Test • Asrock P67 Transformer |
————— 30 Août 2011
Test • Asrock P67 Transformer |
————— 30 Août 2011
Passons à présent à des tests qui concernent l'overclocking. Nous savons que cela est énormément lié aux cartes mères, aux processeurs, aux barrettes de RAM même, mais nous l'avons essayé cependant pour voir si l'Asrock avait une bonne tenue dans cette pratique face à notre Asus P55, étant donné que tout le reste de la configuration était identique.
En premier nous avons déterminé le max boot, fréquence maximale au-delà de laquelle le PC n'affiche plus rien et se met en sécurité. Ensuite nous avons cherché à déterminer le max stable, fréquence maximale sous Windows au-delà de laquelle nous observons des instabilités type reboots sauvages, BSOD, sextape d'Eric....
On confirme que Sandy s'amuse dans ce mode, sans dépasser le 1.38V conseillé par Intel. Quant à lynnfield, les 875K ne sont pas très réputés pour monter, sauf en collant de grosses tensions, ici nous n'avons pas dépassé 1.4V. Globalement l'Asrock s'en tire mieux, même si c'est d'assez peu.
Passons au max Baseclock, qui est le baseclock maximum au-delà duquel rien ne s'affiche sur le PC. Notez, mais ça vous le savez déjà, que sur Sandy toutes les fréquences autres que le générateur d'horloges sont synchronisées au Baseclock, et donc il en résulte une capacité à monter ridicule, chose qui sera corrigée sur Sandy Bridge E et sur Ivy Bridge. Ce n'est bien entendu pas pareil sur Lynnfield grâce à cette désynchronisation des fréquences/bus.
Ridicule sur LGA1155, partant de 100 pour mémoire, il reste correct sur P67 et sur P55 aussi, l'Asrock se montrant même 6MHz plus docile, ce qui combiné avec un gros coefficient multiplicateur laisse une belle marge de manoeuvre.
Nous avons chronométré le temps que mettait le PC pour arriver sur le bureau après avoir enclenché l'interrupteur de mise sous tension du système. Nous avons laissé la nature faire son oeuvre, c'est à dire laissé les réglages Bios d'usine pour l'activation/désactivation des fonctions que nous n'utilisions pas, ceci afin de voir comment chaque carte gérait son affaire. La Gigabyte P67A pour Sandy finit dernière, suivie de l'Asus P55 et enfin précédée de l'Asrock P67 LGA1156 qui termine première de ce test de boot. Il va de soi qu'en bidouillant le Bios vous pourrez gagner de précieuses secondes, mais l'Asrock de série n'étant pas équipée à outrance de puces peu utiles, son démarrage s'en trouve raccourci.
Dernier test de cet article, nous avons relevé via Aida64 les températures internes des sondes des chipsets P67 dans ses deux déclinaisons, et du P55 associé au dossier, tout ça lors d'une charge PCMark 7 test suite HDD. Nous n'avons pas relevé les températures via thermomètre, car les radiateurs n'étant pas les mêmes, nous n'aurions pu conclure sur ce point.
P67 chauffe moins que P55, cependant P67 sur l'Asrock chauffe plus que celui embarqué sur la Gigabyte. Nous pouvons quand même penser que le tout petit radiateur qu'Asrock a mis est suffisant, mais bien moins performant lors de la dissipation des joules que celui plus vaste et avec plus de surface d'échange qu'a mis Gigabyte sur sa P67A. Il est temps de passer à la conclusion !
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