Nous avons essayé • Corsair Harpoon RGB |
————— 26 Décembre 2016
Nous avons essayé • Corsair Harpoon RGB |
————— 26 Décembre 2016
Corsair est un constructeur qui a su se faire un nom. Boîtiers, claviers, mémoire son champ d'action est large et ses produits (à quelques exceptions près) ont en général bonne presse. Du côté des tarifs; c'est par contre souvent un poil exagéré et c'est pourquoi les voir sortir un produit d'entrée de gamme annonçant des caractéristiques de milieu de gamme est intéressant. Voici donc la Harpoon.
Simple et efficace, avec une voilure colorée
Avec 111,5 mm de long, pour 40,4 mm de large et 68,3 mm de haut, la bestiole n'est pas très grosse. Ceux qui affectionnent plus une prise en main qu'une autre pourront donc s'inquiéter de savoir si elle tombera bien sous leur mimine et nous allons essayer de vous y répondre un peu plus loin dans l'article, avec un nouvel outil qui - on l'espère - répondra aux attentes des lecteurs qui nous ont demandé plus de précision à ce sujet. Souris FPS oblige, son poids est léger avec seulement 85 g sur la balance et pas de système pour l'augmenter ou le faire baisser. Assez standard, elle présente six boutons (clics gauche et droit, deux boutons de pouce, clic molette et bouton DPI) dans une organisation déjà vue, avec peut-être le bouton DPI un peu trop sur l'arrière, mais certains apprécieront de ne pas l'activer par hasard là où d'autres qui aiment le configurer autrement regretteront qu'il ne soit pas assez accessible. Pour rester à parler de boutons, celui de la molette est peut-être un peu dur (et audible) et les deux clics principaux se font bien entendre, sans que cela soit exagéré.
Pourquoi faire compliqué après tout ?
De profil, la bestiole fait simple avec de la gomme texturée qui facilitera la vie de ceux qui sont du genre Finger Grip. La bête n'est pas très haute et relativement courte avec des courbes simples et légèrement inclinées vers la droite pour que la main (droite) ne repose pas complètement à plat dessus. Les boutons de pouce sont relativement bien placés, assez haut pour éviter de les activer par hasard et suffisamment en avant pour que les deux puissent être utilisés sans avoir à lever le pouce.
Tâtez ma bosse monseigneur !
Comme dit précédemment, la souris est légèrement inclinée vers la droite pour éviter de trop stresser le poignet des joueurs. C'est devenu un argument mercatique (l'ergonomie) depuis que l'eSport a vu plusieurs joueurs professionnels mis sur la touche à cause d'une blessure de fatigue ou due à une mauvaise position, mais sachez que cela ne soulagera pas vraiment votre canal carpien. La seule vraie technique pour ne pas se faire mal est de faire attention à sa position une fois installé sur le PC. Pour la souris, il faudrait idéalement garder la main dans la même position que si vous teniez une balle de tennis, ce qui se rapproche relativement d'une prise en main Claw (ou Finger en fonction du format de la souris).
Le ventre de l'engin, avec ses petits patins
Une fois retournée, on découvre quatre petits patins en teflon et le capteur en position centrale. Si la partie supérieure donne une impression de souris Gaming milieu de gamme, une fois retournée on sent bien le bas de gamme. Mais après tout, si cela fait le travail, pourquoi aller chercher plus loin ? On pourra cependant se poser des questions sur la longévité des patins, même si une usure prématurée semble peu probable. On en profite aussi pour parler du câble, fin, relativement souple et non tressé, qui pourra faire partie des premiers éléments à mal vieillir, surtout pour un joueur nomade.
Palm, Finger et Claw Grip en images
Pour finir de parler de son format, voici notre petite nouveauté. Pour ceux qui ne connaitraient pas les nuances entre ces façons d'attraper le mulot, voici les trois positions les plus répandues. Même si personne ne réfléchit vraiment à comment il pose la main sur la souris, si vous regardez votre main, vous verrez qu'elle a une position qui correspond à l'un des trois schémas. Le premier représente le Palm Grip, la main complètement posée sur le dos de la souris. Avec une surface trop étroite pour permettre à plus de deux doigts (et demi) de reposer dessus et une longueur assez courte, la Harpoon ne brillera pas dans cette configuration, sauf pour les plus petites mains. En Finger (la souris pincée entre le pouce et l'annulaire), la petite dernière de chez Corsair est déjà beaucoup plus convaincante et en Claw (la main en griffe par dessus la souris) elle est parfaitement exploitable, grâce à son format court. Nous la recommanderions donc aux utilisateurs privilégiant une prise en main de type Finger ou Claw.
Démontage de la bête !
Maintenant qu'on a fait le tour de l'extérieur, jetons un oeil à l'intérieur. L'emballage étant propre, peut-être est-ce ici que Corair a fait des économies ? Une fois quatre vis retirées (sous les patins) on soulève la partie supérieure pour découvrir un PCB simplement posé sur le fond de la souris, sans autre fixation que quelques ergots en plastique pour le maintenir en place. Pas la solution la plus rassurante, mais utiliser des attaches en plastique de mauvaise qualité aurait été pire. Un deuxième PCB, sur la partie supérieure de la souris est en charge du bouton DPI. Approchons-nous de la petite plaque verte principale.
Outre les commutateurs Omron des clics principaux et la petite DEL RVB du fond, on trouve sur la souris de quoi enregistrer sa configuration et un capteur optique PixArt PMW3320 poussé à 6000 DPI logiciellement, car sa valeur maximale matérielle est de 3500 DPI. Ceux qui ont pris l'habitude de voir des valeurs supérieures à 10000 DPI risquent de faire des bonds, mais en sachant que peu de joueurs arrivent à être précis au-delà de 4000 DPI et que la souris embarque un mode sniper à 250 DPI (FPS oblige), on comprendra ce choix fait par Corsair. Le travail de soudure est propre, second point qui aurait pu souffrir de la tarification basse. Avec une fréquence de transfert des données (polling rate) réglable à 125, 250, 500 et 1000Hz, on a un engin assez bien garni pour le prix demandé.
|
Un poil avant ?Le DUKASE s'offre un AIO et devient le DUKASE LIQUID | Un peu plus tard ...Windows 10 build 14997 en fuite sur la toile |