Nous avons essayé • Roccat Savu |
————— 13 Juillet 2012
Nous avons essayé • Roccat Savu |
————— 13 Juillet 2012
180 000 clics, 160 000 scrolls de molette et 3,5 km parcourus, c'est le temps qu'il nous aura fallu pour juger de cette nouvelle venue sur le marché encombré des souris gaming. Portant tout le savoir-faire et l'identité de la marque Roccat, la Savu annoncée en mars dernier comme étant la souris "mid-size hybride" -c'est en tout cas ce qui est marqué- qui va tout tuer a finalement débarqué incognito en boutique en juin, à un tarif avoisinant les 60€. Nous en avons récupéré un exemplaire, et l'avons utilisé durant un peu plus de trois semaines : recueil d'impressions.
Adoptant des formes conventionnelles qui ne sont pas sans rappeler la conne Kone du même constructeur, la Savu est un mulot de taille moyenne, qui permettra aux petites mains une prise pleine paume confortable, pour les grandes mains une prise en serre, et pour ceux qui sont entre les deux, ça sera au choix. Elle se veut donc accessible au plus grand nombre, à condition que vous soyez droitier. Le design est assez sobre, la seule fantaisie apparente sera son large cul lumineux, qu'il est possible de désactiver via les pilotes, mais qui sinon illuminera votre tapis de la couleur qu'il vous plait et avec ou sans effet de fondu. L'incrustation de cet évent lumineux est moins réussie que ce à quoi nous habitue le constructeur, mais dans l'ensemble l'aspect cosmétique de la bête donne plutôt bonne impression avec une finition très correcte, sur laquelle nous reviendrons ensuite.
Techniquement, la fiche promet un capteur optique old school d'une sensibilité jusqu'à 4000dpi et capable d'encaisser une accélération de 20G. Il s'agit du Pro optic R3 de la marque, succédant fort logiquement au R2 installé sur les Kova[+] et Lua, qui effectivement est ultra sensible... Voire un peu trop même. Il faudra jouer du curseur de sensibilité si vous faites parti des ces gens normaux qui aiment bien avoir un minimum d'ampleur dans leurs mouvements. Bref, si vous arrivez a faire dérocher ça en usage courant, n'hésitez pas à postuler pour le guiness des records, vous aurez toutes vos chances dans la catégorie des gestes & mouvements psychotiques. La Savu est une souris filaire, avec un câble USB d'une longueur assez moyenne de 1,80m (à noter que ce dernier est gainé, un petit plus appréciable côté finition), ce qui lui permet d'afficher un poids plume sur la balance : seulement 89 grammes, quand l'autre poids plume de la marque, la Kova, est elle à 93g. On entre dans la catégorie super-léger des mulots, sans pour autant atteindre les 72g de la Kana de chez Steelseries.
La SAVU sur ses deux flancs, son petit ventre et son gros cul. Belle comme deux camions (qui freinent).
C'est une norme à présent, le polling (la fréquence de communication USB) atteint les 1000Hz mais reste réglable à la baisse : 125, 250, ou 500Mhz. Au-delà de cet artifice sans grand intérêt, la Savu assume sa conception simple : 2 boutons principaux, 2 boutons latéraux -qui tombent parfaitement bien sous le pouce et qui sont de bonne taille- et un clic molette, portant le nombre de boutons paramétrables en comptant les scrolls de molette à 7, et à 12 en exploitant l'ingénieux dispositif Easy-shift de la marque qui permet d'assigner à une touche, via les pilotes, la capacité de changer les fonctions de toutes les autres. Pas vraiment pratique dans le cas d'actions rapides, mais peut s'avérer utile pour des actions spécifiques pour peu d'en avoir pris l'habitude. Les clics répondent bien, ni trop durs, ni trop mous au risque de devenir une nouvelle victime du syndrome de clicattitude invonlotaire aiguë.
Du côté de la finition, l'engin est léger et à la fois rigide. Le capot supérieur reprend le traditionnel plastique des souris qui se veulent haut de gamme au toucher peau de pêche / soft touch, toujours aussi agréable et facilement nettoyable.
La structure elle est en ABS, rigide et résistante donc, pour du plastique. Sur les flancs, le constructeur a opté, à l'instar de l'appréciée m60 de chez Corsair, pour un revêtement anti transpirant, que vous pouvez admirer sur le gros plan ci-contre ; de bon augure pour les longues sessions de concentration (jeu ou non), mais la surface est du coup très rugueuse, type papier à poncer avec un grain de 360. Idéal pour finir vos peintures murales, mais pour le confort utilisateur, on repassera contrairement à la m60 où il est plutôt agréable. À l'usage néanmoins, cela s'avère être efficace et à défaut de laisser glisser sa souris entre ses doigts on y laisse ses empreintes digitales.
On finit le tour du propriétaire par les patins. En téflon, ils sont larges et couvrent bien les deux zones avant et arrière les plus soumises à la pression de la paume et des doigts : un gage de bonne stabilité et de glisse constante. À noter que si vous aviez envie de démonter votre souris, les vis pour ôter les coques supérieure et latérales (3 morceaux séparés qui sont enclipsés lorsque l'ensemble est monté, différence de revêtement oblige) sont situées sous les patins, qu'il faudra donc enlever avec beaucoup de précautions, sous peine de les tordre. Mais pourquoi diable aurait-on besoin de démonter la souris ?
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