Nous avons essayé • Thunderobot ST-Plus |
————— 12 Juillet 2017
Nous avons essayé • Thunderobot ST-Plus |
————— 12 Juillet 2017
L'assemblage du Thunderobot ST-Plus est assez étrange. Un Core i7-7700HQ avec une GTX 1050 Ti et un affichage en 1080p permettront certes de jouer, mais il aurait certainement été possible de modifier l'équilibre global en partant sur un duo CPU/GPU plus cohérent. En attendant, nous avons fait passer une série de tests à l'ensemble grâce à la suite d'outils 3DMark de Futuremark, l'appareil étant à jour des pilotes GeForce Experience (382.53 lors du test, l'appareil étant reparti avant la publication des 384.76), le logiciel de NVIDIA nous servant par la suite pour configurer au mieux les jeux choisis pour la seconde partie moins synthétique du test (dans le but de reproduire une utilisation faite par un utilisateur lambda). Puisqu'on est ici sur un ordinateur portable, chaque benchmark (synthétique ou jeu) sera fait deux fois, la première avec alimentation et la seconde sur batterie.
Premier test de la suite 3DMark : Sky Diver. Taillé pour les ordinateurs portables, un modèle destiné aux joueurs n'a pas de mal à se faire bien voir sur ce dernier. Sur alimentation le score est tout à fait honorable, mais le passage sur batterie lui coûte cher, même si les 30 images par seconde sont toujours là.
On passe sur Fire Strike, plus gourmand même si nous ne somme pas aller chercher ses variantes Extrême et Ultra. L'assemblage du ST-Plus s'en sort relativement correctement sur secteur (avec plus de 30 images par seconde affichées), mais beaucoup moins bien sur batterie, la chute de performances du processeur se faisant plus que bien sentir. Notez toutefois que 30 images par seconde sur Fire Strike laissent présager d'une compatibilité possible avec un bon nombre de jeux en 1080p pour celui qui n'en demande pas trop.
Malgré le fait que la GTX 1050 Ti soit compatible avec l'API de Microsoft DirectX 12, le test Time Spy met la machine à genoux. On a le droit à un mode diaporama et sur batterie le test refuse tout simplement de se lancer. Nous savions à l'avance que le résultat ne serait pas flamboyant, mais il semblait intéressant de pousser la machine dans ses derniers retranchements. Dans la même idée, nous sommes aussi passés sur VRMark, même si la GTX 1050 Ti est tout à fait limite pour un usage en réalité virtuelle.
Sans pleinement réussir, la machine frôle les performances nécessaires au fonctionnement de l'Oculus Rift avec sa petite GTX 1050 Ti vitaminée. Tout est perdu une fois passé sur batterie, mais il est donc envisageable d'aller s'amuser en réalité virtuelle à condition de rester sur des titres très peu gourmands. Cela sera peut-être un petit plus pour qui serait curieux de la chose.
VRMark Blue Room est le test le plus costaud pour la réalité virtuelle et, là aussi, la machine s'en sort. Le résultat n'est pas terrible et frôle encore une fois les besoins de l'Oculus Rift, mais c'est tout de même remarquable dans le sens où nous sommes sur du matériel très loin d'être haut de gamme, mis à part le Core i7-7700HQ.
Voilà le point qui risque d'intéresser. Comment la bête s'en sort-elle en jeu ? Pour voir ce dont elle est capable dans l'ensemble, nous avons opté pour un test basé sur trois jeux. Project CARS pour avoir un titre qui sollicite le GPU bien comme il faut, Total War: WARHAMMER pour un second qui fait mal au CPU et Middle Earth: Shadow of Mordor afin d'avoir un titre plus équilibré. Chacun aura eu le droit à une configuration automatique via GeForce Experience pour que le matériel soit exploité en fonction de son potentiel et surtout sans demander une grande expertise au joueur.
Project CARS a été testé grâce à une course de deux tours (12 véhicules) enregistrée et rejouée pour que la chose soit répétable. Total War: WARHAMMER et Middle Earth: Shadow of Mordor présentant un outil de benchmark intégré, c'est ce dernier qui a été utilisé (avec vérification grâce à FRAPS et deux séquences de jeu pour s'assurer que le résultat n'est pas biaisé).
Alimentation | Batterie | |||||
---|---|---|---|---|---|---|
FPS | Min. | Moy. | Max. | Min. | Moy. | Max. |
Project CARS | 40 | 71 | 97 | 29 | 30 | 32 |
Total War: WH | 22 | 34 | 59 | 17 | 23 | 31 |
Middle Earth: SoM | 41 | 63 | 97 | 25 | 30 | 42 |
Les trois titres se sont montrés tout à fait jouables sur secteur, Total War: WARHAMMER ayant cependant de petites saccades par moment, mais l'ensemble est devenu limite jouable sur batterie. Il n'y a cependant que Total War: WARHAMMER qui pose réellement problème dans ces conditions, étant plus dépendant du processeur que les autres. Avec quelques bidouillages des paramètres en jeu, les trois titres dépassent les 30 images par seconde et l'utilisation sur batterie devient cependant possible.
Restera un problème à ce sujet, le choix du constructeur de mettre une batterie de 47 Wh sur un tel engin. Rien que sous Windows, avec rien de lancé, le système annonce moins d'une heure et demie d'autonomie. Une fois en jeu, la session ne dépassera pas les 45 minutes dans les meilleures conditions. Difficile de vendre la chose comme un produit nomade pour joueurs, on a plus ici un portable de jeu nécessitant d'être connecté au réseau 220 V.
Qui dit châssis d'ordinateur portable dit aussi espace limité et dissipation compliquée. Comment Thunderobot s'en sort-elle avec son ST-Plus ? Comme on l'a vu, CPU et GPU ont un système de dissipation propre et éloignés l'un de l'autre. Le premier souffle sur l'arrière de la machine et le second sur sa droite pour éviter que l'air chaud dégagé par l'un vienne faire chauffer l'autre. Pour voir comment l'appareil s'en sort, il est passé sous caméra infrarouge au repos et en charge (deux séances de 3DMark Fire Strike à la suite) pour ce résultat :
Au repos (à gauche), c'est le processeur qui se trouve être la plus grosse source de chaleur. En cas de sollicitation de l'engin avec du graphisme qui oblige l'iGP à passer la main au GPU, on se retrouve sur l'image de droite, le processeur restant dans les mêmes températures et la dissipation du GPU faisant rapidement son office.
Une fois passé sur 3DMark Fire Strike, la répartition de la charge de travail se modifie et les températures le montrent. C'est le GPU qui s'affole en grimpant à plus de 50 °C alors que le CPU ne dépasse pas les 34 °C. Chaque système de dissipation fait son office et l'air en sortie de châssis côté GPU balancera plus de 40 °C sur la main de tout droitier ayant posé sa souris dans le coin.
Ces températures sont somme toute correctes pour un ordinateur portable, l'étroitesse du châssis n'aidant pas à la dissipation. Il est certain que le dispositif pourrait être amélioré, mais pour l'usage on peut dire que cela convient. La partie du clavier la plus utilisée par les joueurs (ZQSD) reste la zone la plus tempérée même en jeu, ce qui assurera un certain confort. D'un autre côté, les nuisances sonores ne seront pas en reste. L'ordinateur est déjà audible en usage bureautique (présent, sans être excessif), mais deviendra vite insupportable pour le voisinage en session de jeu. Comptez 48 dBA avec la ventilation en automatique et 50 dBA si vous la poussez à fond.
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1 • Préambule |
2 • En images (et même à poil) |
3 • Matériel et logiciels |
4 • |
5 • Placement et verdict |