Test • ASUS ROG Z390 Maximus XI Hero |
————— 06 Février 2019
Test • ASUS ROG Z390 Maximus XI Hero |
————— 06 Février 2019
Avant de tester notre mobale, nous allons la passer au peigne fin pour mieux la connaître avant de la chauffer. Et pour commencer, déshabillage de la carte :
PCB chargé, mais PCB bien pensé
Comme nous pouvons le voir, on a un PCB noir dense en composants qui se retrouvent toutefois bien implémentés. La carte est bien fournie côté refroidissement avec des radiateurs d'aluminium massifs et d'un noir mat faisant contraste avec les loupiottes et montrant une orientation gaming mature. Nous avons 4 slots pour 4 barrettes DDR4, question ports 1 PCIe x16 3.0, 1 PCIe x8 3.0 (partagé avec le x16), un PCIe x4 3.0 (partagé avec un emplacement M.2) et 3 ports PCIe x1 3.0. Cela ne change pas du chipset Z370 à part l'ajout d'un dernier port : un M.2 spécifique pour un module radio Bluetooth/Wi-Fi grâce à la technologie CNVi qui ajoute un module de gestion du protocole réseau directement dans le chipset et réduisant les coûts de la solution.
Zoom sur les VRMs de cette carte mère ASUS certes "peu" nombreuses mais gardant une bonne qualité
Niveau alimentation ASUS fait le timide et ne met 4 phases fonctionnant par paire de MOSFET autour du processeur. Fait assez étrange alors que les fabricants font plus d'efforts sur les cartes Intel en matière d'alimentation des processeurs en général, surtout pour des modèles haut de gamme. Mais nous avons tout de même le droit ici à un lot de composants de bonne manufacture venant de chez Vishay avec un contrôleur TPU - au badge à demi effacé et illisible - couplé à des VRMs SIC639, ce qui permet de tenir les grosses pointes de courant de n'importe quel processeur octocore bleu et compenser le manque de phase.
Sous un chewing-gum gris immonde se cache aussi la célèbre puce de contrôle TPU du Taïwanais
Pour les composants plus bas niveau, ASUS sort un grand classique : MOSFETs avec contrôle de tension/courant/température avec des selfs moulées et des condensateurs chimiques en grande quantité. Certes ça ne vous fera pas rêver, d'autant que le nombre de phase parait léger pour un produit de cette gamme. Mais une bonne quantité de condensateurs de lissage et des selfs assez costaudes rattrapent le tir et devrait permettre une tension plus propre - donc moins de surchauffe. Nous regrettons la disposition de la majorité des composants sur les côtés du ventirad, pouvant amener à réduire l'efficacité du flux d'air - sauf si vous passez par un système de refroidissement à eau.
Gros plan sur la partie audio de cette carte mère qui reste dans la moyenne
En zoomant sur la partie audio, nous pouvons remarquer que les composants numériques sont cachés sous la carcasse plastique de notre carte, mais une fois démontée nous voyons bien le chipset ACL1220 - rebagdé par le fabricant. Sauf que ASUS ne va pas l'utiliser seul et le couple à des DAC Sabre ESS afin d'améliorer la qualité du son et rajoute des condensateurs Nichicon en masse pour le découplage. Dommage, nous aurions préféré des condensateurs solides comme les WIMA que l'on trouve sur les cartes GIGABYTE ou MSI haut de gamme ou des condensateurs chimiques non polarisés comme chez EVGA. Rajoutons que le design de cette partie parait bien protégée et séparée du reste du circuit électrique, mais les composants sont trop collés entre-eux : gare aux risques de diaphonie !
Une connectique complète pour madame Maximus
Pour terminer notre fouille en profondeur, on va parler connectique. La façade arrière est bien équipée sans pour autant abuser sur le nombre de ports. Nous avons 2 ports USB 2.0, 2 ports USB 3.1, 4 ports USB 3.1 Gen 2 Type-A et un port USB 3.1 Gen 2 Type-C. Le reste est classique et les boutons Flash et Clear CMOS sont les bienvenus pour récupérer d'une mauvaise bidouille sur votre BIOS en branchant une clé USB sur l'un des ports prévus à cet effet. Petite remarque, le port PS/2 pour une carte de 2018 fait limite tâche quand même...
La connectique interne est chargée, la liste est vaste et longue, mais nous remarquons la présence d'un connecteur pour port USB 3.1 Gen2 Type-C, de nombreuses prises adaptées pour les pompes de watercooling et des branchements aRGB. La carte est peu lumineuse, mais les LEDs se font bien remarquer avec la couleur noire des carénages. Dernier point, nous n'avons que 2 ports M.2 dédiés au stockage, ce qui paraît faible sur une carte haut de gamme de nos jours quand on sait que le support se démocratise de plus en plus.
|
Un poil avant ?Les programmes normaux Windows sont compatibles WMR dans la dernière version Insider | Un peu plus tard ...Les premières puces UFS 3.0 en production chez Toshiba |
1 • Préambule |
2 • |
3 • Protocole & côté BIOS |
4 • Stabilité, audio et verdict |