Test • Logitech G25 Racing Wheel

• Le pédalier

Voici à notre sens le véritable chef d'oeuvre de ce G25, à savoir le pédalier. Bien sur le volant en lui même est également une grande réussite comme nous venons de le voir, mais il "souffre" parfois de la concurrence de son illustre aïeul qui était exceptionnel à ce niveau. A contrario au niveau du pédalier, autant tuer de suite tout suspens, celui du G25 est d'un tout autre niveau que la concurrence fusse t'elle du Momo Force.

Comment décrire la précision des sensations que l'on ressent en utilisant ce pédalier? En fait, Logitech a réussi à reproduire via trois vérins parfaitement calibrés les sensations (au niveau résistance de chaque pédale) d'une vraie voiture ce qu'aucun autre volant grand public n'a réussi auparavant !

En effet, la pédale d'accélérateur sera souple au possible permettant de doser idéalement chaque ouverture de gaz. Celle de frein offrira une résistance crescendo, autorisant d'appréhender idéalement chaque freinage du plus léger au plus extrême! Pour ne rien gacher, la pédale d'embrayage remplit elle aussi son office de la manière la plus réaliste qui soit.

Cependant ma seule et unique remarque, plus en forme d'interrogation, traite de cette pédale. La qualité n'est pas en cause mais plus sa présence. Alors certes cela contribue au réalisme mais de plus en plus de voitures de course, voir de série (avec les boites robotisées ou automatiques) en sont dépourvues.

Ce qui gêne en fait, c'est que généralement dans les jeux de voitures on conduit des bolides et l'on utilise le pied gauche pour freiner et le droit pour accélérer. Sur une voiture classique le pied droit est dévolu à ces 2 actions. Ici du fait de la présence d'un pédalier "classique" à 3 pédales, on hésite souvent entre ces deux modes d'utilisation et finalement on a un peu de mal à trouver ses marques. Pour ne rien arranger les 2 pédales sont un peu proches (forcément il faut en caser 3 sur le pédalier) pour un freinage pied gauche. On finit par y arriver Logitech ayant tout de même réservé plus d'espace entre ces 2 pédales qu'entre le frein et l'embrayage, mais nous restons malgré tout perplexe sur l'utilité d'une pédale d'embrayage sur ce G25. Pour conclure sur le pédalier, sa stabilité n'est jamais mise en défaut grâce à sa large surface et la présence de nombreux patins sous le socle. Le niveau de détail et de finition est au dessus de tout soupçon comme on peut le voir ci-dessous sur une pédale en gros plan.