Test • NVIDIA GeForce GTX 1660 SUPER

• Palit GTX 1660 SUPER

Pour ce test, en l'absence de modèle de référence, NVIDIA nous a procuré la Palit GeForce GTX 1660 SUPER GamingPro annoncée à 259 € (la version overclockée étant 10 € plus chère) et la StormX disposant d'un refroidisseur simplifié, vous coûtera 249 €. A noter que contrairement aux RTX 2080//2070 SUPER, le caméléon a décidé de ne pas supprimer la version originelle (y compris Ti) malgré la sortie de la déclinaison SUPER. Le prix devrait être réajusté sous peu pour leur redonner un semblant d'intérêt, probablement une fois que les rouges auront annoncé les tarifs de la RX 5500. 

S'agissant d'une énième déclinaison s'appuyant sur un GPU détaillé dans de précédents dossiers, nous avons opté pour un format réduit concernant ce test (mais aussi faute de temps du fait de déplacements professionnels). Vous retrouverez toutefois au sein de notre section cartes graphiques de quoi compléter notre avis sur cette gamme. La carte en elle même utilise un design à deux ventilateurs axiaux et utilise principalement le noir.

Face avant de la Palit GTX 1660 SUPER GamingPro

La face arrière est recouverte d'une backplate en plastique, toute de noire vêtue également. Son rôle se limite à enjoliver puisqu'aucun point de contact avec des composants ou même le PCB n'est présent.

 Face arrière de la Palit GTX 1660 SUPER GamingPro

L'alimentation électrique de la carte est assurée par un seul connecteur à 8 broches, de quoi autoriser jusqu'à 225 W avec l'apport du port PCIe, alors que le TDP officiel est annoncé à 125 W, en progression de 5 W par rapport aux premières GTX 1660 respectant les spécifications de référence. Le refroidisseur utilise 2 caloducs pour la transmission de chaleur au sein du radiateur en aluminium.

 Alimentation électrique et caloducs

La carte de Palit utilise un format 2 slots qu'elle respecte parfaitement y compris en largeur, son intégration au sein de boîtiers exigus ne devrait pas poser de souci en conséquence. Au niveau vidéo, c'est simple mais suffisant pour la plupart avec un DisplayPort 1.4 et un HDMI 2.0, ces deux-là étant complétés par un port DVi-D qui fera plaisir à ceux disposant d'un moniteur plus ancien.

Le panneau de connexion de la carte de Palit

Que pense GPU-Z de cette troisième 1660 ? Dans sa version 2.26, il la reconnait partiellement puisque l'on retrouve en grande partie ce qui est annoncé par le caméléon : un TU116 amputé d'un TPC, soit 2 SM. Le nombre de TMU reporté est par contre incorrect. La fréquence Boost officielle est fixée à 1785 MHz, soit une valeur identique aux GTX 1660. Côté mémoire, exit la GDDR5 8 Gbps, NVIDIA se tournant vers des puces GDDR6 certifiées 14 Gbps, de provenance Micron. De quoi augmenter de 75% la bande passante mémoire, puisque le bus reste inchangé à 192-bit. Cela contraint toutefois Nvidia à utiliser 6 Go de mémoire au lieu de 8 sur un bus 128/256-bit.

GPU-Z Palit GTX 1660 SUPER GamingPro

Intéressons-nous à présent au comportement de la Palit GTX 1660 SUPER GamingPro. Au repos, le GPU se stabilise à 300 MHz, une valeur plus élevée que la génération Pascal, mais identique à celle des autres RTX et GTX 16. La GDDR6 se comporte également de manière similaire à ce que nous avions constaté lors de nos tests précédents. En charge, nous notons un maximum à 1965 MHz pour le GPU et 1750 pour la mémoire, soit 250 MHz de plus que la 1660 Ti, se contentant pour sa part de puces 12 Gbps.

Les fréquences de la Palit GTX 1660 SUPER GamingPro (repos, boost max et boost soutenu)

GPU Boost ne permet toutefois pas de conserver cette valeur bien longtemps lors des charges lourdes, jusqu'à 7 bins peuvent ainsi être perdus du fait de la limite de consommation. En conséquence, la fréquence GPU chute et oscille avec un minimum à 1860 MHz (plus de détails page 7) et une moyenne à 1867 MHz, alors que la fréquence officielle annoncée est de 1785 MHz, soit +4,6%. C'est tout pour la GTX 1660 SUPER, passons page suivante aux spécifications des différentes cartes.