Test • Azza Pyramid Mini 806

• Verdict

Si vous ne connaissiez pas la marque Azza, c'est tout à fait normal. Elle bénéficie d'une distribution assez discrète dans l'hexagone et pourtant elle mériterait plus d'attention.

En plus d'un catalogue bien fourni en boîtiers de format "standard", la marque dispose de quelques ventilateurs, d'une série de watercooling et des accessoires. La section qui nous intéresse est celle des innovations, dont fait partie le Pyramid Mini 806, dernier-né du fabricant. On le trouve aux côtés des deux moutures E-ATX du Pyramid, des modèles Cube et du Ragnarok. Le modèle présenté, comme tous ceux de cette section, bénéficie d'une qualité de fabrication un peu améliorée. Les matériaux sont nobles, avec de l'aluminium et du verre trempé à profusion, et les finitions améliorées. Le modèle n'est pas dénué de défaut sur ce point, puisqu'il aurait été plaisant de voir un support d'I/O Shield afin d'améliorer le rendu une fois la configuration installée.

Dans le Pyramid Mini 806, l'équipement reste limité. Nous n'aurons droit qu'à un port USB 3.0 en façade et un Rise PCIe pour connecter la carte graphique. Côté stockage, le modèle n'en a que pour les petites unités. Nous comptons seulement deux emplacements 2.5", et la fiche technique le confirme. L'aération est confiée à un ventilateur maison de 120 mm, RGB s'il vous plaît ! Enfin, un filtre à poussière rudimentaire prend place sur le fond du châssis en aluminium.

Les performances

Pour ce qui est des performances, le choix des composants sera primordial. Le radbox est à proscrire et l'utilisation d'un AIO permet de profiter de meilleures performances si les contraintes de matériel ne vous permettent pas d'installer un gros top flow comme dans notre cas. Concernant les nuisances sonores, le modèle est perméable et elles accompagneront votre expérience, dès lors que vous solliciterez votre machine. Un choix judicieux des composants permettra de limiter cela.

Le prix de l'exception

Enfin, concernant le prix du modèle, la rareté de l'engin, l'exclusivité de son design et la qualité de ses matériaux font grimper la facture chez nous. Comptez un bon 300 € si vous voulez goûter au plaisir de contempler une pyramide tous les jours.

Du look, ça, c'est sûr il en a le Pyramid Mini 806 de chez Azza, mais cela ne fait pas tout et à ce design exclusif, il faudra associer configuration exceptionnelle. Le manque de place sous la verrière limite les choix de dissipateur et le top flow n'est pas la meilleure option. Il faudra privilégier le watercooling dans ce modèle aux allures de mausolée de poche, pour qu'il ne devienne pas la tombe de votre CPU (on blague évidemment !). Les performances seront dépendantes de votre équipement et le boîtier assistera bien votre refroidissement liquide, mieux que si vous y placez un ventirad. Les nuisances sonores s'échappent facilement du boîtier, l'enceinte étant ouverte. Concernant l'équipement livré, il convient de dire qu'il est assez sommaire, faute de place dirons-nous. La qualité de fabrication et la noblesse des matériaux permettent d'avaler la pilule énorme du prix appliqué chez nous. La marque est peu diffusée, ce qui provoque une hausse de son tarif. Chez Cybertek / Grosbill par exemple, le modèle est vendu 260 €. Comptez une soixantaine d'euros en plus si vous choisissez de le prendre sur Amazon, où on se touche un peu. Pour conclure ce dossier, nous avons aimé le modèle pour son look tape à l'oeil et sa facilité de mise en oeuvre. Les températures seront à contrôler via un système de watercooling plutôt qu'un petit ventirad, surtout si vous comptez coller un monstre sur votre socket. L'ensemble sera audible en cas de forte sollicitation et c'est le prix à payer avec un boîtier ouvert. Ce modèle cher et exclusif est plaisant à contempler, il obtient donc nos faveurs pour son design original. C'est pourquoi il repart avec notre coup de coeur !

Nous remercions naturellement nos partenaires pour la mise à disposition du matériel de test.