températures correctes en utilisant les réglages automatiques, mais dès que l'on pousse la bête à la mano ça grimpe facilement niveau température. Le refroidissement de cette carte mère est léger pour de grosse charges, la température des composants dépassant rapidement les 60°C si nous chargeons la mule avec un gros OC. Plus inquiétant, le PCB chauffe beaucoup au niveau des pistes d'alimentation, ce n'est pas bon signe pour la durée de vie de cette mobale et ce même avec les réglages automatiques. Les pistes peuvent s’abîmer au gré des fluctuation de température, il faudra limiter la consommation du CPU pour éviter tout risque inopportun, l'idéal reste de travailler avec des processeurs de moyenne gamme, logique pour de l'entrée de gamme. Cette carte reste donc un bon challenger technique pour les petites configurations mais n'allez pas commettre de folies tout de même !
De gauche à droite : images infrarouges de la carte mère au repos, en charge et sous OC
P1 : VRM ; P2 : Selfs ; P3 : Chipset (cliquez sur les photos pour voir en gros plan)
Basée autour d'un chipset ACL1220, cette carte mère ne va pas faire de miracles malheureusement car la puce doit se débrouiller toute seule. Et comme le montre les mesures RMAA, ce n'est pas glorieux lorsque l'on utilise les modules intégrés au chipset :
La diaphonie mesurée est très élevée, entraînant un son qui manque d'espace et qui donnera une impression de coup de point à chaque mouvement de basse. Le son deviendra brouillon s'il est chargé, et lors d'une session gaming il sera difficile d'identifier d'où viennent les sons. Notons que le bruit de fond reste correct lui, probablement le placement de la puce au milieu d'un vide de composant réduit l'influence des perturbations extérieures. Les graphiques de distorsions ne sont guère plus avantageux, mettant en avant les harmonique impaires et une charge élevée d'harmonique en haute fréquence, ce qui va amener un son métallique et grinçant. L'intermodulation est élevée elle aussi, on risque d'avoir un son pâteux et brouillon.
THD (Taux de Distorsion Harmonique) - IMD (Taux de Distorsion d'Intermodulation)
Comme d'habitude nous conclurons sur un test à l'oreille de la carte en utilisant plusieurs styles musicaux en haute qualité. Le son est brouillon, avec un mélange des instruments dès que la puissance augmente. En jazz et classique, seuls les gros instruments sont présents et les basses sont trop lourdes ; en rock et métal, les guitares ne sont pas discernables, les voix insupportables et les cymbales aiguës disparaissent. Pour le coup, nous vous conseillons de trouver une carte son dédiée rapidement, là même pour un dépannage, c'est léger.
Nous remercions naturellement nos partenaires pour la mise à disposition du matériel de test.
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Un poil avant ?The Division 2 est bien red-friendly | Un peu plus tard ...L'EVGA RTX 2080 Ti Kingpin fait sa belle et pète un score té ! |
1 • Préambule |
2 • La carte, elle raconte quoi ? |
3 • Protocole & côté BIOS |
4 • |