Test • A+ Case Curbic

• L'extérieur

Le Curbic arbore un design sobre et plutôt bien léché. Il n'impose pas un nouveau style mais fais penser à un mélange de boîtier sconnus, en s'inspirant de références comme par exemple les Gigabyte 3D Aurora avec sa partie basse proéminente, et en reprenant également une grande façade en metal mesh comme on en croise désormais un peu partout.

La grille cache-ventilateur sur le côté est également plutôt d'un design sympathique qui change des ouvertures béantes que l'on croise un peu partout. Un boîtier qui se veut donc "à la mode" mais revendique également un côté classique pour plaire au plus grand nombre.

• La face avant et les connectiques :

Comme nous le disions la face avant est intégralement en metal mesh, un grillage très fin permettant le passage de l'air mais limitant l'entrée de la poussière en revanche. Cela donne une certaine homogénéité à l'ensemble puisque même la porte qui masque les baies 5"1/4 est ainsi conçue.

Un timide logo A+ prend lui place sur un coin en bas de la porte, de couleur argentée il brille assez nettement, le rendant bien visible malgré sa petitesse. Là aussi un choix clair de ne pas surcharger la façade pour lui laisser son caractère sobre.

Une fois la porte du boîtier ouverte, on peut constater que le style adopté se poursuit jusqu'au bout puisque les caches des baies 5"1/4 sont eux aussi en metal mesh, totalement identiques au reste. Seule la baie 3"1/2 et la zone des connectiques est en plastique noir, une zone que la porte masque de toute façon une fois refermée.

Comme annoncé par la documentation technique du boîtier, pas la peine d'espérer de l'eSATA ou même du Firewire en ce qui concerne le Curbic. 2 ports USB 2.0, casque et micro, il faudra vous contenter de cette connectique réduite à sa plus simple expression.

Où sont passés les boutons Power et Reset ? Ils sont en fait en bas de la face avant du boîtier, sur le côté. Deux grands boutons verticaux placés l'un au dessus de l'autre.

Cette partie basse de la façade laisse également bien deviner la présence du premier ventilateur de 180mm qui équipe le Curbic. Légère déception en ce qui concerne le design: ce ventilateur possède en son centre un sticker particulièrement hideux. Heureusement en fonctionnement cela ne se verra plus...

Vous remarquerez également la présence d'un petit bouton noir et rond en bas à droite du cliché. Il s'agit là d'une très bonne initiative de la part d'A+ Case, à savoir qu'en poussant ce petit bouton vous allumez ou éteignez les diodes du ventilateur avant. Ce bouton est également présent sur le ventilateur latéral, de quoi donc pouvoir choisir entre deux styles radicalement différents.

De côté, on remarque bien le décalage que fait le bas de la face avant, à la manière d'un 3D Aurora de Gigabyte, afin de laisser une place suffisante au 180mm. On remarque également, juste en bordure de la façade, une petite molette qui permet d'ajuster la vitesse de rotation du ventilateur avant. Un très bon point, gérer la vitesse et donc le bruit des ventilateurs de son boîtier est toujours très appréciable.

Un petit coup d'oeil de l'autre côté pour finir, l'occasion de voir qu'A+ Case a succombé aux grilles d'aérations sur le panneau latéral droit, un choix souvent à double tranchant, l'aération se faisant au détriment de l'insonorisation et de la filtration de la poussière.

• La face arrière:

L'arrière du Curbic ressemble à celui d'à peu près tous les boîtiers. Alimentation placée en haut de la tour, possibilité de placer un ventilateur de 80,92 ou 120mm de diamètre en extraction (malheureusement le ventilateur n'est pas fourni), rien en permet de le discerner des autres boîtiers d'entrée de gamme du marché à ce niveau, et même serions nous tentés de dire "rien ne permet de le distinguer des boîtiers noname du marché", si ce n'est (ouf) la présence d'un potentiomètre sur un bracket PCI, que l'on devine être celui qui permettra de gérer la vitesse de rotation du ventilateur latéral du Curbic.

• Les pieds:

Les pieds du Curbic sont ceux que l'on retrouve sur tous les boîtiers noname du marché: des patins en plastique blanc, que l'utilisateur doit clipser dans les orifices prévus à cet effet. Une déception donc de retrouver sur un boîtier à 50€ cette qualité ultra basse que l'on espère ne croiser que sur des modèles à 30€ alimentation comprise.

N'espérez donc pas un quelconque amortissement des vibrations par les pieds du boîtier. Au moins ceux-ci n'auront pas l'inconvénient d'abîmer vos surfaces comme cela pouvait être le cas lors de notre test du Centurion 590 de Cooler Master.