Nous avons essayé • ROCCAT Suora |
————— 12 Juillet 2016
Nous avons essayé • ROCCAT Suora |
————— 12 Juillet 2016
A l'annonce du petit Suora par ROCCAT, on s'est attendu à voir débarquer un genre de Ryos//MK Pro, mais sans l'emballage. Il aurait pu être facile pour le constructeur de reprendre la recette de l'engin et d'alléger la liste des ingrédients pour concevoir le Suora. Pourtant, l'absence de logo Cherry sur la boite et le manque de communication à ce sujet nous a fait tiquer. Commençons par un petit tour de l'extérieur. On a un layout standard agrémenté de quatre touches au-dessus du pavé numérique, ajoutant de quoi régler le son et un mode Gaming qui permettra de bloquer les raccourcis Windows. Pour avoir le droit d'entrer dans la gamme Gaming, il comprend six touches de macro au-dessus des touches fléchées (ce qui les rend relativement inaccessibles) et comme à peu près tous les claviers, il comprend une touche fonction (Fn) qui permettra d'ajouter des fonctionnalités multimédias aux touches F5 à F12.
Le Suora de face
Le Suora mesure 430mm de long, 120mm de profondeur et 35mm de haut. Il est équipé de commutateurs étant équivalents aux MX Brown de chez Cherry (tactile sans déclic, 45g de pression), pour suivre la nouvelle mode chez les constructeurs, les Brown étant maintenant destinés aux joueurs, les Blue et Red ayant fait leur temps (en attendant les Silent et Speed que Corsair est toujours le seul à avoir au catalogue). Que dire de plus sur l'engin ? Il a le droit à un rétroéclairage bleu que l'on vous présentera dans la vidéo.
Le même de dos
Le dos de la bête est aussi simple que sa face. Quatre patins en gomme sur le bas et rien sur le haut si vous ne dépliez pas les pieds rétractables. En gros, soit vous êtes adepte des claviers inclinés, soit vous devrez jouer sagement pour ne pas risque de faire courir le clavier de partout sur votre bureau.
Profil avec pieds rentrés et relevés
La forme des touches (les keycaps étant compatibles avec les commutateurs Cherry MX) invite à une utilisation inclinée, point qui ne plaira peut-être pas à ceux qui n'aiment pas se casser le poignet sur leur clavier. Le confort est correct pour ce type de périphérique, certains y ajouteront un repose-poignet (ou une serviette pliée en trois, pas deux ni quatre) pour vraiment pouvoir parler de confort, car sur ce genre de conception, l'expression "spartiate" prend tout son sens. Jetons un oeil à l'intérieur.
Tout nu et de dos
Il faut retirer les keycaps pour trouver la visserie (savamment placée pour ne pas être visible) et c'est ainsi que l'on découvre les fameux commutateurs qui ne sont pas des Cherry, mais pas des Kailh non plus. Kailh n'est pas le seul constructeur chinois à proposer de la copie et ROCCAT travaille apparemment avec TTC, qui fournit des commutateurs de qualité similaire, satisfaisant à l'usage. Autant pour la Deutsch Quälitat, le constructeur délaissant un confrère allemand pour succomber aux offres de la terre du milieu. Pour les touches les plus longues, ROCCAT a fait l'économie de quelques commutateurs sans contact pour les remplacer par de grandes barres de retour en acier, chose assez questionnable lorsqu'on se décide à reposer le tout sur une plaque en aluminium. Vous l'aurez compris, cela donne un ensemble bien audible à l'activation de ces touches, une chance qu'ils ne l'aient pas sorti avec des copies de MX Blue.
On est sur du clavier très basique, comprenant les éléments essentiels pour entrer dans la catégorie "Gaming" ni plus ni moins. On est loin (très loin) d'un Ryos qui offrait pourtant des performances correctes, les gadgets mis à part. Rétroéclairage et bruit des touches seront plus facilement analysables dans la vidéo page suivante, en attendant voici un petit zoom sur les commutateurs de chez TTC pour les plus curieux.
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