Nous avons essayé • Logitech G502 Proteus Spectrum

Spectro Videum

Allez hop, un petit tour de l'engin en vidéo. On y parlera rétroéclairage, mais ça vous permettra surtout de poser une oreille attentive sur le doux bruit des boutons de l'engin. Onze commutateurs pas très discrets, surtout au niveau de la molette.

Le "Logi" de Logitech n'est clairement pas pour "Logiciel"

On sent que Logitech essaie de nous faire oublier les horreurs erreurs du passé avec ses nouveaux logiciels. Et pourtant, ils se cramponnent à ces interfaces qui mettent des parties de l'engin en surbrillance, multiplient les fenêtres et onglet, ce qui donne au final un assemblage assez fouillis où il est difficile de s'y retrouver.

Le mulot fonctionnant avec ses profils en mémoire (foduclic)

L'engin propose de fonctionner de deux façons. Soit vous utilisez la mémoire intégrée et les trois profils qui vont avec, que vous pourrez configurer à la main (comme présenté au-dessus), soit vous passerez par des profils automatiques qui s'activeront en fonction du jeu lancé (comme présente en dessous). Un choix limitera vos options, tout en vous permettant de ne pas avoir à aller bricoler dans les menus, l'autre vous autorisera à configurer l'engin à votre convenance. A noter que le réglage des DPI est toujours disponible, dans un cas comme dans l'autre.

Le mulot fonctionnant avec des profils automatiques (faut cliquay)

On va partir du principe que vous avez acheté un mulot pour gamer dans l'optique de le configurer en fonction de vos besoins. On reste donc sur le mode permettant le plus de modifications, ce qui ouvre les menus suivants.

Gestion des profils à la main ou assistée (focliker)

Ici, vous pourrez configurer les boutons (glisser/déposer) à l'aide du menu de gauche et enregistrer vos profils comme bon vous semble. Il sera même possible de les lier à un jeu en particulier pour que le mulot passe sur le profil qui va bien lorsque vous le lancez. Si vous n'avez pas envie de vous embêter, ou si vous avez besoin d'une base, une bibliothèque de profils comprenant un grand nombre de titres connus (du très récent au très ancien) est aussi disponible pour vous y aider. La G502 étant plutôt faite pour les FPS, nous avons fait un essai pour Battlefield 4 avec un léger bricolage des options prédéfinies. Sortie de ça, allons voir du côté des gadgets.

Gestion du rétroéclairage et calibrage du capteur en fonction du revêtement utilisé (encore du clic)

Pour le rétroéclairage, on a le droit à une page toute basique et proposant des options du même niveau. On peut activer ou désactiver l'une des deux DEL, changer leur mode de fonctionnement (cycle de couleur, couleur fixe, souffle...), coller un minuteur et attribuer différents modèles d'éclairages en fonction des profils. Les deux fenêtres suivantes permettront de calibrer le capteur en fonction de la surface que vous utilisez sous votre souris. Pour les deux surfaces (très exigeantes) que nous avons testées, il n'y a pas eu de problème, comme d'ailleurs sur toute autre surface avec ce capteur.

Analyse des clics et paramètres généraux (clicouillage)

La dernière option est peut-être la plus WTF marrante. Un mode qui analyse votre utilisation des clics de votre G502 sur une durée que vous déterminerez à l'aide d'un bouton Start/Stop. La carte thermique de frappe a quelque chose de cocasse et on se demande encore à quoi elle peut bien servir. Enfin, les paramètres plus généraux du logiciel vous permettront de tenir votre mulot à jour, car si le logiciel n'est pas génial, le micrologiciel (firmware) de l'engin est lui de qualité.