Test • ASRock X470 Gaming ITX/ac |
————— 23 Octobre 2018
Test • ASRock X470 Gaming ITX/ac |
————— 23 Octobre 2018
Il est temps de passer aux choses sérieuses maintenant : que vaut cette petite mobale en situation réelle ? De nos jours, analyser les performances en utilisation standard ou tester les débits sur les transferts de données est juste utile pour faire des graphes bourrés de chiffres parfois creux. Le Comptoir s'est donc focalisé sur ce qui vous impacte vraiment dans la vie de tous les jours : la stabilité et la température.
Pour le protocole de test, le but est de mesurer jusqu'où peut aller la carte mère en terme de stabilité sans se transformer en grille-pain en silicium. On va pour le coup axer notre protocole sur du stress test, nous n'établirons pas de test de performances pures.
• CPU - Ryzen 7 1700X - SMT activé
• Cooling CPU - AIO H115i Pro
• RAM - G.Skill SniperX - 2 x 8 Go @ 3400 MHz CAS16
• Stockage - LDLC SSD F6 Plus 480 Go
• Alimentation - M850X Blanche
• Boitier : Obsidian 500D (de chez Corsair, encore !)
Enfin, pour nos mesures physiques, le comptoir vous présente son nouvel oscilloscope numérique Robert - un Picoscope de la série 3000 couplé à une sonde du même fabricant et une pince ampèremétrique pour vous fournir des valeurs plus justes et plus précises. Robert permettra surtout de faire des analyses de comportement et de voir l'évolution des tensions/courants selon les situations ou le temps. Pour les tests de la partie audio, on retrouve notre chère Xonar Essence STX qui nous permettra de mesurer les paramètres physiques (distorsions, diaphonie...). Nous nous excusons d'avance, nous n'avions pas de Ryzen Zen+ pour ce test, donc nous ne pourrons analyser l'influence du XFR2. L'overclocking sera fait à la main jusqu'à la limite de stabilité du système. Nous expliquerons plus en détail le sujet lors des tests d'OC.
ASRock ne fournit pas d'utilitaire Windows pour cette carte mère, ce qui est quelque peu déroutant. Même si parfois les logiciels fournis par les fabricants ne sont pas des plus top pour régler l'OC, nous sommes déçus de ne pas en avoir un, ne serait-ce que pour le monitoring ou régler certaines fonctions sans passer par le BIOS. Nous utiliserons donc le Ryzen Master pour régler nos fréquences et tensions sur la carte mère.
Concernant l'interface du BIOS, ASRock nous fournit un UEFI un peu old school sans interface graphique évoluée. Certes, les plus expérimentés seront contents en le voyant, mais pour la majorité des débutants cela peut être un peu déroutant. Les descriptions des paramètres sont parfois un peu légères aussi, pas facile de s'y retrouver, car ASRock utilise ses propres termes.
Ça change des interfaces élaborées actuelles non ?
Pour OC son processeur Ryzen flambant neuf, on passera le chemin si l'on veut travailler sa configuration au paramètre près. Le mode de base du Taïwanais ne permet pas de choisir son multiplicateur de fréquence ou de régler les RAM, au mieux on peut juste choisir l'Offset de tension pour augmenter ou réduire la stabilité. Si on aime bidouiller, nous choisirons plutôt le mode AMD qui permet de régler à sa manière l'overclock des composants.
Interface de gestion de l'overclocking / Boite à outils
Pour les outils, nous avons une interface légère, mais sympa pour régler la couleur du RGB en natif (sans passer par une application sur OS). Ça évite d'avoir un lot de périphériques avec RGB qui commence avec des couleurs aléatoires ou ne correspondant pas à vos goûts. Autre outil qui lui est aussi basique, le contrôleur RAID pour vos disques, pas besoin de le décrire plus que nécessaire. On retrouve un petit plus du fabricant qui est des plus pratiques, la mise à jour du BIOS directement depuis le net. Cela demande une connexion ethernet et une clé USB, mais en cas de problème ou pour mettre son BIOS à jour directement depuis le serveur officiel sachez que ça marche bien et ne demande pas une expertise précise.
C'est certes minimaliste, mais ça fait le café niveau monitoring / l'interface de boot, avec son panel d'options
Continuons sur l'UEFI avec le système de monitoring qui est à l'ancienne, donc sans interface graphique. On retrouve la possibilité de lire chaque sonde, en passant des températures aux tensions ainsi que la vitesse de chaque ventilateur. On retrouve une interface graphique par contre lors du réglage des ventilateurs selon vos préférences, permettant de faire des "courbes" personnalisées selon votre intérêt : performance, silence, entre-deux... Pour les fans de watercooling, un petit switch permet de régler l'un des ventilateurs en mode pompe si besoin.
Pour terminer sur l'UEFI, nous avons l'onglet Boot qui permet de régler le démarrage de notre machine. Outre le classique réglage de l'ordre des périphériques de démarrage, ont a quelques options intéressantes, comme le réglage du temps d'attente pour appuyer sur une touche clé (si jamais votre écran est aussi poussif au démarrage qu'une BX version diesel) ou régler les écrans à afficher ou pas au démarrage.
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1 • Préambule |
2 • La carte, elle raconte quoi ? |
3 • |
4 • Stabilité, audio et verdict |