Test • MSI MAG B550 Tomahawk |
————— 30 Juin 2020
Test • MSI MAG B550 Tomahawk |
————— 30 Juin 2020
Une fois n'est pas coutume, analysons à la loupe tous les détails de cette carte mère :
MSI utilise un design sobre et classique sur la MAG B550 Tomahawk, qui ravira ceux qui sont en croisade contre le RGB et les accastillages en plastique.
La MSI MAG B550 Tomahawk ne sera pas novatrice sur son design et reprend la quasi-totalité du style MAG Tomahawk présent sur les dernières générations, autant bleues que rouges. Nous sommes donc sur une carte sobre et sans fioritures : pas de plastiques, radiateurs simples et massifs, graphismes légers sur la carte et peu de RGB. Cette MAG B550 Tomahawk nous amène un total de 4 slots pour 4 barrettes DDR4, et pour brancher vos composants favoris, vous avez un PCIe x16 4.0, un PCIe x16 3.0 lié au chipset - comprenez, "en x4" - et 2 ports PCIe x1 3.0, dont un qui bloque le port x16 relié au chipset. Côté emplacements pour les SSD, nous avons un port M.2 en PCIe x4 4.0 et 1 port M.2 en PCIe x4 3.0, qui est limité en x2 si un des ports PCIe x1 est utilisé.
Voici notre petite analyse rituelle du PCB avant et arrière, avec les principaux éléments associés à cette mobale.
Dès que nous enlevons les quelques radiateurs présents sur la carte, nous pouvons voir qu'à l'instar de ses concurrents, MSI se repose sur la connectique embarquée par AMD à travers la plateforme AM4 et le chipset B550. Il s'agit d'un montage standard sur les cartes de milieu de gamme, réduisant le surcoût apporté par des puces de communication - SATA ou USB principalement - lorsque le chipset est capable de faire le travail. C'est une solution qui reste largement suffisante pour les utilisateurs qui n'ont pas de besoins particuliers ou précis sur le stockage ou la connectique.
MSI reprend le système d'ASUS et préfère dédoubler analogiquement ses VRM au lieu d'utiliser des doubleurs ou une puce de gestion des VRM plus grosse.
MSI revient à des choses plus simples pour l'alimentation du CPU, utilisant comme ASUS un dédoublage analogique des VRM, ce qui est dommage. Bien entendu, ici le contexte reste un peu différent, car le fabricant utilise de nouvelles puces de chez Renesas - qui a repris les travaux de l'entreprise Intersil après son rachat - dont les caractéristiques précises sont encore inconnues, mais la firme vend ses MOSFET comme étant de la seconde génération de puces Smart Power System, nous verrons si cela a un impact sur leur efficacité. Nous resterons donc ici sur 6 phases dédiées au CPU, gérées par la puce RAA22904. Du côté de la RAM, le système reste suffisant pour mettre des barrettes de DDR4 véloces sans se soucier de problèmes d'instabilité au niveau matériel.
Le circuit audio de la Tomahawk est d'apparence plus simple que les gammes supérieures, mais la puce ALC1200 ressemble beaucoup à sa grande sœur tout de même .
Le circuit audio de cette carte de chez MSI est plus léger que ce que nous retrouvons habituellement, avec une puce Realtek ALC1200 qui ressemble beaucoup à la ALC1220, sans connaître réellement les différences à ce sujet puisque le fabricant de la puce ne transmet pas les caractéristiques. Il est fort probable que la qualité des ADC/DAC internes change, ainsi que des amplificateurs intégrés. Globalement, cela peut avoir une incidence sur le résultat audio, d'autant plus que le chipset est tout seul, mais sans informations précises nous préférerons nous baser sur nos mesures. Dans tous les cas, les résultats risquent d'être peu flatteurs, la puce n'étant pas aidée par un circuit analogique décent.
Pour une carte de milieu de gamme, le panneau arrière est très léger en ports USB, alors que nous avons deux cartes réseau de fournies.
Afin de conclure sur cette analyse visuelle, passons à l'étude de la connectique embarquée. Nous sommes mitigés vis-à-vis de la façade arrière, car avec seulement 2 ports USB 3.2, 2 ports USB 3.2 Gen 2 (1 Type-A et 1 Type-C) et 2 ports USB 2.0 pour les périphériques souris/clavier, c'est très léger alors qu'en contrepartie nous avons une puce Ethernet Realtek 2.5G, et une puce Ethernet Intel Gigabit. La fonctionnalité pour flasher le BIOS directement depuis un lecteur USB sans avoir besoin de booter le PC est présente, comme sur la plupart des cartes mères récentes.
La connectique interne est chargée, la liste est vaste et longue, mais nous remarquons la présence d'un connecteur pour port USB 3.1 Gen2 Type-C et des branchements aRGB. Pour les amateurs de lumières colorées, la carte n'embarque qu'un simple rétro éclairage du chipset, donc nous resterons sur quelque chose de très sobre.
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Un poil avant ?Samsung 980 PRO enregistré, 3 capacités seulement au programme ? | Un peu plus tard ...R5 3600XT vs i5-10400, officieusement, kikigagnerait ? (MAJ : FAKE) |
1 • Préambule |
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3 • Protocole & côté BIOS |
4 • Stabilité, audio et verdict |