Nous avons essayé • Cherry MX Board 6.0

La cerise haut de gamme

Dans le monde des claviers mécaniques, Cherry fait référence en ce qui concerne les switchs. Mais la firme ne se limite pas à cela, puisqu'elle a une gamme complète d'appareils à proposer dans laquelle elle vient d'ajouter une grosse référence. Le MX Board 6.0 est conçu pour mettre en avant leurs toutes dernières technologies ainsi que leur savoir-faire en la matière. Nous voici donc partis pour un test de cet engin aussi plus sobrement nommé MX3930. Comme on en a pris l'habitude, on débute en jetant un coup d'oeil sur la façon donc la firme présente son produit.

Le clavier le plus rapide du marché

Cherry ne joue pas la carte de la grosse action de communication au sujet de son produit, mais lui offre tout de même un petit site dédié pour en présenter les caractéristiques tout en rappelant à chaque ligne que leur clavier est meilleur que tout ce que propose la concurrence. Outre un châssis en plastique, acier et aluminium, des switchs Cherry MX Red rétroéclairés rouge et une tarification plus qu'élevée, c'est surtout leur technologie Cherry RK, pour Real Key, qui est mise en avant tant elle met à l'amende tout ce qui a été vu jusque là au niveau du N-Key Rollover ou de l'anti-ghosting. Une fois ce contrôleur analogique embarqué, le clavier n'a besoin que d'une milliseconde pour détecter une pression de touche, ne semble plus avoir de limite de nombre de touches pressées et surtout, il semble capable de prendre en compte un grand nombre de frappes très rapprochées en dissociant le moment d'activation à la milliseconde.

Donc un clavier qui se veut meilleur, plus rapide, plus précis (sponsorisé par Daft Punk ?) et équipé des meilleures technologies du moment. Autant dire que Cherry s'envoie gentiment des fleurs et qu'il est temps de faire un tour de la question.

T'as pas pris la cerise ?

Le MX Board 6.0 fait 454 x 147 x 28,4mm pour 1350g (et 257g de repose-poignets), sa base est en plastique, son PCB est recouvert d'une plaque en métal noir et sa partie supérieure, en aluminium, est légèrement rehaussée pour donner une impression de touches plus fines, ce qui n'est pas désagréable avec ce genre d'engin. Le layout est standard (105 touches) avec quatre touches ajoutées au-dessus du pavé numérique, la première en forme de cerise pour désactiver/activer les touches Windows et les trois suivantes pour des fonctionnalités multimédia (piste précédente, play/pause, piste suivante). Pour les switchs, c'est du Cherry MX Red rétroéclairé en rouge, avec un deuxième rétroéclairage couleur bleu pour les touches activables (Capslock, Windows, Fn, Numlock, Arrêt défilement, Cherry). Des touches réactives ne nécessitant pas une forte pression (45g), sans bruit d'activation et au niveau sonore assez faible, sans être du niveau d'un clavier à membrane.

S'il n'a pas de macros, la touche Fn permet d'utiliser une seconde fonction sur huit de ses touches (même si leur site dit qu'il y en a douze). F1 à F3 permettront de régler le son, F5 à F9 régleront le niveau du rétroéclairage (par 1% pour F5 et F6 et par 10% pour F7 et F8, F9 le coupera). Point intéressant, le combo de touche Ctrl + Fn bloquera la touche Fn qui restera activée (rétroéclairage bleu) et les touches ayant une double utilité pourront être pressées sans avoir à activer Fn. Il sera par exemple alors possible de régler le son avec F1 et F2 sans avoir à presser Fn. Pour récupérer le fonctionnement normal des touches Fx, il suffira d'une nouvelle fois presser Ctrl + Fn.

A l'arrière du clavier, on trouve six patins en caoutchouc (deux sur le haut et quatre sur le bas) ainsi que deux pieds rétractables avec patin en caoutchouc. A cela s'ajoutent dix patins sur le repose-poignets. Le système de fixation de ce dernier au clavier est une simple lamelle en métal qui est retenue par deux aimants posés au centre de la base du clavier. Voilà ce que cela donne à plat et une fois les pieds relevés :