Test • ASRock X570 Taichi Razer edition |
————— 18 Janvier 2021
Test • ASRock X570 Taichi Razer edition |
————— 18 Janvier 2021
Après cet aspect descriptif, il est temps de passer aux choses sérieuses : que vaut cette petite mobale en situation réelle ? De nos jours, analyser les performances en utilisation standard ou tester les débits sur les transferts de données n'aura pas d'autre effet que de fournir des graphes bourrés de chiffres trop souvent creux. Le Comptoir s'est donc focalisé sur ce qui vous impacte vraiment dans la vie de tous les jours : la stabilité et la température.
Le but de ce protocole de test est ainsi de mesurer jusqu'où peut aller la carte mère en matière de stabilité, sans se transformer en grille-pain de silicium. Nous avons donc axé notre protocole sur des stress tests, délaissant ainsi les performances pures qui sont déjà amplement détaillées dans les dossiers CPU. Selon le placement en gamme des cartes mères, nous retrouverons différents couples de TDP :
CPU - Ryzen 9 3900X (TDP 125 W / 180 W)
Cooling CPU - AIO Corsair H115i Pro
RAM - Corsair Vengeance RGB - 2x8 Go @ 3000 MHz CAS16 / G.Skill Sniper - 2x8 Go @ 3400 MHz CAS16
Stockage - LDLC SSD F6 Plus 480 Go
Alimentation - Corsair M850X
Boitier - Obsidian 500D (de chez Corsair, toujours ; une vraie config' de pirate !)
Enfin, pour nos mesures physiques, le comptoir vous présente son nouvel oscilloscope numérique Robert - un Picoscope de la série 3000 couplé à une sonde du même fabricant et une pince ampèremétrique pour vous fournir des valeurs toujours plus justes et toujours plus précises. Robert permettra surtout de faire des analyses de comportement et de voir l'évolution des tensions/courants selon les situations ou le temps. Pour les tests de la partie audio, nous retrouvons notre chère Xonar Essence STX qui permettra de mesurer les paramètres physiques (distorsions, diaphonie...) des signaux sonores. Pour ce qui est de l'overclocking, l'opération sera faite à la main afin de conserver à coup sûr les TDP recherchés et ainsi garder une base de comparaison commune.
Pour ce qui est du BIOS, ASRock ne fait pas évoluer sa formule, puisque nous retrouvons un BIOS sans interface graphique moderne à nouveau. Donc vous n'aurez qu'un seul mode d'affichage, ce qui risque d'être déroutant pour les utilisateurs moins aguerris, de plus les options disponibles pour les régulateurs de tension sont assez limitées, ce qui est fort dommage pour une carte haut de gamme. Notons aussi que les outils présents sont peu nombreux, et l'outil de réglage de la ventilation manque d'options importantes à notre gout, comme la possibilité de choisir la source de température sur les ventilateurs du châssis.
Petit voyage rétro avec ASRock, qui reste dans les années 2000 , mais en couleur tout de même.
Au niveau de l'overclocking automatique, il faudra faire principalement confiance au PBO d'AMD, puisque celui d'ASRock est très limité. Ce n'est pas vraiment un défaut en soi, puisque l'outil des rouges est très efficace et se suffit à lui-même. Par contre les paramètres pour l'overclocking manuel ne sont pas mirobolants, nous sommes loin des options poussées - parfois à l'extrême - de la concurrence, ce qui renforce l'intérêt du PBO et des outils associés. Attention aux limites de températures si vous pratiquez l'overclocking manuel : de base, la carte propose une température de jonction très élevée de 120 °C, ce qui est potentiellement dangereux, une température maximale de 105 °C parait de loin plus raisonnable.
Il ne nous semble pas la peine de revenir sur la solution logicielle d'ASRock pour Windows, nous en avons mainte fois fait le tour : contrôles des fréquences et des tensions peu ergonomiques et mal synchronisés avec le BIOS, ventilation basique et qui manque de sondes possibles, interface lente. Nous attendons toujours une évolution de la part du fabricant, car à force l'outil est devenu totalement inutile, et passer par le BIOS et le Ryzen Master d'avère plus fiable et stable.
Par contre, deux outils sont fournis par les partenaires présents sur cette carte : la suite Razer Synapse et le Killer Control. Ce dernier représente le gros avantage des puces Killer, autrement dit un logiciel plus avancé que ceux présents de base, permettant un meilleur QoS sur le réseau et un monitoring poussé des accès réseaux. La suite de Razer est assez intéressante : fluide, équipées d'outils intéressants comme le Chroma studio, qui permet de créer ses propres séquences RGB, et qui se synchronise avec l'ensemble de l'écosystème Razer. La suite est très agréable à l'utilisation et reste assez simple pour les débutants, tout en proposant ce qu'il faut pour les plus pointilleux.
Si la suite logicielle d'ASRock est toujours aussi datée, celles de ses partenaires sont bien plus fonctionnelles et agréables à l'utilisation.
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1 • Préambule |
2 • La carte, elle raconte quoi ? |
3 • |
4 • Stabilité, audio et verdict |